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 conveîïir  aux  gros  bâtimens ,  .qui  auroient  trop' à  craindre  dès 
 Bancs de  sable  qui  l’obstruent. 
 En  réunissant  ces .derniers  travaux  de  M.  H.  Freycinet, ayec  
 ceux  de  l’ingénieur ^Faure dont  nous'-avons  parlé'dans  le  chapitre  
 p ré c éd en t,'ilré su lted é leu ren sèm b ie jr 
 ; /ûv°  Que  la baie’de Frédérick-Hendrick  se  trouve  efFectiyqment  
 placée  dans  l’endroit  que  lu i'a s s ise   T asman ; 
 [  2  ° Q ue   ce  qu on désignè .softs, le. nom de Baie Marion,  n%tïèn  
 quelque sorte que la rade: quise'trouve en avant de la baie Frédérick,  
 et à  laquelle  T asman  avoit négligé  d’imposer* un'ndm particulier; 
 3.0  Que  la baie Frédérick-est  absolument distih|Cte de  celle .que  
 la carte de D entrêcasteaux a désignée sous cë^iom ,>et quetngus  
 avons  nofis-mêmes  appelée  Port Buache; 
 i  ^.°  Que  la  baie  et  le  port  siptrouvent, séparés  par  un  isthme  
 assez  large  et  assez  élevé  pour  que;  dans,aucu|îe)';circon^ta^Êé,  
 la mer  ne  puisse  le  franchir ; 
 , ÿ.°  Que*,'  sur  ce  point  encore ’,  on.  ne  ’retrouve .aucqjpe  trace  
 du  canal  de  communication  indiqué  dans  la  carte  'd e l l  amfiial  
 D E N T RE £ /lST E AU X ; ; 
 *6.°  Que:celle  du  capitaine-Fl in d e r s .,...plus  exacte',  enfcc  
 qu’elle n indique pas; eeJprétendu  canal,  est-à son*/tp.ùrïdéfqc^eüse  
 par  la  position  quelle'assigne Jà  larbaie  .de  Fr^déricIc-Hen^Eilk,  
 laquelle,  d’après lé  navigateur Ânglois dontje^rleicorrespond]|oit  
 à  ld  baie  du  Nord  de  la  carte  Françoise  :  position  qüe$si^ajpien  
 seul  de  la  route  de  T asman et  l’inspection  de  saycartê auraient  
 dû  faire  repOu&àrifÿ 
 De.eette  reconnoissance  de  M..H.  Freycinet,  ib.r|sijite  
 encore que  la  carte dé T asman1«  celle -de'*M'ARic*csont, >sjjnrcei;te  
 partie  déda  terre  é .ëDiémen,  plus  exactes  que  celles  des  navigateurs* 
  modernes.  jgj 
 "iftêMés observationsil  suit  que Marion  n’a'r|çn  
 découvert  sur  ce  point ;-:ckr,‘, outre  qui!  n’eût  pas 'été  possible; à 
 AU X   TERRES  AU STRA LE S ;  .  -29.1 
 T  a SM A N  de„ reconnoître  la  baie Frédérick;  et  d’en  fa ire lep lan   
 que.nous lui devons! tansuravérser atet* conséquemment  sans  découvrir  
 la baïe Marion,  salroute noUis-apprend qu’il a modifié dans cette  .  
 .deràiètÊ''baie,:':  il  y:a  plusyon  peut;sê;'OonVaincr¥|?çn  comparant  
 Içsrtravaux*.  dé  T asman»  avecdelpiôtres»; ; quelle' plan  de  la  baie  
 dite  d e  M a r io n s  est  plus-exact*.dansjle^navigateur. Hollandois .que  
 dans;Ma r io n   lui-même.  Toutefois;l’usage  ayant  prévalu  sur  cet  
 ‘objet,  nous  restreindrons  le  nom  dé  B a ie ^E r é d ê r îc k - H e n d rm k   au  
 petit  port  visité  par M.  H.  Freycinet;-et  le  nom  de B a ie 'M a r io n   
 ^kppliquçra,  a  la'grande  rade  q4i^s^>Ÿ-dëyèl©p.^ep en  ayant  de  c£  ; 
 .port,  et quitte  trou^comprisey.!;ainsi  que nous  l’afdons, dit;ailleurs*  
 entre  le  cap  Bernier  aûvNjdrd.  et  celui  d.e ' Frédéri'ck-ffendriclc  au 
 Süd. 
 9.0  De  fensènible  de mps’  opération^4uFiîéè''point,  il  résulte  
 enfin  que/touté  la portion  de-terre  comprise e'ntrC'la baffe Mi|ngjbéfL i  
 le  port^Buachef,dk;baie  Marion> et  icelle'  de  Frédérick-Hend^Gfe-, 
 ^pstitu e *un,ë;  nôuvéife  prfeêqiîMrfe'* qui, yie^Side^Sud,  l^féat-t-ache  
 àbe'e|lé^deMT^manxpàr-fl|ifôthiTie  dfecriudarï.ple:s chapitre  précédent,  
 eulqui  fctfâ  ffe  tNord jfesefettd|feedtâuferuîsi3e  dé&la  tèrte  de  Diéttiên  
 par;1 le. i, dernied‘ïistKxne;ldontjj;e.‘ .viens  de  parler*  ;©ç®èfesdconde  
 ^êesqu’îl^yâ.’. laquelle no lis, ayons donné le nom  de  F r e s q k  {île> fÈ o0Êf;:t «  
 lier,  sèîëbmposê “de” ferres .hautes,  qui«sfe  rabaissent presque;subitement  
 ivëfs fêsdeflx^thmes^-ét^^&t.à'cette côüfo rma t iofcds i ngu i ière  
 qu’il  faut  nous  arrêter  uif  instant.' 
 En  jetant  un  coup ->d:oeil>sur‘ la  carte  de  l’extrémité  Sud  de  la  
 terre, dé Difemen,  on S-’Itônne, d’abord  du  grand  nombre  dusthmèfe  
 q u fvse. présentent  sur saftote  de-l’Esf:  ainsi,  l’isthme  B n u i^ ^& è ix x i  pi. i tô,n.0! 1,  
 <§FpNù'rd,  c c \\xi ‘& e -T a sm tiïtn  l’isthme  F o restier,, celui  de' Ï ^ M 'a r î d ^   ? 
 sont,  pour  ainsi’dire!, pÿ^âës  les  uns! suri les autres;  et <pops  en  
 #|tfodveronV bientôt  encore un  dans  les  prétendUe|^èfe^f/fe&/,£«, 
 4,es  navigateurs  qui  nous* avojiuiit-précédés- dans 'éfepl parages.  Tq'uk  
 çes'isthmes  sont  extrêmement bas,«étroits ;  e t,  par  une Apposition 
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