
 
        
         
		»  répétèrent  eux-mèmes  en  pou'ssaift  de  grands  éclats: de  rire.  On  
 leur  cria  encore  plùsîeurs  ipots  François,  qu’ils  prononcèrent en  
 3>’"se ïégïïrdant  d’un  air  interrogatif,  et  toujours-  avec  .beaucoup  
 »  d’ex"aeYitûde  e t ’èn  riant  aux  éclats  dès  mots  qu’ilsiprononcèrent  
 »  lÆrniteüxVfurent  :  ©ut,  non,  viens  ic i, <27wd;r,eQpIusieurs  autres.  
 »  Quelqu’un  leur  cria  :  Pourah  [aHez-vous-en;  i-aissez-no|%]j^a  la  
 » maniéré  dont  ils  saisirent  ce  mot  de  la  langue Malabare,  il  nous  
 »sembla  qu’il  leur  ét'ôit moftjs  étranger qued|s  autres  re ven d an t  
 »  ils  ne  firent  aucun  mouvement;  l’homme  au  défLpooupoit  tôu-  
 »  jours  soii  poste ,  et  n’avoit  rien  déposé  dën’son  air  martial--.et  
 »  dédaigneux. 
 »  Voulant  tenter  enfin  le  dernier  moyen  de  concilratrion  qui  
 »  ndus'  restât i-qè  m’avançai  jusqu’au  bord  dit  rifage^ je "déposai  
 »  rares  armes  à  quelque  distancêVen Tes Montrant'  aulraaturel  qui  
 jü stiivoit  tous mes  mouvejùens-*avec attention. Aprèppela^je  m ap.-  
 »  prochai  de Mi;  portant  un  rameau  d’arbrêdsifhaque  main,  et-^ë  
 »  traversai  dans  cet  état  à-peu-près  la  moitié  d e d a   distan^qu^  
 »  nous  séparoit ;  alors  lui  criant  :  Taio  /  taarfyxai,  ans5*]^mo^i  
 »■ fconnu  desTtabitans  de  la  mer  dfi  Sud'; ^||Tui  fisfetoUgries  lignes  
 » que  je présumai pouvoir lui  inspirer quelque 'çonfiancëi^mais^t'out  
 »  fut  inutile :  £e  -Sauvageisè  rètira  tant^Mrt^peu  devant-^mGâdsjes  
 v  camarades" se  "hâtèrent  de  le  rejoindre,  en  noüs=*menaçanude  
 »monvéaM  De   notre  côté,  nous  réunîmes a^iiÿsi^nosTnvitation^t.  
 » nos démonstrations  amicales,; nous-'déposâmes  nos  armes,  en  les  
 ».remplaçant  par  des  rameaux  verts,  par  âè^mouchoirs,'blancs ;  
 » ’rien  ne  put  triompher  de  3’obstination  '0§s  ’naturels  "àiin^s  
 ».repousser.  Ôn leur'fit voir  encore  dës  miroirs,-de-s^rassades; &c. ;  
 »  on  hk  leur  offrit,  en  leur, fàisantTigné. qu’on  alloit;sen  .aller  
 »  nous ,nous  xetirâmes  ;efiect#ement.  La  cifri-ô'sité. en  détermina  
 »  deux a  passer  i’èau/celui  qui  nous  àvôitfdèfiés,  et  un  autre, très-  
 »  remarquable  par  fa  couleur  fortement  rouge  de  sés-  cheveux  et  
 »  de  barbe,; ;ils  s’avancèrent  l’un  et  l’autre  avec  précaution, 
 »  ramassant 
 »  ramassant Jes^fjbjets.i.qu on  leur avoir laissai,  notamment un très-  
 »  beau moujefioir,de poche, qu’ils déposèrent,de suite ,„sâns paroître  
 » .eA^^mçbte^mQmdrè.  C e  *fut;dè  sauvage ,^ux  poils  peints  èn  
 Pir-ouge,  q u i-re n ^ n tra d e   miroir:: surpris  d’y  i^oir  sa^g u rq ^   il  le  
 »^jet-o.Uirna.jbr^Iquement ;. -aaa^ais,  n’apercevant, çieji d e   l’autre .cô té ,  
 »  il  terrç„akg,CftUn  air  d q d é p it e |p a r u t ;pfiis. animé 
 »„que  jamaisjjd  nj^nous  avoip,nas  en co re, menacés-,  d’aus^i^bonne  
 » «grâce^kie- ;-veux ,j d irè^ayfë&au tan t. de^ fureur  ej:  dq J vivacité.  Le  
 » .CapitainetDAJVbEuMJiè:ür--fit^ oiV ,al&^ une  tabatiqi e^rpifgt^cçj}  
 »jaspqct^e^cita, parmi  Éeâ ,hpmm es  up^toPiW^çmentj^hiens  sensible  
 », de (Surprisn^quhis^manifest^gmqmç  par punetd p ltéi .exclamation :■  
 ^ |1  la jeta,à-celui  q u k ^ f e o nypit Je tplus,.AÆâf  et n o u j i e c u l   
 ^M%nes;pour. lui  d o n n e r ^  v-fa&fii|^é ;de*. Ja;,|rM^^|eç|/"G^quil\ fit  
 tnajs^à^pdWisif^ l1 iuupmgard, „qui *J,esb. Wstet ^Msigéstps  
 .p  iuppagans,. re^fmm^nçèrqnKav ^  la anqme  
 t  i »  N (uis.s'no.u->.4i oru-\ ipj's rdliorsjj t-pi  Ic^ni/mo ij.riam  quidcsisau-y  
 »  vages,  et  toutes  nos  tentative«’po$r h  n ^ H i  i.  I(|ik,  i oïl-.  
 » \fian,ce, n’aVoientfsemv.i-.quavrc.doublepl&^&auda€e ;  elle, é tp it tel lt’ ■  
 » q u ’il,  fall.oiu-Qn précipiter .notre , retraitj^ ô uuiaii|g4-fem  .Blacésj 
 »dans pne ■semblable^yternatiy^mous;p©iUsmge^âm.eS;de,réiomdre  
 »■ ldm^arcat i on ^d^nsj. laquelle 
 ^sdj^âgcs^-ç^sa^s&eBm^^r-im^dm nousyAuqùddtèrÀ f e u t^Afre  WÊ  
 g&dc j pan dpi e il t- il s pas autreLc-bpspn pc uUétir.e^ au ^qtdfepû-d 1 s *imj)a-  
 j^ e n s . d’examiney e s fiches pisésens.- que n ob4 |  enjciga de\l^,^ % re^  
 #i^^.-es|sàûy;agf s^ a ^ ïï qui  ho,usj efimes^afFaire ^ dans-^^^sicircons^  
 ».^tan^Ë ’teétoient -.absolument, n u ^ ià   IsevoxntwjhJd’un; manteau,de  
 «>peau  de  chipn»t®ndde  kapgumo  quc.Gtjùvrpit. ,lt sr épaula i  de  
 »  que'lqijgs^uns  d’entre ..eux- :  dlautleSij.^ é ient; sëulerèen t  les;.pa,r|ips  
 ?5;naturel-les4yoilées,  et .un&ç&pèceKdg^çèmtmm âmoufeiijÆslrèiris.  
 P^^lusjpurs éto ien t  tat<m^|fctous  nojtts^baruæMut  d^une, taille, ordi-  
 Pj iÿiirq.jpu jlgême  médiQ^ekl jetmy fe e ry a -L d .iluu  uu-'desi'fiMtmc^  
 ÿ ^ e l^ j^ Jjie j^ p p u rrie s. Leu^ qouMuum’a p à ru d ’un nombeauhoup,  
 toi4e  i .  . " ■  ' d " ' ,v’: