
 
        
         
		»  dans.notre  canot  pour  nous  rapprocher  dû'  vaisseau  Frawçcijs,  
 »  sur  lequel  flous'arrivâmes  peu de  temps  après ;  heureux  d'avoir  
 »  ainsi’échappé  aux  malheurs  de  -toute-' espèce  qu’une  séparation  
 »  de  dë genre  devôit  entraîner  à  sa  suite ! » — 
 Le&éckde M.  B&ULLAN'dEÏt  ne  permettant  pas  de  dautér'fue  
 le  Géôgraphïne  fut  éhcofe  vers  le  Sud,  Ie;-capitaine  Ham-èEw  se  
 f^mût'  à  l’attendre  dans  le  détroit  de  Banks ;  en  confféqàé'Uce  
 de  cêéte  déëislôn,  iFvint  mouiller,  dans  la  soirée  du  iô'tears,  
 auprès-de  l’île  Swan.  Le*  11 , 'à  la pointe du  jour, MM.  BouiiLAN-  
 GER,  FrEyciNe^  et  SV^Cricq.  furent  envoyés,  au  -cap  Poi^nd,  
 pour  en'fixer- avec  soin  la-position/ Le  12, MM-  MAURduArRD  
 et BoiéllAnÇer  furent expédiés  avec de1  canot-’du "Geographe, pj|ur  
 retourner au  Sud -cbWplétéfJa reCônoôîssa®éi?aÉ-l.a partie  de  cjpte  
 compksef^ntre  l’Mte'Swan etl'a pointe  dii«Naturalisfe'yoù ils avbffent  
 terminé  L - u f s '   relevemens. -EnfinTè  13,  à  huit  heurestmt  derfff'du  
 sdir, M.  Fàurè  partit  dans  le  'grand- cahot  d\il*’Natw^/iste,  pour  
 aller Visiter  la  baie  de Kent  :  M.  Bailly  raécompagh'dit;^* 
 -   .« Le  i4->3,  dit M.  Freycinet,  « les  vedîs-ayant  passe du FF' E.  
 »  à  l’E.  S.  E-. ,. &é  mirent  à  souffler,  $yép 'miêlVçife ~ vipllii  
 sFl’inquiétude fut générale sur lé^sf^rt'des embar'catiôns qui^énownt  
 »  de  pfftirt:'"f>‘ientot  il  Àous- fallut  cfaindre- pour  nOù's’pïpmes.  
 » A   quatre  heures  du  soir,  le  câble  de  bâboud* rOmpit; (oif^^ssa  
 P  tomber  àûssitptVl’aricre  de  tribord,  en  esqflbjfceft* 
 »  précautions  dusage,  c’est - à - dire , '  en fÉp  -servant  dé  ; b()>sse§  
 » cassantes  frappées  sur'le  câble;  mais  à  peimf/â'VîOns- non»1égale  
 »Més'suL,  qii'e* ee^câble  rompit  lui-même ; 'Ct  dans -un ‘iif'Aant  deux  
 p  de’ nbs/grOs^sés  ancrés’  fprent  ainsi, perduês.'Il  éY'fvoitlipas  a  
 »  différer jm instant ; il  fallut  appareiller et* fuir précïpîtgmmènf cé  
 »  dangereux  ncjouiliage,  malgr"ê"les  périls  auxquels  -flous  lirions  
 ?»  ïîos -Ciâdots“en les abandonnant. La tempête se prolongés, jusqu au  
 ?»  18  mai%; et durant tokt'éë temps,  nous ne céssâmès deifoùvqjyer  
 ?»  dans  le.détroit,  lé -capitaine Hameljn  aimant  mieux  courir'des 
 »^chances  h asar d euses, -que  de  laisset périr .-ses  embarcations* dont  
 3»  les Ipso ins lui  étojen-t  coppusr » 
 Dans, la v-ijournéfe1  du  18.||&es *  embarcations  étant  venues  le  
 -rejoindre ,-M. -Hamelin  se  rappmcha  de Waterhdiise' pour y  chercher  
 fg-,4(Mogeaphe.  Cette  déma'r.c-jae^ayan-t  été-; saps ‘ succès,  il  se,  
 reporta  de qouveau Sur l’île'S^vanj afin  de d-râguerises ancres; mais  
 il ne put, malgré  tous;s«|s$Mn<§i  en.retrouver au,cune -trace / alors,  
 ilè|>,rêé(|lut‘à CEp|slf pendant quelques j©Ws!à f  Ouverture du détroit  
 de|Ba^,  se  proposant  d’al'ler;^p§uite<'chercher d'iréctement au.Spd  
 lt$Gépgraphe ;  qu’il  avoit  f;bufcç^;;les fraisons , pdss%jes rde(#roire; y  
 être  encore. Maisjavant  d’y  retourner  avetiliii,  hâton-sj-mous  d’ex-,  
 p 1 ||e r^ p   résultats  iiit.ériessap.s  de  la mission  de M-  Fausre  aux  îles  
 Fnrneauxf';iSon  compagnon,. M.  B a il l y ; nous  en  fournira  tous  
 lê^ilétails;..'v'îll& 
 pédiés'l^omme ndus1 l’avons dit précédemment,- dans ja soirée  
 dü||Ë 3 mars, pour: allerA|eiS^|i,nortre  la Bàfie de Kent,  située .entre les  
 îles; Fürneaux,  l’île  Clarefe  qf^fe^résWvatiOn, MM.  FjAüRE  et  
 B a$lllY>naviguèrent  durant/tiutèdlamuïtï-aü anilieu'  des  brumes.  
 Mfelendemain-,  en  I^av®aiit  pour  gagnerai a  dernière- de spÉilies.«  
 tlf perdirèjitA^eur^mât <de  misaine,  q|^fut' brisé  par  la  fôrce  des  
 vepts„;  favorisés,noutefois, par  ïàp  forts  couransjj dlsdatteignirent  
 l’île  sur laquelle  ifsf.Se, dirigèrent!  \ 
 afeft'L’£lf+*Pfeservà(wny  ainsi  nommée»,  dit* M.  Baill^®« de  sa  
 »»ysitÿiati'oÈi  à  l’entrée^,de,  la  baieéde  Kent,  'qu’elle  protège Contre  
 » i ’§s. Vents; dOueMfïëp't- entourée ;dlun  grand  nombre.de  roches  
 «fèt  d’îloteî^M  défïretrarte  à  des  Phqquès  sans  nombre. 
 »-Elle-même  p’est  autre mjapse  qu’un  large  plateau  granitique,  
 »'dLevé  de  100- pieds  enyirbn  au-de'sïîis^ du  niveau  de  la  mer  :  la  
 »  c&te en.-est-presque  partout  découpée^èn Une  infinité* de  petites  
 »  âpses  sabipnpeuses,  mais ' devant  lesquell^^on  trouve  un  grand  
 ».nombre  de  roches  où  la  mer  vient  briser  | ^ c ’-fureur,  -et  qui  
 »-semblent placées  tout  exprès, pour interdire l’entçéé<do Cf^ anses 
 PI., I iis\,nS 4.