
 
        
         
		espèce  de  perruche  et  un  charmant  bouvreuil  que  nous  vîmes 
 pour  la  première  fois  sur  le  rivage  de  i’île Maria. 
 Parmi  les  reptiles, nous  noue  sommes  procuré  quelques  espèces  
 de  lézards ,  dont  une  appartient  à  un  nouveau  -genre vvilisin  des  
 Scmques. 
 L a  classe des  poissons  m’a  fourni  plusieurs  espèces  nouvejfesÿ  il  
 en est de même de la classe des  insectes et. dre «elle des  crustacés. A  
 cette dernière appartenoit un grande espèce de Mata » dont nous faisions  
 chaque jour une pêche tellement abondante, qu on en p ëu ip iv  
 faire  des  distributions  générales  aux  équipages  des. deux  vaisseaux.  
 Dans  lés  testacës,  nos  colleerionsse  sont  enrichies  de  lar magni'  
 fiqüë Volute  onduleuse [WdliuM unduksk, M ƒ, de plusieurs  Jfirbo,  
 d’un  Casque  rosé  de  la  plus  rare  beauté,  dune  dégante  Tiejiine,  
 d’une grande  variété de Phasianelles;  qui  fermoient. des ban^rfyes-  
 étendus  sur  divers  points  de  la  baie  des  Huîtres;  d’une  coquille  
 intérieure,  qui  me  semble  devoi*  constituer  un  genre  nouveau,  
 voisin des Ttoçhus, et dont une espèce assez semblable se, retrouve  
 ifessiïe  à  Grignoü  près  Paris;  Dans  les  zoophkes  mous,  j-’ar ré>iani  
 trois espèces  nouvelles  d’éponges,  une Méduse  elegante,  p^gifurs  
 Asnidlès,  une  belle Actinie.  Mais,  je  le-répète,  l'énumération  de  
 ees  divers  objets -,  quelque  succincte  qu’elle'pût  êjtre,  mè^eondui-  
 roit  beaucoup  plus  loin  que  la  nature  de  cet  ouvrage  ne  peut  et  
 ne-doit  le  comporter. 
 AUX  TERRES. AUSTRALES.  .  3oq 
 C H A P I T R E   X i v f 
 Co'U  orientale  de  la  (erre  de  Diêmen : Détroks  de Banks  
 ih et  dd'Bass. 
 [Du  28  Féwièr  aü  29  .JVIan  iticai} 
 rîsj o vs   avons  vu ,  da^s  le  chapitre  «précédent,  qu’en  avant  de  
 j’de  Scbouten  se  projettent  lès  îlots  T  aiijt^_fèjc  ■  p.s, son t a u   nombre  
 de .sept,  dqpt  cinq  n e ^ f t t   que  <^rips/,grQSs'ç’S  radies;,  plus  ou  
 moips  éle^éfSf, au-ÿlgssps  des  fl^ts^Ratt.us  fs ^ x e s s e 1 par  une  mer  
 orageuse,  xes  ^oi^sont  nu$.,  stériles^ Jiacbés,  de*forme  bicarré^  
 defequfe?urL sombre^eLrougeâtijè;  un  seul,  et  ££st,ig  plus,,étendu,  
 pimenté;quelques  sommités jd’arbrqs.jlanguissanf et  rabougris.  L^ur  
 substance, par-oît  être  graniti’qpp^eqmme  Qgiié,:de  file  Sçjpiuten,  
 dont  ife,me  sont  s,épatas  que  par  un  canal  étrqit,,, mî“ s  qui-semble  
 devoir-être  profond. 
 ^  L %  Schoufqu,  eile-même  esî>e,$©us  tous j|k  j r a p p o r l ’un  des  
 p,§int%l§s plusi remarquabl^.d^cçs^régiqnSij  elle se  compose  entieg  
 re len t de hautes montagnes noipe§,  qui laissent entre eiles,plusieurs  
 vallées  troe^profondes  :  leur  pente^vers  x,e&J^alléqs ,^st japiefe  et  
 c « m e   glissante;  moins  escajpée'.gVeJCS..la  mer, xejfiè  | |^ siponjtg,  
 toutefois  encore  inaccessible.  Le  rever|ybrientaî  ne f^ s fmorirs.  
 sourcilleux, est;absolument  nu,  sans  aucune  trace dç|y#r.dpre : leur  
 ojMeAse  distiniguèîSsnt, plusieurs  p.qint§,  par  des  adgiüMj?s  gra-nj-  
 tj(|g,es,  qu’q^sqrqit  q|nÿ|s  ^de.  prendre,  pqur  aytant  dUxolonnés-  
 él^ées  par |a main  d&  lfemmè|'!|A^rs  la partdlfMçtf d  deijMl^un  
 de i e s   rochers^e recourbexomme  pour  formef un  immense  epq-  
 cftt.  fJ ne mer  profonde  baigne* 
 Entre  l’îfç" Schouten  et  la  jnesqqjie  Fri^Siex’^ie  trouve  Je  
 détroit  cfu  Géographe  '■  nous  favons^éçrit  dans.Leh;apib 
 P'.  4. 
 PI. xv._ 
 PI. XV. 
 PI. IV ,% '4 ,(/|).