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 et  qui,  étalées en partie  dans  la grande-maison qiîe qôtcupois'*àyée  
 M.  ËèïXEFiN^Tirent  l’admiration  de  tous/des  -AnglcÀs>mstruits,  
 particulièrement  du  célèbre  naturaliste  M.  Pa t 
 De  tous  les  pays  connus,  il  n’en  est  peut-être  aucun  où »les  
 phénomènes  -électriques  soient aussi  fréquéns  et  aussi  terribles; que  
 dans  le  climat  singulier  qui  nôtis  occupe.  Déjà,  dans  notre.traversée  
 des îles Montenotte au port Jackson,-  nous avicMs-été surpris  
 de  la continuité  des  phénomènes  de  cette-espèce-,  au milieu  d’une  
 saison  et  par  une-constitution  de  l'atmosphère'si  peu favorables  à  
 leur  existence ;  mais  dans  les, derniers «'temps- de  notre-  séjour -à  
 Sydney, nous fûmes témoins  d’orages  si  y-ioleps-et si njnïltiplié^que  
 notre  étonnement  dut  redoubler ^enco^^.Jâiîiâis-'le  -tonnrfliil  ùe  
 nous  avoit  fait  -entendre  des  éclats  php^dfifraj[<a£is>;--jamais  nous  
 n’avions  vu  des  éclairs  aussi  vifs /au^si ^préeîgj^é^fsillonner  
 l’atmosphèrfc>  .  .  .  Dans  l’une  de<ees  tempêtef, da« fqudïç^llata  
 sur le-navire Anglois the Per sens,  qui n’avoit point de paratonnerre,  
 et  elle  faillit  entraîner  la  perte  de  çe navire. 
 Le  7 octobre nous offrit,  en  ce  genre, un phénomène^ dont  je ne  
 cpnnois  aucun  exemple  dans  les fastes de  la méi|j»&k3gie, ToliÊe  
 la  matinée  de "ce  jour,  le  temps  ayoit ^ tè ;’trèsùj^j|^leî;<àfel  et  
 la mer - é t oient  également  ca lm a i Dans  Iaprès-midii7éït^^--jè4?^  
 tout-ji-coup  au  N .  Q-,  en  soufflant  bon  frais  et -par-'-rafalesp üîie  
 énorme  quantité  de  gros  nuages  noirs,  repéjussés-'par - ces,«yéùts  
 dû- sominêt des Montagnes bleues ;  se'pré'GipitadajàS  la  p la^ ^ ^ e s   
 nuages  étoient  si  pesans,-qu’ils  rasoient,  pour .âuilsRdfre,  la-^ur-  
 frce  d e là   terré.  La  chaleur'étoit-süffocante ;  le  thennomètre^|e  
 Réaumur- s’étoit  élevé  presque-subitement  de  j,8 -a^izÿv.  Bientôt-  
 les  nuages  s’entrouvrirent  avec  un  horrible  fracas  'lës<?  ejdfj-irs’  
 étoienn'jébiouissans T_et  de toute  part-  on  vôydf%.ppuiir  la  foudre  
 en serpenteaux  d’une  lumière- bleuâtre.  A   ce  moment  de  la- tempête, 
   les  vents  souffloient de  tous  les  points  de  l’horizon,  ét-fëur 
 violence||lét-ofr,aVcrue«en>raison de^ce-^lsordre. Toutefois quelques  
 aÜvers’es ■ d’une  pluie ^très-gross^ étant i$ômbéejs>  nions-espérions  de  
 iloin bientôt  cesser  forage,  iorsqué  Md&sein  profond  d’un  nuage  
 plus  elleféii,i’‘Hï^îs  plusMB&|  quêffos  aufiSn^s»^ partit  tout-à^eOup  
 uries,grêle  abondante,  bienpplusnrèmarquable  par'ïaùforme  de  ses  
 grains«'que ; par  l'èùMgroa;seu|’:  quelques-%‘,^<|es« plùs, volumineux  
 fpes’bierit q>rès' de  3  décpgrarùî|i.isf|ii|ne  ©i|è^||Aet;rchaçun.- d’ëux,  
 au  lieu de  cette  dispo^it-ibn  plus-ou  i^^Hglpbtileuse des Agréions  
 -de-®t©Slf|limats,  ajA&lpiun è*figure  àlongé^|;ir^ég||iprfcment  prisma-  
 -tiquéVeM-donMleS^pfe^ojtio^ .   dans d eopl ^ Ï B ! S | | j n  t il io n que  
 je pùstdlé èbflaîvrir ,*!<|tifoient  fe^s^|.yawd^j^^*millirf^ftd^'^pî,{igïaes  
 .deionguépr •/,>^pmilihnècr.es' I I ez  ligpes^detlargdur,  millimètres  
 .1 ig#e^fr<i’épaisseur.  1 
 ^ 7 (^uéIqùëvnVuvofte  que.;fûtép©ur noirs unef telle  forme  déj.grêle>  
 3&1 lè^nèQi’.éto'it•■•"•cèplendant ’«pasùpou^J^MAnglois'^  qui, 'depuis1? leur  
 éta-M|g£ement  sur*$Ip§|l?ords, ïafOjiBnt  eù  ùpis «-cppa'sion  de 
 l’obseryeï$ÿma-iSi-j^arm^îÿ'  aveovdesi 
 edi 7'95. «L'exactitude  dts  dtoikteiman^gubljési  
 p a p  - MflùGp r  l 1 n  s , m’a ^^cgarantie^par fep inék^ÿdU^'jfes^pPs  ^es-  
 pectable^t^lèsaplusAèpiafjré^de  lajèq^onie-J « 
 ( Décemkre^^^jgKb eommencemcnÊ'^eép^s ,^dk -jC g^MNSi; 
 é tt  marqué  à' 'Hawkesbùrryî par  un  ^bén0m§n&méié(si^@â&^iq,ue  
 ïlrès-extr-aordinaire.  Quatrè%fernîetff de+/fa  p j||é p   n© m h ia |^ ^ 0 ^   
 iÇnetefrirent entièrement raVagées ^non par ^ n ||È ^ o u  par fegjêle,  
 fBais'?bjrln par  la  chut©  de  larg-e|'.^r%çsfcde^^a^é^pLeiHfreu.teinant  
 ABlBiOÏT,Commandant  militaiFe;sur ce point, da-nëJgirelaÆîi'on qu’il  
 .èri adressa au Gouverneur-^.rapport#que ^on^^^kidefl^partk.djt  
 N^©x LieR^d'e'-cette- grefe-'prodigîetise^avoîit  été f’fciyytu .  le  froment  
 étojt rebversé-%t7  ja^drre. :;l,èsiép^^ â ëmfr-,hach,és.^et  le grain  
 parfaitefn#nbattwH®rqplu^rosses tigesi^dsifraiSjfra^oiCnt. puçnésii-  
 ter :  le  c<f$é  dés 'arbres!' exp'^^iiàçlï©rage,  paroiks|>itAGO|E^eçcriÊpl^  
 de  mitraffle ;  la tprre  étoïtqonîjchpe d e  feù|rs' dé'%is^lLe&deux  jours