
 
        
         
		latitude et au 6 4 -e dè-Iongitude Orientale. Du  ÿ a u   1 1 , nous" eûmes  
 constamment  un  temps};sombre,  humide  et  plu^h^-'produit- et  
 entretenu  parlies- vents  du'N.*E.,  du N.  éù'duÿf^. N î O . ,  qui  npus  
 amenèrent  enfin  un 'coup  de  vent qui  dura  trois,  jours,,  et^durant  
 lequel• le  ba^mètreb’ahaissa^dëi^-lignes.-  La  nûitxlu.p,  sm^taüt,  
 fut  mauvaitlf la  nier  étoit  excessivement  hou|feus^to,;g^®^se'j|ps  
 vents  souffloient  par  ràfFaies  impétueuses-,  et  fes  averse's fse^sucne^  
 dèrent  rapfcfè^énf jusqu’au  lendemain -midi. 
 Du   11  au  15 ,  noiis- 'continuâmes à. courir-sous-;le  parallèle  de  
 33°  de  latitude  environ,"fë  baromètre bsépsoutenant deÿ 28^4^à  
 2 8p  51,  e t'le   thermomètre  -s’étant  abaissé^Succéssivement  du  22.®  
 jusqu’au  '12.e  degré.  La  température  de  I3.  mer,' à^sa*  /sufial|b;  -se  
 trouvoit tant-  soit peu  supérieure  à‘;eêlle-de l’atmosphègê 
 Du  15  au 20, nous fîmes également peu4 d’e^hemini^ersdè Sud,  
 n’étant etîéôl-ê^cê dernier-jour ^éjuê^par  3 ^^^isidéjà^n^SipIfeV  
 gitùde étoit de  1 ôéfî à l’Est du méridien de Paris>,S}bo'nséquemment  
 nous nétions plus  qu’à  1^0  Jieuè'S'-énviron de  laJpointe @f©bçd,eHCa-le  
 d e   là  Noàvëile-Hollandé*;^où  notre ^Commandant.- avoit' $$ïofe  
 d’abôrdër: 
 ^En-effet-,  la  longueur  de  notre  traversée--d’Europe-dansHfTæide,  
 motre  séjoür à l’Ile-de-France, plus long àttssrqu’il  ne  d e v^ S e S ^ ,  
 nous .ayant  fait  perdre  une  paitie  de  la  saubn  fu\’oïà'bk"*a*nos  
 travaux,^ notre C h e f craignit  dë'sê portérVefs' ia'terré  é ê  Diémen,  
 e t'r^ ôlu t 'de  commencer  son  exploration  par  la  re&o'nnofésa$tee  
 du  N.  O.  de  la  Nouvelle-Hollande, 'réservant  pour  le  printemps  
 prochain  \a,y campagne  du-Sud.  Cette  ^éferihin'àtiqïi'- importante  
 nous  fit généralement  de  la  peine, parce  quelle-nétoit  pas -rigoureusement  
 exigée  par  notre" position  actuelle ;  là  saison ;  quoique  
 assez, avancée déjà, ne  l’étoit  pas- trop  pour  nous empeçhëî, d aller  
 doubler  le, cap  Sud;  et  comme  de  ce -point  nous  avions»toujours  
 à: remonter  vers  les  régions'équatoriales,  il  nofiS'Sembloit  prudent  
 de  respecter  davantage  les  instructions  du  Gouvernement,  que 
 nous 
 nou^-santens  êsrrç  lecré,%ül^tesinaéd|iaçiQn^  1^ ,plus  savantes,,,et  
 dès  h u f f i é t c n d n e s J . .  .s  On  pourra  voir ,  dans  la 
 suitêî,Jfembid^cÊ premiencliàpgement dass-l’ordre de  nos  travaux  
 en4 pr 9 d djlnt  rsi^S 
 Du  «*. mi  dè|iff^ontinUamè^ a  no|||^3|a|)j)r;ddhen de  la 
 dorr.  du*.c ontinent  qup  Bi^i||yçnj,ons  .explorer ;  nous 
 '^rfwons^cepo'hdant e « | r e  à-,plusse  aQ$.heMsL|’et  dpjà  tous,les  
 in&t'uumens •^ ^ S M & M m ^ ébrojtfeient  l’mfxdé^Màfe, son jpisr*  
 hâgelbém effet,  pendant  là  prem i l l l  pàriiéidét n’otre  navigation.  
 j’a\^,is\O^St^^que^Ee^\UTjts^.d’Èb|f^bt^in>J^)nVtamment  très-  
 humides;  que  oujopjp ds,étoféàuattOmpagp Et|t  biurnes, 
 $k  vroJefidèp ‘s .toü^s^-4.Vù‘nvenÿa^ orent 
 i^eft>4une;'marG^.fe  anàlc|^gÿà; l’état „oie,}  làm ij^ fu   Par  des  
 mlme%»gntsî; le   t h e r m o i r W t t ,l’h-\ gaîôn®Ærc\, marc-h91t. à  
 la lUàftu^a-tioin,  le j m ^ e w i e b f ^ b a i s ^ i t v d a m p e i n e   
 nous  Bmçisijti o via araes^abptc s.pur  la s^ p d lc -H o lla n d e ,  que  ces.  
 venés|«iq<^â^pduyôisent piu$4réÉfe- Parvenrr.-q^À.Jàraversah-t*dënrë  
 f^ M ^ r r e   d-ans.-sa- plus  grande  largeur/,  semontrèrent?  tohi-ufe; 
 que  je  uei*is 
 d’Ind|qui|g|î Sons»leuïbnflueriçe,  ra^'pspH^reMj%j^jp.ure ev 'smejkie,  
 i’’hÿg%mètre mdiquoitfimndiminutiofi o r o -^ ssiéMd.à |’pumidi$|*  
 l^harànfèKre- <àél(àlo»k:'. lekhermomèt»re<seulA M u t enoit à une  ,tem-  
 pérat^réréga»lj^p i|^éme^plus,fartai su>rprtisJ d’un -changemèni|a&ri  
 rapid^âpssi^sç^mpièt^dansd'a^marche  desoeL^nomèn^m^^rOte  
 giq.uesj’en méditai,  toutes  tou^ le f 
 démens J e t >^,crus< pouvoir sén  ‘cbhxéquene^singuhère*; 
 que  la  partie  de  laiM^uvelle-HolIande^ltoiious;jalli()ÿMaÉ(oj|der,  
 deypit être-en général un px.ys^bas /. dépEurYU de* MuleS-rn^ontagnes,  
 de  forpts  profondes^jde : grands  amas  ou même^ de  grand||,CQurans  
 d’eau.dôme.  Il  niest  pas  de  mon|luiet - d’èni®^ ^ci -'dmu  tous  les  
 détails  du Mémoire,que^jo-rédigeai  pour  lors^iuriceSe mat|&é;  d  
 me  sufijra  de  dire  que  le  Commandant,  Igstronome,et  touf^eux  
 tome  1.  I