2 I 8 V O Y A G E D E D É C O U V E R T E S
C H A P I T R E XII.
Partie Sud de la terre de Diémen.
[Du 13- Janvier JFévrièr'woSïJ |W
T,t? 15 janvier, dès la pointe du jour, nous eûmes la vue yde
la terre-,, qui nous retîoh alors du N ^ fe ïE . à FE. ||g||i||$
heures, nous étions par le travers du cap S. O. ; bientôt, n «
relevâmes lés petites jles.de Win et le rochensoiitaire de MenwÉtone.
D e huit heures: à midi, nous.q>rolongeâmes. rapidement tot$e^cette
extrémité méridionale de la terre de Diémen; . ^ . A»cett<ÿ dernière
heure , nous venions de doubler le cap Sud :,«> le ..derniers-point
du Monde dans l’hémisphère oriental. Les rochers 'de. Swtlfyw.x
àlJLddystone nous restoienç alors dans le. Sudy-et presque à^erte
de vue.
Cependant tousses regards étoient fixés sur la terre ; JÉjliUS
admirions à l’cnvi ces hautes montagnes que la nature^xjjomme
autant de houlevarts de granit ,• sembla vouloir opposer aux;fqpeurs
de l’Deéân orageux, qui se. prolonge de là.q>usqtuaüx-gla6gs;du pôle
ahlÉPetique^; nous admirions* ces' langés plateauxVdëTintérjgur ||è
l’île qui s’élèvent en amphithéâtre-sur tpute .safsurface ^feecoiulerts
pur-tout d e siprets profpndes. La mer pendant. o&jtemps&fcoit
houjeuse et, grosse; les vents soufïïoient avec vioiencefçt par Rafales
de la Éartiç duf$. O. ~ la tepipérature étoit ; 4g cief biumeux,
e td e longues écharpes de ..vapeurs, se pro jetoië.n|i 5ur l^Sanc
grisâtre des montagnes et des forêts. A Cette brume succédèrent
bientôt des averses de pluie ,„„dg grêle et de grésil ; d’innombrables
troupes de fo u x , de goélands, -de cormorans, de sternes,- partis
de tous le s , rochers voisins», entouroient np.§; navirçs,, poêlant
leurs cris - aigus au bruit dé5 flot* courroucés ; une. longue file de
dauphins à museau, blanc, plusieurs grands cétacées éyfijffoim
AU X TERRE S ^AUSTRALES. 219
autour ;de nous ; ferimnimôtÿ tou&-semblf$t^sé' réunir pour donner
une. sorte de So|ennitéVà<‘ Uostre? atférage sWuéèè; cÔtesf»' et tout
annoiîçoter,quë no us*^tb uchiOn§£?;aMixî dimités' extrêmes du Monde
Austral.........
A midi et-demi, »nous eûmes xla.vue des îles 'tôûïêel, qui forment
le point le plusiSuddela grande-haie des *Tèthftte^^t'Sfm
Commandant fitsigÉd^auîëapitafoie H'AMELiN<delporter en avant, et
de* donner dans lêxdan'al Denilrééâ>s¥M%xi A Jpé$riei'èë dt é manoeuvré
éfâsérveëécutée, qu’on aperçut- uri grandibaric dé^ roches- qui foïça
le Naturaliste à'rsefcrwMe veh%, tîfbordi amures pô%r reprendre; îë
large ynous imitâmes-sa manoeuvre.’Pendant cC taïipsdeé»a\, erse?
depgrésil j&e Sdcéédoiënt ; lés>xrafalfèsbdèVenoient- plus impémeiisëfj^
rfoiué^û-mes obirgiswdfeTrse1lrfeY£hlie grande partie5 de n m Vbîië“s£; - Mais
enfin oekms.parvînmes à -décider lè^ban'e “dë“|fo'ches rpÂ-^-trôUvè’
en avant des, îltlKVSrér-ilâ|& Faisari-tv r o t e ^Wt e ^s | i®Br u n y - ,
nbïtshenfilâmes ' 1 e canal, ' en ■ rangeant i^%^^@sftla'.ilp âinàe Laipil-
lardrèr.eiyA ':quatreï^ëûfêidè#Iefflfë^hÔdl'^étSliiamGulfi[''és,4l,£ins1 la
grande Aûsé à l’Est, 'et. 'à^'ùn m i®
seiMêmerit .de l’îieî -.aux TèfdhMf*''
De -to'ut^lesM'éeôtivertes modernes fàttël#àMa térre'de DiéWéîfÇ
celIe*duvoanal Dentrecàsteaùx ÉfèstV1’.sàhs^bêmâëdrfla' ÿfiPÊln-
gU^efeétdâ^lus^ipOrtante. ApfësswÔïr ëéhappéstfëëë’ssivément
Bl igh, 'J&Ht” rit- Tut p'our l’Amiral -FranÇo-r^lui-marie-que^JV'fMfr’
heureux d’une erreur qui pouvoitv'devenm*-danger^j.sV.' ^
Dans.ià*descripti©n.igénéràfêëqu'e>je dêfMfaiié?a#léWS.:dè1Mlerre
-dé Diémen, j’insisterai' plus» particûIièFë]riéhi'%ïf'€pYdàiîâif Defitrë-
cafsteaux : il suffith àJ mot' O'bjeri présent dëxpot^b de's^femeip'aux
détails de notre séjour ?<®| def'nos ôp^ratiÿtost^üîç ée IpAirit-;
Le but essentiel de ~ notre -relâche à fedt-têi eXtrérMté ^dë la
terre de Diémen Létant d’y-réhouveler riotte provfèpn d’eau/-je
Commandant s’empressa d’expédièr -p 1 uüdurs SeiÉfiatéatiohs pour
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