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 petites  baies  peecpnta:déra.hles,sans  aucune . apparence  de détroit  
 ou même  de  rivière.  Toute  cette  dernière  partie-de  la  Nouvelle-  
 Hollande.,  quoiqu’un peu plus variée de  site et  d’aspect -que  te-rpste  
 de  la  terre  Napoléon,  ne  paroît  pas moins  stérile,,  et ce  que.nous  
 enr  avons  pu  visiter  n’est  que  trop  conforme  à  cette  apparence. 
 Sterüis  profujtdi  v-astitas  squalet  soit, 
 Et  foeda  tfellus  torpet -ætem'o'sîtu.  ’ 
 '  '  ‘Sr.V/. et in Httc'.fir. 
 Je  viens  d’esquisser  rapidement  le  -tableau  -général  de  la-  terre  
 Napoléon;  mais  de:)©ômbien  de  travaux--et  de  dangers-®’est-ii  pas  
 le fruit  !  A  deux époques différentes,  il noius fallut  visiffiter ôes bords  
 dangereux ; et  toujours les ouragans et les  te-mpêtësf'+tes hau-tsTpoads  
 et les brisans faillirent  causer  notre  perte  :•  deux-fois -nous1 tentâmes  
 de pénétrer,  avec  le  Géographe,  dans  le  fond  du golfe dttetaâp&rte,  
 et  deux  fois  nous  nous  vîmes  sur  le  point  d’y  -périr.  L e 1 Goesu-ayina  
 -seul  put  teÿmlner^ huit mois  après,  cette  ree-ounofosâtaoe.  Le H   
 avril,  sur-tout, fut marqué par  les périls les plus-imminens sjtiÉâftlis  
 de  rafales., extrêmement  pesantes ; noûà fum^eëdt-ràints / -pendant  
 toute  la  nuit ,  de  louvoyer  dans  le golfe  de-fBsf,  ri’aÿafit  -souvent  
 quê  quelques  pieds  d ’eau  -sous  notre-- navire  , - et  -filant |de  
 6  à y   noeuds*  La  nuit  du  19 -avril  fut  plus  t-erpible  encore.  Alors  
 neps  nous  trouvions  engagés  dans  le  golfe  Bonaparte  :  ies#ènts  
 impétueux  de  FO. S .  O.  souffloient avec  laplus  afffédse-* vio^-pp ;  
 jte  eiH  étoït  couvert  de  nuages  épais  e t  noirs-;  des  -torrens rd’#ne  
 pluie JBè|-ffoidé ,  e t  semblable  par  fiais  à  de  la  neige - fondue,  en  
 sonnaient  au  milieu  des  éclairs ;Hës  sautes  de  fond  étoté3fcft«eHe-  
 ment; considérables est subites,  que,  jusqu’au j°'ur>  lés- viremensluê  
 bords &rent pour ainsi dire continuefe-. Heureux, mille fei^îbÉùreux  
 d’avoir  pu  BOfâ-aousttaireYà;-force-de'travaux  et<d’activité,  aux  
 périls de  toute  espèce  qui  nous Assaillirent - duraitt  éeïiSaluit $ 
 Tous  cès  dangfe'cependant  niétëient  rien  en: comparaison  du  
 terrible  séorbut,  et  la mort dans nos rangs.; 
 Déjà-plusieurs hommes  avoièct  été jetés  à  la mer  ; .déjà  plus de  la  
 moitié  des matelots  étoit  incapable  d’aucun  service  :  deux  de  nos  
 timbnhiérs^'éîoretat  -séiids  debout.  La-‘  marche  d e c e tte   épidémie  
 étoit' effrayante..  .  .  Epcomment ned’eik-elte  pas  été !‘ Trois quarts  
 dè »bouteille  d’une  eSu  corrompUé taBmposoiïnt notre  ration jouté  
 nalièré':  député plus  d’un an nous ne connotesions  pas  le  v in ,  nous  
 nations  pas  -une seule goutte  d’eâu-de-vie ; -cesdiqueurs,  indispen-  !  
 sables  à  l’honime  de  mer  Européen, dÉdtép'cnSâèi^S  sür-tout  dans  
 dés  navigations  telles'-que  la  nôtre,  se  trouvoient  rempltasifes,fpar  
 tFSSs-'seizièmes  de bouteille  d’un mauvais  tafia qu’on'préparte  à-fi-Il#'  
 cTe-FrancteVi  et  dont  festmoirs’-escftavès dta tatette  colonie  font  Seuls  
 üMgeé^éiMslLif quon  nous-distribuait étôit  criblé de* i-aryes1 d’in-  
 sêBfes-;  ipüHS M>s  salaisons étaient  pourries Vf4â‘ns/ioufe< 1& rigueur  
 d^ cette exjÔëèsrOn ;‘Codeur- et  te -gofit?teru-étarèntéîtaltettiént-  insupL  
 pArtables',  que'f'é^matèlotedJs' plüséaffâ-âiés- tamoÉlbt mieux quef4  
 qdeLojl^tédtafÉîél tdôt^'4fes! angoi^^ld'â^  que 'SH^mangêr  céS 
 viandes5- irfe ctes^Tet^q^’enl^êstaSee  du- Commandant »-ils je t oient  
 souvent'  leur  ration  àHa»iâpï. Jti.  D ’ail 1 eurs,  plus  de  rafraîchisse-  
 mens  d’atafwtae.tas^èéteM et te s  'pon^plattapis^de  l’autorité.1, 'sisjfeitôçes  a   
 pOur  propos* à  allégér yfes-pri \'àtii<ôin^&^j,plus 
 pUfibfes^EtHles  plus  doulourdrosÆ^ces. c orîsolatioaaslmanqtaortei|tfàf''  
 t t   Immonde'.’’rîS»;  .^Strictement  même  ration  que 
 ma tel ô tsfTeStatafi'c iëis'tat des natural  pas mieughpa£t-agé$-  n 
 qtfeux  du-c©téples*maux  physiqtaesrèt'W'^^^'è^moratesélf^iiÿffl  
 'pTel-le  étoit -déjà  la  tfetèitéi t uat ion  de.âotgèiaaiàvire,  lorsque,**te'  
 jvfèiarvril’Jau matra ^  no^pa^Ëûftès  à'la  ,fi|é  d'ésbîles's SJ-l^ièærèwet„  
 IjfTrançcfis,  impatigfjf  (Jtaép^é-trer  cterfii|ë.  e lle s,  et  «iè$$$oudre  
 enfin  le  grand~pfoblèmteMe» l’inStégritéMe  tellS-Hoiip.nde  : 
 mais  vain’emebt'.'npu-Si .renotaVeitapés  nos  tentatives ^pendant  huit--  rtv.fi  
 jotair-s  de  suite  f$  les  ouragans^  ddltteffialmes-;e#ii^bôÙ!lSîil^®ous‘  etéî 
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