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 du  canal,  et  précieux 
 aliment,  Parmi  fes.  ixpi.ss.pns unoijis, u tiles,  mais.i^xlu^fsipgu-iiers  
 aussi,  se  trou voient  trois,  ou  quatiprespèees  de^Lophies;  un.n(||i-  
 Yeau  genre  voisin  .des .Balis;t?gs.;  trois  .espèces»  d’Oyuaoions,  d-Qnt  
 deux  fortement  épineuses;  la.Cbimère,armée,  dont  j’ai parié^déjà;  
 deus^Xé^^dnPK  deujE..Sÿngnathes^i un  Fistplaire,  et  une *fbu[e  
 d’autres  espèces  toutes  nouvelles,,  que  nous;*)avons  recueillies  
 M. LesphuïR; et. moi,  que nous avons décrites,, peintes o$ conservées  
 _aveç<soin  :  ijaais  telle  estip.en général,  la multiplicjtéideiPQS  acquisitions  
 diyerîës,  qu’il  nous  seroit  impossible icj^tunmepilleurs,  
 de  sortir, de  ces  généralités.*  sans  outre,~pa,ssgi;  feS’Fprnes  de  jgp.c  
 ouvrage,  et  sur-tout-celles, de  Çft  chapitre*- 
 Les vingt  jours  qui- s’c c oufèrent depuis mon  retour, de  la  rivière  
 du  Nord  jusqu’au  départ  des  deux  vaisseaux.;  furent ,presqu©^tous  
 utilisés  .par  des  incursions  plus  ou  moins  longues, »sur  di^rens  
 points  de  la  terre  de  Diémen,.et  de, l’île  Bruny.  J’eusnsp^.ent  
 occasion,  durant  çea  courses,  d’observer,  le^horçlps.-pnisérabjes  
 de, ces  contrées,  et  de  recueillir ,des  détails  intéressans,jsur  leprs  
 moeurs*  leurs  habitudes,  leurs  armes,  Jjjeuçs  #ïp.e|^emy-|i?ûr la n gage, 
  &c.  &c.  :  toutes,.ces.Qbseryations^set rattachant  d’une mani|re  
 immédiate,à l’histoire de  ces peuples, j’indiquerai seulement iei|quei-  
 ques particularités de  l’une  de nos-entrevue%fes .plus, remarquables. 
 Le  3 i  janvier,  de,  bonne  hepr^/je  descendis,/ àiferre-  sur, P e  
 Bruny,  Une  embarcation  du  Naturaliste  et motre  .grand  jj^mot  
 av oient apportébeaucoup de monde  sur  t te - î le Bas o i t po u ny^a ir e 
 la; pêche* .soit pour  y  préparer J e   bois  nécessaire  auXjV.|isseaux.  La  
 meLétoit. bafse :,je  partis aussitôt  pour  en prolongeJ©%.cop|p%rs.  
 Déjà  je  inétois  assez  éloigné  de  nos  e m b # ç a t i< ^ n e ,p p u -   
 voir  . plus  les  distinguer,  lorsqu’après  a^oir^/d^ubjé - une. grosse  
 poiirte,  j’aperçus, «ne  vingtaine  de  sauvages  qui  yenoiept à ma-rencontre, 
   en  marchant  sûr. la'grève-/Je. n’hésitai  pas  à, rebm^éser  
 chemin,  trop  instruit,  par  nos  dernier|i^.^ideps.>  du  danger  que 
 'A U #   IfÈRRES* A P S TR A L E â ? '  '  i'$ t   
 de semblables -rencontres portOient aveeelles. En me retirant ainsi,  
 jerèPeôntrai MM. HEiRissÔN^pffiGier'du Naturaliste, et BeüLÉÉîN,  
 médecin  de  ce même  bâtiment-,  qui  s’amiasoieïit  à  chassétrsur  le  
 bord  de  la  forêt.  Je   fepÿ»*fis  p&rt  du  moréfiFde  ma' retraité#ils  
 m’offrirent  de  retourner-  avec-mofeau -devant  des  sauvages  pour  
 chercher »à  lier  quelque!; communications  avéceux;  notre nombre  
 et  nos  armes  nous- mettant  Kabri-  de  leur  mauvaise* volonté«,  
 j aétëprai  la  proposition  de  mèHamis?  Déjà  nous  -ii’étions. plus  
 qu’à- peu» de -distance  de  laMroupe ,  lors que;  tout - ÿ.-eppp  elfersé  
 rejeta  dans  la  forêt  et  disparut.  Nousigravîtnfes aiorsdeÿ'dfee!^ et  
 saps^chereher à poursuivre les-naturels,  ce- que■ ^agilité'particulière  
 à  eessjreuples'rauroit  rendu  trop  inutile,  nous*, nous»contentâmes  
 de- Jtes. appeler^  en  leur  présentant*'ffi’vdr!i©f>j^ts^ ‘et  sur- tout  en  
 agitant  nx>S‘ moue-hoirfe*.' «A" des  démonstrations* .d’am itié te J tô u p e   
 hésite un instant ^ s ’-arrête ensuite,  et rse» détermine à bous attendre;  
 Ce  fut  alors' que  nous-Jeèonnùines5 que-"nous’ a-vf^ns  affaireà  des  
 femmes ;*îl**n’y  a?voiÉ pas-‘un  individu mâle  avéb télles.  Nôus  nous  
 déposions'  à^fes  joindre  de  plusiprès, 'lorsqu’une  des  plus *dg^!s  
 d’entre  elles -,  !se  détachant  de  ses^eompagnes,  nous''fait  signe “de  
 no#s arrêter  et  de-nous  asseoir,  en  Péus  eriant  â - v e c - niê’di'',  
 médi [asseyez-vousasseÿez-voulftÿ elle sembloit hous'^riér aussi-dé  
 déposer nés urmésjj/’dont  l'a  vue J e s   épou-vantoit. 
 ,s;jCés-  conditions  prélMiridires  ayant-’été  remplie èJJes* femmes  
 sWccroupirent  'suhdeürs  talons y  et  dès  eè * nibmënt  -elfes -pâVûrèïît  
 s’aibaridonnefs*sans''réserve;ià‘*lafviVà'cité  de  lèur  caractère,'parlant  
 toutes*' ensemble ,  nôtîs  intefrôgeant  toutes  à-là JoiS  ayant  l’air  
 souvent  dessous  cirtiquerfe-p dé rire  à "nos  dépens,  faisantpen  un  
 mot»,- mille‘gestes,  mille  contorsions-aussi singulières'-»que  vâipéds!  
 M.  B .elleftn  ’se  mit  chanter $  en  s’accompagnant  dè^4gêstè§  
 trèsRvï® :ep  téèsiabin|‘®: ; 'Ifedèmmes  firent  aussitôt' silenfcèl)fc$J®^êÿ'-  
 vant  avec  autant  d’attehéioiidés  gestes  de.^E;  Bellefin,  quelles  
 pâroissôient  en  prêter- àms^chànts.  A  rtiesurè qu’un  couplét'fetôït 
 l i   * 
 Pi  v i .