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 ou moins régiili4^ e § ; - c ç i j y ü r l à q u e  de nés petits points,  
 distribués  élégamment  sur  toute, la ^surface  de  leur , corps.  Lune  
 de cês ^spèces^st  remarquable .simàfcut  par  la.  couleur  de  sa  té^e,  
 qui  est'd’un rouge  de  pourpr%^clatant  :  c est  Je  Serpew  moeûtmà  
 tête  ronge  de  D A MP 1ER-,- qui  le  premier  l’avoit  reconnu  dans  ces  
 parages.  Comme  les  reptiles  de  ter,re^ les  uns,sont  tout-à-fait  
 innocens, les  autres  paroissent  armés  de.crochetsviméneux : sous  
 Ie  rapport  des  proportions, nous  en  avons  trouvé  depuis  la  longueur  
 de 30 à  4P  centimètres  [ 12  à  16 pouces]  jusqu’à  celle de  3  
 pu même 4 mètres  [9  à  12-piedsJfQj% 
 , Teur  habitation  p’est pas bornéç,fiux  riyages  des.mers; n<SRi$  en  
 avons  observé  plusieurs  à^,k  thsianif^de  tvoigçou  quatre .ceRts  
 milles  de  toute  terre;  e t'c e   qu’il  y  a  déplus  étonnant-en  cela,  
 ç est  que  nous  n’en  ayons jamais  pu  voir  aucun  sur  lj| continent  
 ou  sur  les  îles/.  de . cette  o b se rv a tio n je  jie  conclurai  p.as  
 doute  qu’ils  n’habitent  pas  sur  terre ;  mais  enfin, nous/n’y  en  
 axoans  jamais  repcdRt^;;  et  lorsqu’il  sjagit  dkmmaux  aus%^^ns-.  
 guliers, .aussi-peu  connus,  l’observateur  impartial nje.qdoit  omettre  
 aucun  fait important, alors même'qu’il  ne: sauroit  ni  le  coim^sfjfir  
 ni  l’expliquer. 
 ,  C’est au milieu des mersles plus chaudes du  gloire, dansTÔbéan  
 Indien  sur-tout,  dans  le  golfe Persique,  dans  la mer Rouge:,yjckns  
 Éelle  qui  baigneJes.-cppes du N.  O.  et du  la ^ ow y e ^H o lr 
 lande,  que  les  serpens  marins se  reproduisent  exclusivement;  du  
 moins, c^est le résultat de mes propres observations et des,recherches  
 nombreuses  que  j’ai  pu  faire  sur  icet  objet  dans, les  relations  des  
 voyageurs :  la  haute  température de  ces mers,  le  calme  dont  elles  
 jouissent habituellement,-la multiplicité  des  animaux qui  pullulent  
 dans  leur  sein,  et  dont  les  serpens  de  mer  se  nourrissent,  me  
 paroissent être  les  raisons  principales de  leur  prédilection  pour les  
 mers iequatorialis. 
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 En  ouvrant  l’eWomac  de  plusie"u»s  anjmalix  delce  genre,  je  l’ai  
 trouvé’plus paniiêjâhèrement riempii  de  petits  p o ïiin s* e t  de  divers  
 erusrçaiçees  peiagiëns’j mais' eux-memes,  a'leur*«tour,  deviennent  la  
 proie  des! nombreux  squalét-4 |fi  vj^eb’t> t d a ^ ||i '  meirs;  il  m’est  
 arrivé  plusieurs:^ v % n   effet ;Me^éncbntrer  dans  1 estomai de  ces  
 requins j^l^Eserpenspdé* mer. plÙs»ou m A   alMïjésfpar la liges Éion. 
 J ’avois  peiéè, d’abôrd;  â^èdicevoir' comment des  animaux  aussi  
 légers^  pouvaient  é&Êàir  k< ^ ^ p f ^ ^ V tg r â n 'd s ^ ;s“quaft&,  dont  
 tous des  mou^mens  sont ‘si1 lckr:ds ’et» %r ?it-u fT ^ ^ |m w ^ en   ôhserl  
 Vant,  par  la  suite,-un  plus-grand  nonflbre  d « e s> rep 'tii^ |fè^ c râl'’  
 trouver dans  une de  leurs  h ab itu d escàn ^% ëeiÉéLll% &te ^'ë-cÊ'  
 de  phénomène.^Souvent  on  l^ îi^ d e ^ e â lis^ p fe ‘i ] ^ R à ‘ormis  ' et  
 fÏQttàns; a  la  sRhfacEjMes  êaùx fHéur  ^<§nhafef|^4  a l'o ïJ ^  profond ;  
 que' nott;e  navirè  passant  quelquefois; to u t  i’fè  n’ét^îent 
 réveillés:ni par  le bruit  de^nssAfege;  n ^ a K d à î f è r ^ R l e s i ^ o ^ y   
 ni  p a ^ lH ^ jè '  habituels  des,'  in à te fif^ ^ è ii^ s a n S  'dti!tiïte^&Pèét  
 état dcléth&rgfe;, que IfesdouiÉs  requins1' parviennent à  du' 
 moins, il më.semble im p o i^il’e de lelà^ceV'ojîeàéi^entfeîit.  f j jidftrA  
 la Cause {memdfde ce sëmméilÿ j«:tit-être dépnd-eflÉ^ommeudans  
 pllp^u-fii  reptiles- te n ^ tre d ,  dérî|gspfêce  dë'sshp'^É,JÇqué,;iilin S ^ ^   
 animaux de ;cettefamille,  la  digestion entraînê^ô'iivént  aVeddelle; ’  
 '^eUrepi-iles marins  nagent  e f  pjongerit  avec  une'égâl^fâcilité:  
 souventà- l’instant même o ù k b u s-erb yW s  pôüVodrlësffsaisir Ù :êL  
 nos filets, ils disparoisSoient à nos yeux;  et , s’enfonçant à de grandes-  
 profondeurs  sous  les  flots,  ils  restorènt  une  demi-heure  et  plus  
 sans  remonter  à  leur  surface,  ou  ne  reparoissoient  qu’à  de  très-  
 grandes  distances  du  point  où  nous  les  avions  vusqdonger. 
 Toutes  ces  habitudes ’singulières,  toutes  ces  différences^’organisation  
 ,  se  réunissant  pour  séparer  les  serpens  péîagiens  de  ceux  
 de  terre,  j’ai  cm  devoir  en  constituer  une  famille  distincte  :  on  
 verra,  dans  une  autre  partie  de  mes  travaux,  les  raisons  plus  particulières  
 de  ,cette  division, ƒ