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 dévouement, lui  étoient  connus,  e t  il  lui  commanda  de  partir  le  
 lendemain  à  trois  heuses  du  matin,  de  se  rendre  à  tcrïe  avpç  die  
 nouveaux  secours,  epsur^tout il Lui donna roxdruÉdtmel: de forper  
 to u t  le  monde  à  se  rembarquer,  dans  ie> cas. .où  la  chaloupe  ne  
 pberroitpasjetnevi^eleVée dans  |e ;^ u r . . Celle  du  AWwrtf/Âm’,  sous  
 }e  commandement  de  M.  FreyoïnéÉ  jeune  re§ut- une  mission  
 analogue,,  et  partit  e n  meme  temps  que  notre  grandi  canot./  >  
 T o u te  la  journée  du  8.  se  passa  dans  les  plus , vives- inquiétudes  
 à  bord  des  d,eux  navires..  .  ...-  L a  mer  giossissoit  à  vue-  d’ceiF;  le  
 baromètre  s’abaissoit  de- plus  ên. plus |  les  vents  draîchissosient -  et  
 l’horizon é t  oit chargé  de  nuages-sombres e t pesans;ie  canon droit 
 d’heure  en  heure  pour  pres^T:  le  retour, ^s,:embarçations....... 
 Enfin, sut:  les .dix  heures du soir ,» nous  eûmes  le  plaisir  de  les voir  
 de  retour  l’une  et  l’autre.  Tous  nos  compagnons;  étoient  dans  
 le  mêjmé  état  déplorable  que  moi-meme ; >.etâ teLavôij;  é té  fëffët  
 de  la  nourriture  surchargée  de  carbonate  de  soude, e t   de  l’eau  
 saumâtre  dont  nous  avions  lait  usage,  qu’on  eût  pu  croire,  én  
 nous-voyant, que nous'relevions d!une"ttès!-grosse maladie*»*.et qu’il  
 m e p a ro ît  hors  de  doute  que  queïquesfjüurs  de .plus  .d’u n  régime  
 devcerte  espèce,  auroient  sn& pour  nous faire  succomber  tous. 
 .  Indépendamment  de la  chaloupe, ©n, avoir été1 contraintd-abandonner  
 sûr  le  rivage  une  trentaine  de-fusils,  beaucoup;  de- sabrés;  
 de  pistolets,  deux  espingoles,  un'  baril  de  poudre,  beaucoup<‘de  
 cartouches, toute la voilure  de  la  chaloupe,  tous  les, cordages-» -les  
 tonneaux, les palans, les caiiorïiês,  apportés successivement pour la  
 déséchoner,  outre une  petite .quantité de-viVres,  ainsi  qu’un  exçeF  
 lent chien  de  chasse.  Mais ce  qu’il  y .eut  de  plus  déplorable dans  
 ce  dernier  d é s a s tre c e   fut  la perte  d’un  des meilleurs matélpt-s  du  
 Naturaliste, le  nommé.Vasse,  de  la yilie  de Dieppe. Entraîné frois  
 fcis  par f p   varies  aü moment  où  il.  cherchait, a 'se,  rembarquer ,t  
 il  disparut  au milieu  d’ellp»  sans  qu’il  fut  possible  de  lui  -porter- 
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 aucun  secours,  oumrême' deïs’assurer  dei sa m o rt,  tan t la  violence  
 des  flèts-fétoit)  grande  alors"/ tant  l’obscurité  de  la  riurt  étoit  profonde.;! 
  Cep en dan t,  foutes^ lest* circonstances  se  réunissant  pour  
 rendré  dètté  moi?t-  inévélajMé'pvau'euîi  individu {de  l’expédition  né  
 Gonservoife le piusdéger doùteeaycett1 égard,  lorsqu’un  article  repro1-  
 duifdans-tous'les  journaux  Fran'çotfe-pvint  fixer d’intérêt  pub lie Lu?  
 le  malheureux  V&ssæ,!;  é t  rappelëb'd’es|>oit  dans de  !eoeur  de  ses  
 compagnons. 
 .'On^assu&oi't,  dans cet  a rtiè k ,  qîééchapplpfSomme  par miracle  à  
 la  furéUr  des  fiots:; VASSE,  aprè^de départ  des'1 deux  n a ^ p ÿ .V é to it  
 jôintfj aux-^aüv^êgês  'dé Cêtifeppartiê^Je  Witêï^e-  dWjh'éuwîn, avoit  
 adopté djpùfs'îrttoeursV 'appris *1 eut d  i 1 Kay Ore aMSP-passe 
 deux  oü %tOis'-ajrïs  avêjPeux ;  puif/skns -expliquer1 -én’rie n ia   ohOseH  
 onMe;; fa-isp it rencontrer' à-- t$©Ef»ou  «quatre 'cernés  É^itpffdans le 'Sud  
 defflpi  naiiftegë,  par  Un  -fia-tiriï'Sb't  Américain,  à*fb©rd  duqüel  il  
 a fo îf* 'êèë J -irèÿsti,  et-  quelque  temps ''£Sp’#ès''aï'iéÉ<é   ‘par  un Jeréi^eifÉ  
 Ab'glop*:  ôb'/âfiMtpit: même  qu’il' venôît1 d ’arriver On  Angleterre-;  
 OÙ ;-îëtefifâtNe* drë'i|Sâ'e|||fens;,  ilg'se%Wu\^^> dpfên:Uir1,> 
 'QuMqüfe  invraisemblable-tjuê'pûbêû è iffiè 'àvéntïifé d e é e  genre, 
 ti#üÿ-mê-.igrûÿUe^ïOèÿfendanlÿasideVoir/MM!  feY-'v^-p^F^RlbÛEtjfR 
 et  moi,  nlîgligrrVettc  rumeur publique,  et nous noU&éin prisâmes  
 d’appeler  l’attetitaon  d u  .Miftistèf&ÿsür  un dééé'nëiàent,  qui ^ |) u s   
 t’oùsi«ifescrappGrid, atiroft été"d’un  si  grand ihtéîef / i ’il  eut^lfeverif  
 table. MalheUréUsem'èUï», dëïtfe doudfe :êïsfeW~§è  trOuVe détru itep ar  
 te résultat des féchercfeesi ordonh|ela"Ce-6idgard> par Son E^beliéncê  
 te‘iMii$istre’  de  la  marine ;  tOü-^iefedétaiï^ dë- l’artlclé  concernant  
 notre  infbrtufté êèmpàgnën Aboient  âfe’oluiûeM^cosâtfQuVës; «3.!*.'4  
 fl«è#po'ür  ‘consacrer  sOn- malheur- et 'nOë  rP g f ^ “,  que -fious ayons  
 nommé4 Rivière  F^ir^'Cé’^ingnliëà/fenfoîieefflê^&t'qü'ê  fai  décrié; e t  
 dont  la  découverte devint  pô'uiKnbus  une  sptfrèe âirière  de  pertes  
 et  de  doùlëûrsf.  ^-</M^s%éviet^p]ïsi^  à; la fuite -ufe^daâgÉis que  nous  
 éprouvâmes  dans 'dette  funës-te baie du  Oeè^àpM.  •m