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 élire  ifat.N. N< 0«;au  S>:,d>.'E.n-Cff€»nsîaH£e  quLsuffit  p®iÉ,  ï®pdre  
 raison  dé  la  différtaàcé  prodigieuse  qüi; existe  entrsJa pointe  fi. E.  
 de  la  rérrede  Diém en 0e tc el:fed uN . E.idesla  même  terre.  
 ijtJusqu alprsî nous; avions  eu  t’Sspoir  de  retrouver  notre, canot  
 au  notre:  conserve;:  mais  après  avoir.rmitiiement  empioyésidèux  
 jours ■ ÊÈéÊÈ recherche ,  nous  désespérâmes  de  les  revoir  pendantele  
 *  reste  de  la campagne’,  et-fiévénément dé  réalisa  que  trop: mos>:s©up-  
 çon&àîCet  égard,  : 
 -  Pendant  da  journée  du  20 »  nous  eûmes  la  vue  d’un  grand  
 noTüdre? dé  dauphins,  et  ?de  plusieurs  baleines  de  13  à  16  mètres  
 [4o à:; lærpiids ]  de Jongueur.  J’ai  négfcigé": d'observer  ailleurs  fé e   
 par  10 travirfs  du  cap Lüdi,- nous. avionsrCncontré précédemment  
 une  grande‘troupe' de cèsSpufesans, cétacés. M i  
 ■  Du  2 i  au  2.^  mars » nous .éprouvâmes l ’arndes plusrfurîeuxléagsips  
 de  vent* que nous  eussions edhcoréreçus ^dans'icesinaers,:  
 de  forent  emportées  par  les-  rafale^ et-.peftrjs’eà -fallut 
 que  dans  la-nuit, du  2 r  nous  ne  nous ;.perd|sgiojis>Sur desiles-Eur-  
 neâuit.  Pour- échapper  à:ee<dernier malheur,  H'naus'fellut,imalgré  
 fa  force  de  l’ouragan,  charger  rie  navire^>de %vOn#^,dt..dans  la  
 matinée  dit 22!,  noiffi  pærvtmnesvà:nousfiécIaapper  duÉ^trôit  jjpar  
 la  passe  compris®centre  le  groupe dé K ent-e t  le ■ promeut© irçfeA  
 ri. m, ftg. 3, {ak neuf heures du matin, nousdouhlâmesla’Ryramide, énorme :@éjber  
 qui  paroît  dé  loin  comme  une  ruiner  gothique  :  puis  attaquant,  
 pi.w'ifig,it).  par  l’OuéSt,  les  îlots  du  groupé  de  Ken*;  ijéàrqÉÉEÿiBiïie*- w   
 doubler,  mais  avçe  heatmoup-de  peine,  et  en  les  serrant-di^ltiès-  
 près..  , .   .  C ’était  un  specmcfé majestueux  etterriMe,  quécelui  
 de  ces  affreux  rochers  granitiques,  nus  et  décharnés,  :contre jes-  
 qpels'dÊferloient  avec  fiacàs  les : vagues  foii'^É5ateés^V!'qwï|/-s^'  
 jbJoiént,  à  chaque  instant,  vouloir  les- engloutir1 sous ’desRbrrens  
 d’écume.:  i  .  .  La  farte de  M.  Fl iind ers,  quoique  généralement  
 exacte,  est  incomplète  à  leur  égard  ;  à  peine,  en •  effet,''ellerten 
 indique 
 indique  dos&e,  et  ngus  en .ayons  compté  nous-mêmes  au  moins  
 sÉke..., 
 Le  24 rnau"?/»  la  tempête 'continuoit  encore ;  dernier  jour,  
 np us. eûmes  la,-vue  d’une,  immensesquantité  de baleines.  J’ai  parlç  
 déjà  plusieurs  fo.is.de cette abondance  de  cétacés le  long  des  côtes  
 delaNouvelle.-Holl.ande : je reviendrai plus particulièrement ailleurs  
 s^faces  animaux  in.tére§sans;., 
 Le  2.7  au  matin,  l’ouragan  avoir kcç% ^unous  nous  pressâmes  
 de  rentrer  dans  le .d é ço it,  impatiens,que  nous  étions  daller  attaquer  
 Ja ,op|.e Ru» S.. O.  .dé  la, Nouvelle-Hollande,  objet  essentiel  
 de notre Hiissjpn.  Dans Ja*mMfoéef, .no,us  prolongeâmes  une, partie  
 j^ î terres  qui,Repuis Ram-Htad,  s’étendent  jusqu’au promontoire  
 de ^Vilson;elles.né.sopt  pas  aussi  basses  que  la  carte  de  M.  Flin-  
 ders  semblêroit  .l’indiquer,, 
 Au^i.environs  du  grouperde  K en t,  nous -reconnûmes -encore  
 quelques dpts,  qui ne sont pas marquas ste^edre  c a r te ,l’un, d’entre  
 eux  a vo ,it.d â^ ^çiet  1^  couleur d’.ungvenornje. brio-ehe;  il  en.reçut  
 JliBOffl. ,  - 
 Le  28  àimidj, nous. j),ona prouvions  en  t»ue  des  îlots quitse .pro-  
 jettent? en -avant  du  proipontoire  de  .Wrilsom  nous 1 en ? relevâmes  
 y o esafevement. une, vingtaine.  plus  qu  moins, eonsidérablesfl  maif  
 y gk  escamés ^stéBiffeè et  dé’çèiçés. par  les Rots,  La  carte  Anglaise  
 ifep.indique  pas.à  beaucoupjpfeès  un nombre.aussi  grand,  et  sous  
 ce. rapport  .el^js^défoc^ueuse  :  eller?j ’^ t   .bien  davantage  encore  
 par  la  position  quelle, assigne  .au  promontoire,  et.  qui:  sg*.trou?  
 V^o% être-, de  38^ 57'  de  latitude.:-austraje,  e t , 4ei\js4 A L 4 1 ,  de  
 longitude  à.XEstidn  méridien  de  Paris;  .tandis  que  nos  propres  
 Observations  placent  l’extrémité  la  plus; méridionale} de  ce  même  
 promontoire  par  390  1 o’ .^.q"  de  latitude  Sud,  ut,pa r 
 longitude  orientale-  Uqeperreur  aïtsspgrande,doit  être  exclu*  
 sivement attribuée  à l’inexactitude  du moyen employé parM.  Flin-  
 Ders ppur la fixation  de  c.e point  important,  Ce   célèbre navigateur 
 I f é T O 1.  '  : :,s  v '  ’  '  R r