
 
        
         
		que M.  P e t i t   seproposoit-.de  destiner aveô’s'oin :  nous executâines  
 •cette  dernière  entreprise  avec;autant  dè  bonheur  que  de rapidité;  
 après-quoi-nous  fîmes-nout-e: vers  lé  bâtiment,  -où nous *arriv%ieà  
 à- iâ: nuit. 
 |  Tandis..que  nos"î^.éhéréhêl.S'exer,çoient' ainsi-sur  l’îje  Maria  et  
 sut | ses;, habitons,. trois!'' embarcations, ^parties- presque  en* ' même  
 temps  d e  nbs-iVa isseaux,  exploraient  toutes  lés  parties  v,èfs|pfes  de  
 là  terres de  Diémen,  et  iesr îies  quLs’ÿ- rattachent., L’une -4!e$es,  
 le  commandement  de M.  FREYCINET-T’aîné,  âv^it’brdre  dé.  
 se porter dans  1er Sud,  et  de^visrter, toute  la  portion de; cote  de la  
 /  terre  de/Diémen  co-mprise-euitre  le!'c a p ^ ^ € ^ ^ .  la  pointe  
 de-'-ljle Maria,  que  nQnin-àvQHS/nômmé *Gàp  d|. 
 Frédérifc^Hendrick;  où nos. vaisseaux_ay|$on3|itermin'é-leufcJéiè-  
 vemens.  Dans.. .ce-tJêéspacéT  dévoient, ï^tr.ouiv®i'Eéuni#svda  fcje,  
 de Marion -et. celle  de-Trédérick-Hendric^, venvsup^sanÆCqüe  la  
 •càçte  de -T asm an . fû t. exacte ; .*et- noys .afions,. voir ;qu’elle§ff toifc. 
 M. Freycinet  le  jeune,  ayant le ^ c é iid   canot4( é t # ^ ^ i,d res,  
 p renoit pareillement-son point de.dépar-t d-u ,<^p-Tet'nkf4|§||portom  
 dans  le N o rd ,  jusque  p a rtie   p arallèle'd e  la. p 1 Usn§>u;d,-désM§p,  
 Scbouten,  et  devort^éGonnoître 'tpute^dàÿp^rtfion' de  l ^ t f î r e   dé.  
 Diémen' opposée  ainsi?a l’île Maria/ 
 -La  troisième .embarcation,  enfin,,. p or tbi&/fëngénie.ùr FaM  E j  
 C hargé de  fkire-Ja  géographie desiies. Scbôutèn, -qui  n’avoient  été  
 qü'ëntrevuès  par TASMAlt : M--  B Ai^tS* partage^fe^^îfAderiiière  
 ïlci&fyiéeï-  • 
 g  Nous  allons  exposer-maintenant  les.principaux  résultats/dp-[Chacune  
 rdp-ces. trois/ reconnoissance&\ 
 L’expédkionide M.  Freycinet  l’aîné, dûrah ui t   jours,  e t  |d d 5:  
 Pi,iUs, fl.°foummlè&fésultats  suivans*: entfe le  cap.I^ernieK-au N o rd , è t  j|ejiy  
 de/Frédérick-Hendrick  au  Su d ,  - exiséel  la  grande:: 
 O u Ver té -k to ù sle^  vents .du. Sud'par  FEsti/ce  n ’est,.à  proprement  
 dire,  quune  radel^oraine, p em su rc p o u r  les  navires, bien:jgfu il-ff.  
 ' a i t 
 ait .généralement  beaucoup  d’eau  p a r to u t,  et  que  le  fond  en  sqit  
 de bonne  quaijté. TouÉè Ja côte Nord de, cette bàie,  depuis  le  cap  
 Burnier  ju sq u e 4a p o in te   du  ié/*&f,<est  formée-  de  terres  hautes;  
 on^peut  la  ranger d e  trèsrprql^dlçtoÆe  d’ailleurs  plusieurs petites  
 a ^ s  q|ïi;es,embarcations peuvent, venir  chercher un asile, lorsque  
 IçS vents. d’Esftîne\souvent pas.ay-ec‘trop  de ■yæoiencè. D e   la pointe  
 d u i à u s é j u à :  Rentrée  de  la  ba-ré-Hrédérick-Hendricki,  dont/je  
 parlerai  b ien tô t, ^é^,devcloppe 3 une -‘.plage  de>  sable  extrêmement  
 basse  eti décrivant, une1?‘légères pour-be  presque, régulière./ « Les  
 pjryénts ‘d’JEst  qunregnoient  alors*  dit M,  FI.  Freycinet,-  produis  
 »*^g>ien»y S'U^G^e  langue plage, .un,'n&ssa-c afïreuxl,j,la mer y brisoit  
 ï$£sur notas  le^points,“  et  déferl’pit  souvent ^a/plusieurs/encabiureè  
 >fàu  latgerf' Toutéfojs,  désirant ‘prolonger -la terre  d’aussf près qùii  
 »/sei^oit possible^,je, laissai'potterisuç;,çëtte  plage  : mais  bientôt-jé(  
 »/lire  trauvaûpommç  'environnééde Jagnes (si  fo'rtfs  et ,si>peSàntes,  
 »xque  je  fu? obligé' dp men  éloigner ^précipitamment, g 
 Dans/le -fond- dglfla&bafe Marion,rse-présente  une  ouverture  qui'  
 Cfèpuimuniqué: àvec.éia  fia ie /^ ^ |^ ^ riç k -H e n d ri'c k .^G e tte   Q.uvgr-  
 tp^pif e ^ ëtroi-te ;  e t-  P °  intef - or ientajé/est  défendue  pàr  des  brisans, 
  contreglqsqu^fla nier  heurte a v |’é<violqnGe ?.elle  fi’est,cependant  
 pas,  aussi/ dangeÉepSÊ-\que.  d’abord  elle  semhleroit  l»ptrev;  et  
 M.  H.  F rè Y ci* N ET/.n’y  trouva^pas  moins :de  trois  brasses  d’eau,  
 in t é r i e u r   dè  la  basé, e st-  obstrué/ife  hauts-fond,s/et  ,de- bancs  de  
 sable  très-étendus/qui  assèchent à .mer basse.5 La-partie du  Sud  est  
 celle -où;l’eauf.se/trOu^e -plus  profon.de,  èt(Ôû:-'.dfe  mouillage'seroit  
 plqâjSur.  Dans 'le/jtj- E f , t e f e  unetpetite  riwère>/qui.rouloit  un  
 volume  d’eau  douce âsspz  considérable-;  ellefesf*j%qus  e n  rap p o rt,  
 d’autant  plus  jpi^ressâmm  que toutes/les-partiesjyoisines  du continent  
 et  des  îles  n’ont  pu  nous!  en Fournir  durant  la  saison, chaude  
 VÜ  'H&ussqqus  trouvions^'G^t  intérêt; ,<saccroît  encore  par  l’abondance  
 des  poissons  qui  pullulent  dans  cette  baie,  et par  la  facilité  
 qu’on  auroit :à, y  faire  du  botS‘  :  malheureusement  elle  n© .sauroit  
 TOME  I.  O o