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 terre  de  D iém en ,  on  â  pu  von  que  non-seulement  ceux  de- l’île  
 Bruny  appartiennent  à  la même  -race,  mais  encore  qu’ils  passent  
 altematrvemènt  de  lu n e   de  ces  terres  sûr  l’autre.  Il  est  probable  
 qu’à  l’époque'  de  notre  mouillage  dans  la  baie  de T  A ven tu re ,  ils  
 se  trouvoieilt  sur  la  grande  terre;  car  nous  ne.  pûmes  découvrir  
 aucune  traçe  de  leur  séjour  actuel  II  paraît  d’ailleurs  que  -cette  
 portion  de  l’île  Bruny  est  moins  fréquentée  par  eux  que  celle, qui  
 est  opposée à' là  terre  de  Diémen  : rce- qili  m’a  semblé  proven»; de  
 la  rareté,  dans  la  baie de i’Aventure,:des,grands Haliôtis,Mes:|jros  
 Turboseb des  largesHuîtres  qui'font la prindipale nourriture dfces  
 peuplades» En revanche »  elle peut, durant >tëété,  lorsqwoAeS'S®^?^  
 du  canal  sont- tariez  leur  fournir  toute  l’eau  dont  ilsç ont  besoin.  
 Mais  revenons  à  la  suite  de  notre  voyage.-à; 
 Après avoir doublé  l’île Maria par  le Sud ,  nous  vînmes,attaquer  
 l ’Me;-SchôutenV dépassait,:  dans  la- matinée  du  pÉ  détrô-il^du  
 • i.'s , Géographe»  le  cap D ^ ë r a ö o r fo  cap  Tourville,  & e .,  nous^f^ï-  
 tâmes-jusqu’à la hauteur du Cap Lodi^ekerchant à nousrapprochér  
 du  rivage  pour  en  reconnaître  q u e lq u e  points  qui  nous  avoient  
 échâppé lorn^èe  notre première  ^oute Je-Torig-.de  sotte.côte  Mnais  
 déjà Ges Yners orageuses n’étoient plus  tenables':*? ch aque  joux.rame-  
 noit  pour  nous  les  ouragans 'et- les. tempêtes.;-  plöngés  dajag^pne  
 brume épaisse, nous avions peine à distinguer les montagnes  lesqduç  
 élevées de  la  terre  de  Diémen ;  et  les  vagues,  de toute ^WHtyr-hri-  
 soléntiâvêc  fureur  contre  les  flancs  granitiques  de  ces  rÉQHt&gneS.  
 D ’un autre  côté,  le  tonnerre se i^isoit  souvent  entendre;  et^-idans  
 >  la  matinée  du.  3  juin  entre  autres,  il  tomba  à  diverses:  reprises  
 beaucoup dé  grêle  très-grosse;  double  circonstance  d’autant pj4i|s:  
 r  singulière»  que  la  saison  et  la  constitution  actuelle  -ded’atmos-  
 phère étoient moins favorables  au développement.des phénomènes  
 électriques;  , 
 Cependant,  le  nombre  de ' nos  malades.-augmentoit  d’ùn - instant  
 à  l’autre ;  chaque  jour  l’océan  dévoroit  quelques:uns  de  nos 
 malheureux- 'compagnons T  déjà'  nous  ne  pouvions  plus  virer  de  
 bord^Sahs:.'- que: tout  l’équipage  elb-éèt foécè's-  de 
 yeiflesnet de  fatiguésvàcheyott .d’épuiser le  petit  hombre  d’homiaes;  
 valides  qui  noUsifesboïent. 
 De  2  et  lé*éèiçps  deVintf if^m a u v â i^ ‘^es:Æ%dfèes  âè 
 siiocédoienï 'sans^^teïmipîion ,n e f^ s “rafales  sjotaffioienî  avec une  
 -Violence  que  noàfe-n’à\®B^îp^TOÙnue  jusqu’alors.  L e   ^ ’durant  
 tour-fo^jour,  le  temps  fut*rtelfement  affréter-, -que\;  qdèique accoutumés  
 que  nous  foèsfoï^âjdiî,'fiÿf^#'dcâ'>tein"{^^^^1^ltJîé''deri!ière1  
 nous  &   oublier! tfeu?&e#ACldll^^ qui  l’avide nt  Jamais-*’ les 
 rafalesi'uWéioienr suivtà,  avéVplus  de  rapidité ^jamaiMfe^dgùâs  
 nefi^étoient montrées plus  tmmcltuecÉ^§ : notre  navire ; heurté, par  
 eilsësjà chaque  instant,  semblo-it pîét a  s’entrouvrir sèàfe four éhod5$  
 en  un  èlinM’ceM-,  la  misa-iÉié fur emportée,  tojâît-'ïiotre  basfilijgà-gé  
 tlefedcscous  lé  vent “fut  arrache,  nos  ancre«;' rritnae  fdJhrcdtt  ctre  
 enlevéé$4fes-bossoirs ^malgré  la  forcé  des a m a r r e s r e t e v   
 noient;  ri-fallut  les «sars-irCde  nbweau^ét'fes  dix hommes quiWoüs*  
 revtoifentencore  de'tout l’équipage y furent employé!*!®' plifs-grande  
 partie-da  joui^P'Oùte  ia  nuit,  laf#e&.pêtebséljskblô'n^aipEar“dés  
 bourrasques  pllif^Suivie^'et'  plus  furieuses  :1a   pluie-tomboitfpat;  
 towens ;  la mèç’étoit  creuse,  etàtous accablo it de  lamé’sdend'rtnési  
 leibscurité  ’'per-mettoiéià- peine  d’eüéèuter  feSWmànceuVreS^ffes’^pius  
 simples;'tout  l’intebiéur dumaVire'-étoit  insoïîtté  d’eâufdê'5m.ér.  A 'H  
 Quatre hommes vènoiént ënllbre-d'entrer àï^éfpitai ;  d n’emfàftoitv  
 plus  q-ue-sk  en  état  de^'se  tenir>*sur;dè -"^ibrit, iet  lès  malheureux '  
 tombaient*eux-mêineslffê fatigué'et  d'épuisement;  'DéifS^les-’ent##'-*  
 pomsf^encombrés  de malades,  re*tentfès'êïén.t  défèWs  dfeîé-M-é  dou-  
 lete  :  non,  ÿamaiSdun  tableau  plus  déchirant me^’offrit  à  l’imagination. 
   La consternation générale àjbutoit à toutéffân horreur..  .  '  
 N®us '|étionSêsur  le  point  de  ne  -pouvoir  'pïus\ nous'vdirigér.- '-au  
 milieu  des  flots  en  courroux*-:  dés  palans étoient  frappé#^ toUsdes  
 htas- clés: manoeuvrés^  et'maigre  ce^seoOurs  des^mâchiftés/à pesté