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 confiance  dont  j’ai  reçu  inoi-im|me  tant de preuvës: généreuses  aux  
 diverses  époques 'de no taie  voÿagë>p  |  jjg 
 Pendant notre  séjour à Ténériffe,  le  baromëtYeîSè  soutint  constamment  
 de  à ' 2 8P  4 ll'ïé  thermomètre  àjbord  du  navire;  à 
 roirfi^te-^à: I midi; 'varia .de  i y l   ic^plet  me-donna^ ponr1  terme  
 moyen  cette  heure,  18;y°,  résultats  conformes1 Wceux  préeé?  
 demttient -Obtenus  par  LAMANc^étLlpâr;.M:”tABiéYAnBiÈÉfei?am  
 mêmes lieux  et  dans  les  mèmeS  circonstances!  .*• 
 De doutes  lîs? Hypothèses  auxqueilestefe* Cràditions^dës  Ancieris  
 §U?r;  4€s “CanarM* ont donné  liteü,  la  plus'sih‘gulièi^|tsarilf-doutè^el:  
 la  plus ''généralement  admrçevro’est  cellé^de  l’existence dmn  grand  
 fcétetinent  doht^élfes  auroient  fait'partie,  ;et  qui,  sous  îé?tnom  
 iïA fL È ïr fÎD E ,  auroit  tedcüpé'la' grande  mer;qui  sépare  l’Afrique  
 d’aVefc  le  Nouveau-Monde.  C e« e   opinion  n’a>„ pasr man%$®iWtre  
 soutenue  par quelques  voyageurs;  sédUifeéux-Ôêmespar l'autorité  
 de  Platon  ou  par  iê^;^opft^^'s^dé;;phisl«ffs. écrivamsdmoderfïés^  
 Des‘Vvôlumes de  compilations et deuri<t&tfë.rfs_ont  étéïjails^ur  sÊjçï;  
 objet ,~é't'dépendant  tes  véritables  pièces*’c&u  protÉâsiéA‘ ÊncfesSreuà  
 produire.  On  s é k  perdu dans’ les* Hl^lpfafiqns, dins  les bypotfidsé^  
 ü ï   lieu  de  comparer  la  constitution  physique  actufcüfi  
 dont yf l ’âgissôi't  de  fixer  les rapports a n c ie n s : f e d s td e ld é r n ië f   
 point  de  VAie  que  lun de nos  compagnons-de ^o^age, 'M^Ba il l y ,  
 à  cru devoir obsérver leè Canaries; èt discuter l ’iteportante'question  
 der*Eëllleftélîhie  rÀtlantide.nJe  taitf présenter* ici•‘’'test^bservatiom  
 intéressantes  de  ce  teinéralôgisfe  éclairé, - 
 « Plusieurs  écrivains  célèbfds,  dit  M.  Ba il l y ,"se-sont  
 x>4 ur lé  témcdgni'gede  Platon,  de "f existence1  de  l’Atlantide ;; la  
 »  plupart  de  ceux  qui  l’admettent,  se  s'ont  accordés  Y - dans  
 »  lés-  îles' Canariesf\désignées'’par  tes  Anciens  sbus  'le.nom  à’Iles  
 »  Fortunées,  dés  débris'der-déEte  terre;  qui,  séton  phisieurs,  n’au-  
 »  roit  pas  occupé moins  d’espace que -delupcOmpris entre lAfriftte  
 » tel'l’Amérique,  et  peut-être mèmè  auroit  fait  parttëde  ces  deux 
 >rrContinepÉfcen  les'  réunissant.  La  .chaîne  de  montagnes  désignée  
 ï>!îSjKrus  le'-nom  de Mont-Atlas, ; et;  qui'parcourt  la  partie  Nord  de  
 »  l’Afrique,  serveit  merveilleusement  à  appuyer  leurs .systèmes  à  
 »nce,négard;  car ils  feesvoyoient,,.dans,  les  îles  qui  nous  occupent,  
 ».que te prolongement.de-  cette-chaîne;  qui,  par  un  léger détour,  
 »..venait^è;  raccorder .avecèlescA^ôié^CÎil  ne  leur  en  jgoûtdit  pas  
 »  davantage  poür  rattacher; les^ îlesj du  Gap-Verd  avec  les  mon-  
 s» tagnes  :de  l'intérieur  de U’Afriquéi La  même  autorité  qui  iaisoit  
 »  confondre  ainsi  leSf Canaries:, l'esi Açores et  les .îles du  Cap-Verd,  
 »  auroittbifen  pu  justifier aussi  la  réunionpau*  continent  perdu ,  de  
 tà  toutesÉ'es» autres  îjès Atlantiques ,• telles: que  Tristan-d’A cunha,  
 »  Is’Âsfceîffton,  Sd-Matmétiÿla Tpfoité, Sp^Hélène, Nbronha,&c,;  
 p  car jdè-neiséroit  certainement;pas être -trop  hardi,  que  détendre  
 jusqLi’a y ç c s ;r r îp  rUè ‘dh vf(s^ Jmn del? d’>tins  terre jo{us  vaste, 'Suivant  
 »  Ife  'grandfpetre  dé 'Séis ,^ u ed ’Ash^êLÿq'LÿJbie^nsefnblé..  
 iY||%'T^bijr établir .des réunions aussi singuliqfes.et ttussi  importante^  
 »  onïjest  borné  Cependant,  jusqu’à céqourh à quelques  traditionr  
 V v^ u ë s   ,dès Anfâ^ns;j;on:  s’epïi  tfh'êtéïsuri- tout  à ’inspection  des  
 ^icaEtèa;  on  a  négligé  de' comparer  da  constitution  physique  des  
 ü prétendus', débris  de  l’Atlantide  e t  dês;noritinens 'auxquels  on  a  
 »  voulu  la  réunir  oii-Jassimiler.  C ’espce rapprochement que  je  me  
 » propose  d’indiquer  ici.'.n 
 •  35''Tô-usl lest voyageurs  s’accoMènt. à  nous  dire, que  les  chaînes  
 »  de  montagnes  qui  parcourent  l’Afrique  et  'l ’Amérique  sont  
 îWesîfeiïi el 1 ement primlîivl|ff quêtes-  terrâtes  situés  entre1  elles  sont  
 »; d’ovine,-secondaire  ou  tertiâirey et  quë  tes'.endroit^  Reconnus  
 Apbur  appartenir  au  dpmaine  des1 feux itoutesraitss,: sont  en  très-  
 jbpefk  pombfê^'éi^paratrye'ment. ’afe  rÂftfe  de^qéÿ^terreÿ. 
 % »  Il  n’en  est  pis  dé  i^eme^^p^!^p''Vé^anddçsl  dans  l’Océan  
 »  Atlantique j'tojdtcV^xtripiefW 1 u s 1 vc ut c fi 11 v.oicci 11 fqùeyj’ soit  quelles  
 prëseïi|ent  asoiéc^Sçômnic  l’A sc en s ion S a in te - Hélène ,  la  
 33  TriniteffrMadère, -&c.,  ou  c^eî 1 plyspjieht  réuniè^en  groupes^