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 leurs  p r o f i t s   varies,  l’intérêt devient  plus  vif  et  phisÿprèssant.  
 L à ,  régnent  habituellement  une  ombre - mystérieuse,  une  grande  
 fraîcheur,  une  humidité  pénétrante; dàyieroulent  de  .vétusté* ees  
 arbres  pmissans  d’où  naquirent,  tant  de  rejetons  vigoureux  rieurs  
 vieux  troncs,,  décomposés, maintenant par i action réunie  d û  temps  
 et de  i’huniidi'tié,  sonLceraverts de moussesdet de  lichens; parasites ;  
 leur  ■ întérieur*ijecéîe  de  froids  reptiles; ,  de  nombreuses;  logions  
 d’inseQteSï;  ikobsiîruent  toutes les avenuçs desforêtsi,  ils se  crëisent  
 en  mille;  seps  divers.',  p a r - to u t c om m e   autant  de  termes, protecteurs, 
   ils  s’opposent  à  la  marche,  et  multiplient  autour  du  
 voyag^ùr iedjçèstaèl^et  les ^dangers*;'souvent  jfejs!affiiissen|i  squs  
 le  p o i d s   !de  son|.eorps,vet  l’entraînent  autmifreu  de  leurs, débrisi;  
 pIuieso^dn©'eD®ore  -leur  écordenhimàide.«t  putride-  ghsse^e-c  sc  
 détache  sous $spsJpieds «^quelquefois  ils  .forment  par-leur spt^s-  
 sement  des.  digues Naturelles  de  25  ou  piedé;>$éfovatâon ;  
 aiMeurLils  de  Ifr  dçatèopi^#ur5 la  profondeur 
 (les  vaHées.j.iformant  alors  autant  de;  ponts  naturel;?:;dont  ilsue  
 fout se  Servit  qu'avec» défiance;'  | 
 A   cé  tableau  de  désordre, et de  ra v a g e ,  æ  c e r  scènesaieemort  
 e t de  d pm ç tio n  ,Ja nature  opposoit,  pour  ainsrdire- aver-dom*  
 plaisance^5tout  É0 que  son  pouvoir-  créateur peut: offri-p do- plus-  
 imposant," D o j tbutes  parts  on  voyoit  «c»’presser  à-la  »»rfocekdu  
 s^i ees-  beaux  Mimosa,  oe s  superbes- Métrosidéros.,  'qer-  Corréa  
 inconnus  naguère  à  notre, p a t r i e m   dont  s’enorgueilh&sènt  Séji  
 nos bosquets. Des rives de l’Océan  jusqu’au sommet des plus .hautes  
 montagnes de  l’intérieuron; observortdespuiàaiïS^ilÿptl^-, M*  
 arbres  géans  des.  forêts  Australes,  dont  plusieurs- n’ont  pas pioins  
 de  ifroè^ifrapieds tle  hauteür,  sur  une  circoinférence  de  a | r^ o :  
 ét  pieds.  Les-  Banjcsia  de:-diverses»  espèces,  les.  Protéa , »   
 Imbothrium,  les  'Leptospermçs /  se  développement  comme  
 charmante*bordure  sur  la  lisière  des  bois- ^ailleurs  se-  dçssinoient  
 les Casuarina,  si  remarquables  par  leur  feuillage,  f i  précieux  P^r 
 A U X   TERRER AUSTRALES: 
 lafohdité,  par  les^rkhe%marbrure^ de- leur bois ;  l’élégant Exocar-  
 poépSpIWQÎt en-périt  endroitSïdjvpç^eS^rameaux  négligés,  comme  
 Afinxfrdu 'Oyprèst tplusv-doîn.  paro/igsqient  les  X-anthorrhéa,  dont  la  
 tigU|sojüpaire  s'élance* à«,< r 2  ou  1  ;auv(|eSsus  dijn  tronc  écailleux^ 
 et raboug^Lidoù-sdinteiabopdarament nper.esineôdorante:en  
 quelques-.lieuxls,eim(»h#a§i4'iy :>riri®5li*a^!’>'f<^ont'les noix-,enveloppée^  
 d’uuy épiderine^^aîiateiMàjytsi  perfetès^e ty s i , vié,né pe Us e,s ^par-tout  
 seireprodùiso^ent  de,.charma®s- bosquefojjcle  Méialeupa ,*de  Lfoi-  
 sium, .de^onchyxun'jrêiE^Ôjdiiâï^pl^egarement  intéire&sans Au  par  
 leur .port .gracieux,  eue par  la^kelfo^vAr.duT&^^'-ipW ^euiilagè.y ou  
 pà^la.-singularl y  de:léÎÆK^comlln et.de  leurs  fruits..  .  .  Au milieu  
 de-rm-ût  d’objet?,inconnus,  I’esprit||p|o|pnp%:;et  ne peut^qu admirer  
 cept®-  inconcevable, fgcondhéîrêe-, fo^natûre  qui  fournit àyjtant-.de  
 olima-ts. di.yek%de-Siproductfoh^si-partk;U'Jières,fo^;toufeurs,;sj(riGhes  
 et ^b,ehesj  I 
 De^refQ'uriau  rivage  de  la^qaen;* j’appris>.que  la- chasse,^voity-g^é  
 saijs- S j b * v i c v g - n é ^   ayant’  su  h’c|i<jô-urs®  maipteppï  heyrips de  
 p®||ée,' Remontant  dori^à;b^ffi^e.n^^dàà10upes^ ncpas le^jp-ur-  
 suivîmes  j,usqrêauï*fo®4^du ,portNt)ù^o|M«i^,,niagi^g^deax^ Algf?,  
 n-pus âàa-rmes« de. no uMéfeuipiedr à-Æerrfe*,  p o ur, pren'dp4n© tre^repas net  
 chMgher, de^ea^douSp... Tandip.q^^|pepfe^et^plj  Fk&yçi^et et  
 plweurs-- de^Asfeampagnô4s«prcl'ongfe©ie|,rfoKc0ip|g|oisme ^ternie  
 frwaffifa  a  iravofolfode  grarids, marais 'qui  tfoinirient.sun^^pî©ink-  le  
 peJcHd e^^j&veS.  J’espArois’^X^p^eryet^j^r&e.pt il 1 i^Megti\ cm e nt  
 de .nombreux e t  d’inforg^sans^bjets ;  mais  peuss’enyfalluGq'ue  je  ne  
 r,es,t,as^ô  .\dpeveh  dan^ji^va»tes“te^ p 'c% è^ T ^ V j« b ,  cep-g-ndaMt  
 sur  la^ri^^oppos^è',  je  pris  le  parti  detô^vdnir  aàÿ mouillage $  en  
 traversant  un .vallon  qui  -l^^ ^ r â oiti;èntre.les£mbntagnes.  «ffiqui  
 me  parut  susceptible  deitepyb.de  lît  à.jq.uelque, ijuipseau.  Je^ne  me  
 ■ trompoi^pas,  et^eüs la douce satisfocition  dejdé^©;uvrir; je.premier  
 'une^cbarmante petite rh^èr^q-ui  nourr-issoip dap§Â^n sein,un grand  
 n om b r e t r u i t e s  <'diunev espèlo^  nouvelle,  e„t  tqu i,  courant  du  
 TOMÉlïi'3  '  '"'fsj  1  -■  Gsg