134 V O Y A G E DE D É C O L VENTES
» dit DAMPIÈAv0^u§'®v^ n® tQBjttÉCS €tt beau
» quitta pas -même deisitot- ; le? oiei étoit serein ; -et il n-y-^avoit
» pas fup '-séUfr nuage x.. Je menais qu’indiquer <mfy pé&tohsërvâtidns
météortdogiqïior nous le! verrons adteùirs -se rattacher, d une
manière curieuse| à Ehistoire physique, du grand cpntinent qpû
nous occupe.
Eè 3 août . durant t o u t le jo u r ,n o u s navigâmespar un très-
petit fond, sans cependant avoir çpnnoissànee des tertes,méême à
la nuit tombante, qui engagea notre Commandant à poür-
sùivre-sa toute vertelles; mais, sur les dix heures du soir, 1 apparition
d’un gros fçu sur la côte vint nous avertir de tout le: danger
que nous eouriontiOn se hâta de virer de bord'î’Ct de mettre *en
panne pour le reste de la nuit.-,-':*;
Le 4 > nous fumgssconstamment en vue de terre, mais forces
de nous en tenir a de grandes distancés;, aeause du peu de-fond ;
souvent , en effet, la sonde n’indiquoit que 8 ; y , 6
y basses , cfe qui nous sfcffçoit de laisser arrivera Le§^terres que
nous avions en vu e , bien'quelles,’fussent- generaleumnL .basses ,
uniformes, sablonneuses et blanchâtres ,;p^roissoientwcependantteî
peu moins stériles que toutes- celles qu,e nous avions sueoegsivement
reconnues • j#qu’al ors, et le revers des dunes1 étoit ■ agréai) kmen t
dessiné par un rideau de verdure èt d’arbrisseaux. A ëêlmi^ages
moins stériles, paroissoient jtièetées des tribus d habitans' plus
nombreuses; si l’on en peut juger du moins par la multiplicité ®Jps
feux allumés sur la côte* et par leur développement ; on eût dit
de quelques-uns d’autant de forêts embrâsées. La eAte forme «sur
ce point, ùinsLqde nous le-verrQn|;nMeux par la suite, um-très-
grand enfoncement, qùënousappelâmes-Crohfitd,aphm',d u saV|fit
illustre de ce nom, auquel la physique et l’astronomie doivent
tant de découvertes utiles et précieuses»
y ,a y x nous découvrîmes un nouveau groupe de petites les
sablonneuses., mais recouvertes de quelque verdure ; nous des
ÉÊj|§ TERRES. AHSTRALESv
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nommâmes Ik's Lacéplde. Qié.vîk&J dont,„nous aurons.encore à
parler .ad,kp^,Aojnt a-u nombre de quatre principales- et situées
à path de distance .du/continent,: la ..plus grande n’a pas-plus de
3 lieues de longueur ;/dje<pse .développent-duf^ord au Sud,sur
u^edigne, de prè.s de 12 lieues hdettendue., L a position du navire à
midiiéjïoivde la longitude d e a .i^ i^M J j. En avant
des^es^Lheepede, en projettent unejtnès-longæiei chaîne, de récifs
etid;immeôses ,banQsjj,de sable.,bpe nous,avons:»-nomui^
BglçÎTtety. à .causée Mi-vgpnd nombres d’atMnaux dte|ÿ4e .genre* que
BO.UJ, y: rencontrâmes,>„N qu? vîmes ausji ■ pendant oawte, laÿoümé©"
demandes'taupes de molkëfuesp. beaucoup 4e. q r a i s s ^ M .de
sespçns marins» •collections s.accrurenîtnde plusieurs-,» espèces
de,-chacune do, cesvêlasso&»d’animaux,
A sh fo rd des Ik^ Eacépèdë, paaroissoi-t mm grand ^ap blanchâtre:;
-:désigp4m,efi;sous'je.nom à^C apSoxda ,U\x savant<gè&
m ^ t# qni,jpa r le ^perfectionnement d>uuQeiqk àpiéflexioav s?&st
acquk des, dr©rts$|j;^rfèfe à la rnfee.©nsno jssbnce, rfés* navigateurs^ de
tp^sv|es pa*|<^ Le* cap Borda gît par ,r6°â^6/ de larttud^Auside,--
e|-par-1^-0° 8' de* longitude à i ’Estrfu, méridien de Paris.
■‘/It'C"; y nousHupus -BetroxiivaïrEesi „très,- pr ^^* dés< yt erre s >/C,on t i -
np^%les ; elles nous parurent encore sur $©g pc^ntpe^trêmement
ba||p^s$érii^s epsablonneuses ;,.elles.f©iment une petite,haie,
profpn,dei,qui reçut-Je., nom de Raie Berthonet,, de l’arti^tej repum
mandable, à q.uUa marine doit .ses. meilleurs ch ro n om è t re s ,’
; La pointrfhlord dç. cetteibaie erfformée par unurfpgrand, c a p ,*
que,nous nommâmes Cap Motâm, Ici laucâte, change totmrfeoup
de .(direction pour tourner .davantageȉJErfiVt*.
' avant du cap Mallien, »»se trouvent une petite lié et' plusieurs
^ É jlj & sa^le |É | nousrvîmes de.trfs-pæès. dans la jourarfedu 8 ;
Ef us, les, appelâmes lie et.Ranc^ du&éôgtaFke,,àu nom du paisseau
q^i*, le premier, devorfies ûiirq eonnoîfiref"à. l’Europe.
Le 9 et le to août, nous prolongeâmes.un archipelvd^ës.et.