
 
        
         
		fait  connoître  cette.f©ule<d’ingrédiens, aromatiques ,carriers,  astrin»  
 gens..  et  sur7tout  -cette,chaux  vive,  cet  arreck,  ce*bétel,  dont  
 ils  font usage  pour ranimer  intérieurement  la  tonicité- de  l’estomac  
 et  du  canal  intestinal.  Toutes;ces  indications  me  semblent*  à  la  
 vérité,  parfaitement-bien  remplies'ÿ*mais  de  telles  pratiquesn’en  
 attestent  pas,moins'une  cause-puisante'd’an^iblissement  général,  
 dont '  faction  ne  sauroit  être  jamais  parfaitement  neutralisée,,  
 quelques  remèdes  qu’on  pût  d’ailleurs  employé!  pour  la  combattre. 
 -  Ces derniers faits^e trouvent d’accord avec les, résultats  obtenus  
 par M.  C oulomb,  dont le témoignage,  si  précieux par luirinême,  
 reçoit  un  nouveau  prix  des  nombreuæs^expérienèes'  lui 
 o n t  fournis.ÿç -La  quantité  moyenne: d’action 33 ^dit-  ce physicien  
 célèbre ,  «  varie  suivant  le. climat.  J ’ai  fait  exécuter  de  grands  
 »  travaux  à  la Martinique  par  les  troupe^;  le  thermomètre y | | |   
 ».rarement  au-dessous  de  20°":  j’ai  fait  exécutene-n  FranceÆ.s  
 33 mêmes  genres;  de ..travaux  par  .ces  mêmes  troupes ^ e t   je^puis  
 » assurer  que  sous  le  i4 -e  degré  de  latitude^.,  o ù  les^omme ^ o n t  
 33  presque  toùjours  inondés  de  leur  transpiration ,.ds^ne  sont  pas  
 »^capables-de  la  moitié  de  k   quantité  d a e a o n ..)q n r r ia f ^ ^ ^ ’iIs  
 » p eu v en t  fournir  dans  no>'-climats.  »  (Mémoires  de  l’Institut,  
 j/î.^plasse,  tome-Il, pag.  42$-) 
 La haute  température de Timor-,  son  humidité habituelle^, la^ie  
 indolente,  de  ses  habitans,  me  semblent  dpnc  fournir  el||s* seules  
 une  explication  satisfaisante  de  la  foible|S£  particulière^ppremrer  
 des  trois  peuples  dont  nous  avons  parlé.  Ici donc,;  il  faut  eiixpn-  
 venir,  le  degré de,civilisation ne  paroît  pas y  influer d’une  iqanièçe  
 essèntielle, .innnédi^te,  Il nen  est pas  ainslpour 1ajterre de Piémep  
 çt Ja Nouvelle-Hoilande. 
 463 
 2  °  ^Nouvelle -Hollande  et  Terre  de  Dtémen. 
 La  nature  semble  avoir  traité>féfÿnâbitaris>rie  çes.régiop§  en  
 marâtre.  Le  règne  vegétâl/w^piuM'ft  présqtie  rien  :  nous n’y avons  
 jamais ' trôüvekaüçùrï ‘ frùit  mangekillfe  qui  fut  de  là,- grosseur  d’une  
 c'efesfe^Lôn  n’y^'di^ifoj® encore  dku,tr|és  44@iùê/*nutritiWsJ "que  
 èêlles de  a e s 'm  qumcjuùrbiilbes: <f orchidées/ Le  régné  
 animal,  à  sôn^m™  n’oflrc  ti’espt ee^  un  pemfé‘<ÿnsidérable^que  le  
 calbar^èt  lë^kanmr^l,  l’un^et  l ;fulré^dé^e,Mu§ ffe s ’-rarês^mr  la  
 grandV^rfey^à3îiC^sefdq.k-  l l^^^fe)n)Mn'uè|là^ù^0n  leur  fait.“ Là  
 pèkhe^poùriiok:,‘ §&lai,^érî!é,  fourneaux'nabitans'f une  ressource  
 'ïiraP ^ yp n d a â^   plus  assurée  hîa^fiiupeŸmcvicjn  de’ lfiiîs   iiî$>; 
 méthode^ efc  Rcdu  ,  1 hrur  |)ourlés  hahi taris  
 tfe  la  terré; dfe / Die În liî,  agt s  ficY[uunv,'pdur  k /  I^ouvelle-*- 
 ‘F|pl 1-ân d  .’s u%t dut  1 es *ém  1 
 a-'-l-:èndrt^é$e  ct  ' tiVop  % ua c ht'. jnstfflïkàh'tWet 
 quélqlfeftjs -»mênl|^pl^blùment^ri|iiief  Ç  1 ^Sm Ioi s .quefit^ mani-  
 lWtcnt, cis/XnuJ,l(téïk]iiiH^ dont k fe o u fe rn tu i  l ’un  ii-K'i ut  o u  a  
 sioù'lbi-mêmé  dbbservèWlCs^t'nstes  tilt$$pfcu-  de Uemps ,ai)rès4soié  
 an n tt   -a  la*^éüvi lied 1 oilangle. •« A lq p î» ,  dit M  Ci01 r iivt* « &W  
 33Urénc©bti-0'it  Jfcs^ malheureux  naturels ' réduits^à : unf tfelî^XcIs-* de  
 »  in’àifp*eurl^  aùta-nf-dé-squelMést  etfi|ü’ils 
 ^par^^pèrîf-i êfee -sur-  le  poin't  dè’ s^q^ fflén 'tfiù aM l^ ^ j^ L és   
 j^pdùbtiiëns mafitto^l|ëmé¥nJ^nt, daucun  secdîirs  p-  t fh  . pi li-  
 plades1 r4 |p ù s lP^m n f l’intéBêû^dtsÆtr-^^^||pfr&'llH.'ÎÆ  sui-  
 toü f “qui fo n t  « e   guèfré; active  aux" grenouillé^aui' leiârefs--, 'ék-x  
 stiptns,  a trntJ'Sfe^spcCeÿfl’c  laivcs,  etpartitulitiuntnta/dt  giossct*  
 ch'enilfes qui  se a e^ ls ln t -  autour cîlf Ëranches  cle l’Ëucaly^ffl^il^  
 beùl/et y forment^i^obpéL^e klg rm^ ilitlt la ttlt  ,Lt 3 aiâ ignées  
 elies-mêïnes |  commè>â/k Nouvelle" Calédonie |f^à\pa:çtie^e..feiést  
 repas  dégdufegns  :  dknS{fj|llisï;ëiifWén'constancês^|iË^  hordes-“ mM-r  
 râblés^ Sont  réduilç'sxà -vivre  de 'clrtainé^ he-rÈcs,! à îionger  l’écqfce