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 aùs$i;savant  que . modeste  de  'ce nom.  En fooiMnuànt jàèive  
 routé: le .long  de  la><#te,  nohS  arrivâmes  par hé  travers >d’un  piton  
 de forme Monique.:  il  reçut Ma  dénomination  de  Piton  deRcconnois'-  
 sanee, etlêdcap  le  plusvVôirin  celle  de. Çètp‘ du  Mont- Fabdr.  .. 
 A   cette  épcSpïe,  le  hafomètre ^é^fefeïfokxde  2$r>\^à.2.8f É*l>;  
 c’étoitda plus  grande  élévation  à  laquelle  nous  l’eussions jc»'B||rve  
 jusqu’alors : “aussi  ratmosphère^5fe.;trouY©ft-e]le‘d’uqfeisé.iénitéjpar-  
 faite.  Le  thermomètre  durant  le jour  varia  de  13  à  1  et .durant  
 la  nu it  S’abaissar;jusqu’à  jp?:~ 
 Par le  travers  du cap  Desaix ,:dansj la.-baie Daubemon ,-jèx  à peu de  
 distance à l’Ouest du cap Folard, nous' âperçuims desAn|é^in<|içé  
 presque  céAain  de  la  présence ^de  l’homme  s^rîfe^tfr^es^lagés :  
 plusieurs  espèces  de  Mauvesfÿ de'Goélands,  de “Poux  et\de‘ Plongeons, 
  nôùs apparurent ;  mais,  si l’on eiriexbepte qùel^mdsip^ois^ns  
 volans j  tous les animaux  de la mer sembïoient avoir foi^efette^céte,  
 sans  abri  pour  eux,  et  contre  laquelle  roulent  sânsjcessfe  dès-âots  
 agités.  N os. collections  s e ’bornèrent  donc?-à- quèlqufl-ès.pèGés,’ dç  
 Fucus  singulières  et  nouvelliÉI L ’une  d’elles ;  que  je .'cjéêrivis<'sous  
 le  nom  de  Fucus pkyllophorus,  me’ parut  sur-tout  reftiarquable  par  
 là  disposition  de: ses feuilles  :  de:chacun  d é n o té s  d’une  tigdlarge,  
 aplatie,  sinueuse,  naissent,  à  des  intervalles1 ægaux/I|cl.es-feu|le|  
 simples  et  lantæolées ;  du  pourtoun-de?? cèstpfom5èrés''fouil'les’,  il  
 s^n  élève  d’autres  d’unq- forme:tout-à-fait  sembkbfë.,  et -pp'p||es  
 chacune  sur  un  pétiole  distinct;  dans  quelques  eus  méme^on  
 voit  nric troisième  ordre  de  feuilles  -sortir  dêt’pteàvfeuillpsl|sefeon-  
 daires,  sans  qu’il  m’ait  paru  possible  de  fixer  le  terme  précisée  
 cette  sorte  de  génération,  d’autant  plus  singuliè&e,  que ries'Véritables  
 ; organes de  la  reproduction  de  la  planté,  \eé’ÿdbules, 'communs  
 à  la  plupart  des  Fucus,  sont'  très-dével’Qppésr  dans-cette  
 espèce,  et  croissent ^tffïun  long  pédujncule  à  la  bàse  des  feuilles  
 mères. 
 À   huit  ’heures^du  ma|ix®,  -le  iV“ ’  avril,,  nous  découvrîmes  une  
 petite  îlfe,  que  nou^jaomnîâi^s.'#/?  Fouf&fyy* d’une  forme presque  
 . ^uâdrangulaire ;-légllèment^édhancrée sèk|é$'fbords,  elle est basse,  
 uniformément  aplàpjé,  d(un^V@k|e|^"t«rsteddt  grisâtre  ,  stérile  
 . 1 e  ri vàfjp*'d f f fo ^ n n è ll;■  taillée2à  pia^pifime  lui;  elle  gît  
 j^ - ‘3c8.0.v2'é/-'i>^de'la<itU^pi?aus$'rafé  ete  par  de  longitude 
 orientale. V$nqi5âp’ remarquable®  trduf fe »par son  tra'vérs*;  il  reçht  
 •ffùom d é : Il ét-oit  environ midi  lorsque'  nouspéné-  
 ^^ne^dàns- u ^ f ’tfès|grâ«dé  baie^qM^tê a p p é l^  Baié TokrviÙ^  
 Bréntoti  nou-si|d®^;ûVd?înîes  ,pkè^sV©t)^^I'Mdvn5iMtre ,  bscarpée  
 cpîhme^la  précédente /l'aride: ét; basse-opihme'peM^;  un  -très-.'petit  
 intervalle I^sép’àjfefde deux Ilots d/tmte constitution analogue  :  nous  
 la ïfièmmâmesY/^ife DragotCy  à çaUse- de sa'formël|$izàrreY,.cette île >  
 *4  .effet;« v^sfl Urîe'1 ffe!!,ï^sHplc)i^feé^!sê■'deSSMe*  êomnae-  le  museau  
 entrouvert  fiakgn{ent ^les'-îïois. 
 qui  s’y * rattachent „ ' étaient- \aforsl,éouVèrjff d’inâombf allés* ‘legiOné'  ’’  
 d’oiseaux'pélà^èn^felæ%p!^ëùne's  bnclle   ^ûr^p^ùVoSj's’ InVolerff  
 dans un eSpabe-de plus de-trois quarts de' lieilî;  ces animaux parois-  
 sofçnt-feomme  ent^&ifs- Ies  unsifs|p.les-autres,;  leur nombre  prodi-  
 gieüxydeurs.’cri^às^ourdissans  'et  confias,  la  tendre  Sollicitude.des  
 pères fet-mèK^s qui voltigéoient par milliers au-dessus dedeurs'petits;  
 en|criantecomme  eux iM^é’ effroi,  laffonne-  bizarre- dJéffïlôts  qui  
 savent 4e retraite aWëltribus pélagiennes-  tout êfet  ensemble  avoit  ‘  
 quelque"jÉhësé  d’irftérëssatfttet  de  pittoresque. 
 'cap.Montaigne -termine'à«’fOuest  la  grande  baie-  Tourvilles  
 plus  loin,  le  cap Duquesne preséfltoit>  ses  rivages  stériles," abaissés  pi  
 et  fjf.aünatres  ;  mais  dejaîl Obscurité, rendoit ^0^'^*elèVemens  moins  
 cë&tairfspet-nQus  les  sûspendîrnbS.à  la  vue  de  ©e5 cap. 
 ‘J ?Fouté  la partie de  côte que noiis Venions de-rëconnoît-re,  offiroit  
 un  tableau  de  dépression  et de  stérilité  semblable^, celui  qui  nous  
 a^foit  frappésÿla  veille  ;" il  faut  en.;  excepter? pourtant'  la^portion  
 comprise  entre #1 de  dufDragdif et le  cap Duqueshê;  où'''lè  terrain