P Y R O S OM A .
pi. xxx, % i. - Corpus gelatiftosum, pigidmsculum j, Jiberu^^ mb^pu/fS aspsrptum,
subcpnicum, extremifpte ampliore ppertunt, vacuutu , aperturoe margiàe
intùs tuberculis cineto.
P Y R O S O MA AT L AN T I C UM .
' /Equfltorio Àtlanticum, greganè-pelagi-vagum , vividissime phosplh-
rescenSj coloribus eximiis tune effidgens , 220 R. calidioribus ocçurrens
in undis; 10, 12 , 14 , iC çentimetros oequans.
Déjà depuis long-temps nous étions retenus par les calmes au
milieu des'régions équatoriales ; nous ne pouvions avancer eh latitude
qu’à l’aide de ces petits ouragans particuliers! ces climats,
et que les marins désignent. sous j le nom. de grains des tropiques.
Le 4 décembre au soir, noüs venions d’en éprouver un d e s s u s
forts; le ciel, de toutes parts, étojt chargé de gros nuages ; 1 pbsou^
rité par-tout étoit profonde; le vent soufHoit avec violence'> et le
sillage_de notre navire étoit vàpide. Tout-àéëoup on découvrit,
à quelque distance., comme une large écharpe de phosphore étern
due sur les flots; elle occupôit un grand espace en avant de nous.
C e spectacle, au milieu'des circonstances Jjue je-viens d’exposer:,
avoit quelque chose de romanesque, d’imposant et de majestueux,
qui fixa tous les regards. T o u t le monde à bord des deux vaisseaux
accourut sur le pont pour jouir d’un coup-d’oeil aussi singulier.
Bientôt nous eûmes atteint cette portion emhrasee-de lÔ c e ân ,
ét nous recbnnûmes que cet éclat prodigieux avoit pour cause
unique la présence *d’une innombrable quantité« d’animaux qui)
soulévés par iêsHagu#, entraînés par elles*, mgeoient à diverses
profondeurs^ et paroissoient affecter différentes formes. Èn effet,
les individus plus profondément sjtüét, sous une' apparence plus
incertaine, présentoient assez bien l’idée de grosses masses de
matière brûlante, ou plutôt d’énormes-boulets rouges, tandis que
ceux
ceux quiÉÉf' distinguôfint sprfac|g dés'flots ressejnbloient par-
faitement à ^ fe^ÉM ^ in d r,e^ ^ fef® ïn can d escen t.
fSfèp’ëhdant r ô t i e s naturalistês'des deux#a$s&eaux s’empressoient
également poii^sM|îrocurer d e èps. singuliers-animaux. M. Maugé,
parmi nofll, fut 1& ^remièf\qui -p^r^int à les obtenir; il en retira,
dans un instant, mus- de ’{frënt^pd,. quarante ,■ sur lesquels je pus
faire diJ^eflt'ê%'©bs'^^fïôffsf^|dpnt j'h a is rendre|cqmpte dans la
descrjptiqn *de cett&ï espèce "intéressante.
ToSfe-* dès animaux*, ^ p a rfê f& ^ ^ ^ ^m b la^ ^ f^ re eux, pour la
forme,'la copleuï^la substai®c||§Ia j|wÎOT,%ë' phosphorique, né
m îîf^^ nt que1 par IpprèpobÊ^p, qui YârlÔle|i.t- d,e 1 o^macenti-
-ïpèltré's £3 pou^^s'^'à 6 pqiïcb|^ ie%||etqîent librp- et^oti retmis.
J'^'l£èur forme*,1qt-oit alongée, prqsqim^c^Jmdri.que ; dqp^ 'portion
antérieure étoit» plus^iOsse-èt perpendiôfpiremfent^ènqüéevpQe
large ouverturèscpfcüil^J^ai^wt voir aïsénjî’<Jnt font l’irlfÉ^éw de
l’animal, q u i t r o u v o i t tubuleux vidqî-smproÆir aucune
autrefl^âie. d’organe qu’utfnesfau $pcplairpprès-déhG!eqtaâ’tapis-
soit toute la paroi 'intétî^rê' ddl oqtt^OavigeP Un anne.au ydë, grbs
tdsMrGÙl.^^^ciïpôif;'Vfom le l’ouvfetturê anterieürevet
difninuoit ainsi de-jpré's^df moitiéolè: piaùa'è'tKèj dç cette
Ospysôde bouche. L’extrémitApostérieure, moinpgf'osse jïObtuse,
ne^prëléxîfOit^sIsôlument aucune trace d’ouverture, alors-même
qu’on rônsercVoitiÉlla jiç|ûp'ë.:
Toute- la suffa’ceClfÿtérièi^.e, de l’animal étoitj'iMrSfée -dp fgros
tufercul^.-alohgésf,:*t|îé.iaux',rplus fermes* que le ^ é ’stë de la subs-
tancë-|tpluâ„diaphanes^aûsst-, brillans et polis„!Çf>mme autant de
diamans ;%»’est là que se trouve leA siège principal de la phosphorescence
merveilleusedont je Vais parler1 bieiitô'U -Entre »c’eS gros
tubercules, on en» distingué'd’autrës'plusfçèurts/et plus obtus,
très - rapprochés4- entre eulxi, et jouissah%aussi de la propriété
phosphorique.
Enfin, dans l’intérieur de la substance elle-même-,-on aperçoit.,
Pl.XXX.fig.t, a.
TOME I.