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 couverte que de petits arbres rabougris, et dont îes-flanèss-abruptes;  
 sillonnés par de  nombreux  torrensf/vse- présentent  avec  1 apparence  
 d’un rempart basal tiquez-nous;,continuant es. de'nous enfoncer cla%s  
 la  rivière. . A  m id i n o u s   mous ; trouvions  par  le  travers-, du  gros  
 morne au pied duquel  s’étoiènt arrêtées.lés  embarcations ;du'.général  
 D entrecàsteaux. :  cette  montagne  paroît  formée  de.cduches  
 horizontales  dans  sa  partie  supérieure;;  sa  Hase ^cependant  fn’a  
 semblé  devoir être d ’origine primitive.  Au-delà; de  ce;gros,;iiibrhe,  
 la  rivière  forme,  il est;vrai,  un  enfoncement.remarquable |pgiais  
 bien  loin  de  tourner  brusquement  à  i’Quest,  comme  l’indique  
 la  carte. Françoise | ,  elle  poursuit  sa  direction  générale  Vers; le  
 Fjord. 
 À peine nous avions doublé la pointe formée par le gros morne,  
 que  nops  aperçûmes  un  nombre  prodigieux  d e , cygnes-, noirs Ip ,  
 rivière; en  étolt réellement  toute  couverte; nous  en tuâmes d^fize'  
 omquinze , et poursuivîmes,notre route, .jusqu’au moinent  où^npùs  
 nous.tronvanaes  échouésrsur  un  banc  de  vaseLet.d’herbage^ que  
 tous .nos. efforts  réunis  ne  purent  jamais no.us^faire  franchins:\€et  
 dbstacîe . imprévu  ne  découragea’.pas’M/ FREYCiNy^^feè’ïj'^i'J'en-  
 demain,  à  la  po in te -d u ,jo u r,.il  partit  avçc;?quelqôes(finîmes  
 Ipèniarmésvijet jfi8 . ipstrumens  nécessïires^pour  recohSoHreHt  
 relever mar  terre  cette  même  rivière -.qu’il désespéroit  de  pouvoir  
 remonter en canot.  Je l’accompagnai  moi-même jusqu au*,nië^ifent  
 où,  entraîné  par  le désir de visiter,plus  particulièreùaentri’intêrieur  
 du  pays,  je me  séparai  de  mes  compagnons  pour m’enfonceritdans  
 les  terres.  J ’arrivai  bientôt, sur.le  bord  d’un  ravin  très-profond  
 et  perpendiculaire  au  cours  de  la rivière  :  la  rive  gauche  enreto it  
 très^escarpée ;  j’eus  beaucoup  de  peine  à  la  gravir.  Tout presBe  
 cette  espèce  de  retnpart. naturel  se  trouvoient  quatorzè. Gâbanes  
 ou  abat - vents,, d’ëcorce  semblables  en  t ç u t a  »Ceux. que  j a^ is  
 précédemment  observés; :  plusieurs  feux Jbrûlpient  encore . devant  
 ces  cases ; et je  ne pus doutenqu’elles  venoient d;îêtre.aband<»|ées 
 par  Iesmaturéfe i,  efbaÿés?- sàn& doute  déè?.*coups  de  fusil  qüe  nos  
 camarades  tiraient fête  temps^enJtêhipüi*«feiî  p lo n g e a n t la  rivière.  
 Au-devant  d'e^oCs^éalbàhes'  sè/A&ou Voient  plùsiètfrs' o^sèfnëri's  de  
 hanguroosm'kd’oâfekiiX, -quelqueilpterres plâî^^châudé'ÿ'et grosses,  
 -suÿilesquelleiol me  parut  qu’on'aiôit  fait  griller  fa  viande ':  f f   
 recueillis enfin» des^haebcMlIt  d?é|§ido u tekuXÙàvTàsâ-ge'*d e&< nabuteis^  
 Ce|f|f@#it  toàfÿsi'tïSp'lement  dès''écïùts^^liu^^*^nMkhs’  volumineux  
 d’unete^ç©d^ié4Trànf i ^ ^ s'^^d«lrè's^M4!#p,iâont f|É  habitant sê  
 sewCnt^pOur »faire * lèur-S - |^àÿSé4tutêÀè^bùb<'ai§ùisl!‘%dl^î^agâ’i^i  
 Dans 1 lustone particuhèio de cè-ptüplê^/tdhs^cesidtTài'lJtsÀdprilC'  
 duiromt av§A?plus4d’tnt^4s; et  
 Tandis  qu'^jfliôfê reniô^ ^ 
 de^c®»eases;  j’entendis  fôut-à^èôüp  de’s AisiiAM^tdans'l^liirid  
 d’une  valld^^oisine  :  e'Zsans:;armes»A^^èj.s;hâtaiiAl0 
 mMIdignfer,  en p&ürSuÆvant'nneLrbuié  p d r a li^ à   la. rAiëtgflJp'hé  
 tardai pas à'me trouver attife d d’un'ë'-'gEo'iïsê' mdaa^^^^4^ ’A*grÿvls|  
 etldü^som’ÉtèwdeffïqùelleljAM^^ÉÎris  tout  Îi^dursrdèiiléf^ifîèrè  
 dmNord,  qui ;^ p rè sW o lr'fe ^ n ^ ra n ,d e ^ # b i d ,ël^allifeefperdrê  
 dans  tone  bante*  chaîne  de - mon%a^éeS^ qu- on  der^iivrolt  vers- le  
 Nord-Gudstv Au-d^;>-dfé^eS|]]ffbmi%è  plans  de  nmntagrÉ&Z'Qô  
 distpngiUOitfde^ pitÔiÿsriÆès-.étevê^dorit quelqùfes^nns:0|^*Té<iè''Mèffeîit  
 cl^^tSfeneéA^'de >glaces\OufdeioSl%f^ ils-letbientffu moînstffûne  
 bla«dieur  remarquable,; let  mlîhK'sÔtipçdh  àfcèên*êg â n f^ tîk n d è   
 plus  pariienlièrerneht.enGdr^^i# lés*observations:faites-  dans  lé  
 ^®#ge  de  D entrÉgasteaüx r desquelles . il: ré s^ feq n ^  pjusjëùé  
 <ksr hautes  montagnCsndWia  ie fléîd e  ‘©iémfen‘,%Ôns©rvCnt  leurs  
 neiges,  mêïne  au milieu  dfe^;pl-®sîSforfes çhaletiÉ  déTêiél;^ 
 Après avoiri joui quelqteempS'.du'.spé«^àéîé'â5gréâblé qbèfavôlti  
 sous  les  yeux,  jei.redescendjsvsur  le*-bord  d r o i t e  \ë  ï h à & ^   
 quatre  heures  et  demiévf étois  de .retour, àTjfendroit Ou M.  Frey^  
 ciket  avoit  laissé'notre  candfo,  sous  la' garde  d é  nritrê‘aspirant',  
 M. - Brue ,  e t 1 de .quelques matél&^i'.i's