
 
        
         
		entendre élleaiisâ^^abdompagnanr^on dEco^rsideq^és^siagaçans,  
 de  sourires  gracieux,  que  ia  coquetteriènn’aaaroit  pas .renduêlptll  
 expressifs. 
 En approchant du lieu de notre débarquement jiifioîï-âïen'tÊindÉnes  
 tirer  plusieurs coups  dè  fusil,  qui  causèrent' u n  grand iieffijoba'rjbs  
 bons  compagnons ; -la  pauvre «Oure -sÔ ure- iSÉjÿtout’ étoit ' àerri-  
 Elëment 4 !®ïnblân^,  et AI.  H.  PRkv€iOTT,îeut}hie:k'dé laipêinéifa  
 la' rassurer: §è& alarmes1 augmentèrent bientônàdkS^ébpd^ffl'est^i^fe  
 nombreuse de'nos.‘compaghoiïs du Naturaliste, qui ve®(îré®nàoetre  
 rendontre, -et  qûe  nous -étions bien  éloigiié^de s#üpÇ®Soner devoir  
 •troûver icûkCfétoient  MM .T j.  FREYGife^l%æi«®E'/.BRET®Ng  
 Bâjïlij'ï4; quivénoient  de Teconnoître  le  p o jt  la Recherche  
 qui  derià  sétoient  rendus  dans ,.oeJniî'rfe^i)%nfe#,  cherchantde  
 l'eau  douce,  ainsi  que'noSis^ et  n’en  ayant'renco'rifné mull^sart.  
 Ap»ts:que  nous  eûmes  fait  part 4   cesypessieurs 'du  borf^fcueil  
 que nbu&aviohs  reçu;des  naturels,  touiêùdfenvi 5Sf*qpUfef^teHt«de  
 les  combler de  présens divers ;  maisiéien me produisit »■* aussjfbpn  
 effet  qu’un  long  plumet  rouge,que  M.  Br e to n©ffeferada|^u®e  
 O urr-OurÊ  elle  sautoit  de* jerie j}'el'le'»appdl©,£ ^ fe ^ k p ^ e '® l^ p   
 ;  elle1 c fte it,  elle  « o it’;  en   un  mot p e lle   semblôit4 vre fee  
 plaisir  e t   de  bonheur. 
 Enfin,  noûs  régagdMies  le  irivage/ et  nous  nous’-'embamquâmes  
 daris  nos  deux  chaloupes.  Nos  bons-  D  iémén’Ojs^ii&feou^quit-  
 tèrent  pas  un  instant  ;  e t ,  lorsque1 nous  poussâmes  au-darge,  leur  
 chagrin «se  manifesta  de  la  -manière ”Ja  plus-  touchante  :  ils  V   
 faisoient  signe de  revenir  les  voir ;  e t,  comme, pofcr  nomsviMquer  
 l’endroit,  ils allumèrent  un  grand  feu  sur? le  petit  mornei dontfcj’ai  
 :  il  paroît  meme  qu’ilssy  passèrent, la  Buibjl car  nou^h^ér-  
 çûmes ce  feu  jusqu’au  jour. 
 Aüisiïse  termina notre  première  entfevde  avecles. habitans  de  
 la  terre  de Diémen.  Tous  les  détails  que  je  viens, d’exposer,  sont  
 de  la plus  rigoureuse  exactitude ;  et  sans  doute  il. eût  été  difficile 
 de  se~ refuser1 à ÿlaifdoiuce  -émotion  que  de,-semblables*  rapports  
 dévoient,.inspirer. ? CetteIdouoe fe©nfiatïcfei'deèl%abitans  pour nous,  
 eéss témolgnagesîaffeotkeux de  bienveillance  <qu’ils^ne  cessèrent  de  
 nôiis.- prodig®;^,dà|s^(oîépffi'4de!leîirs»‘démonstratibnsf|iîîa  franchise  
 dljdeiÈÉsï maMip^oifâugéariuit'éi t^èié'hante  de  feur’sboasre'sse’s1«,  tout  
 sembloit;, con>d^ujrir1, à  dévete.pfp,e^iak»'pus d4 s æntimens  du  plus  
 lefidiei  intérêt'.  Lranidm^éfié^^'$des¥idï^rjeh®î mdividùsjfide.; la  
 famp^jH^ttè ,©sp:èbepdèi1 yieîtpatriajbbafeld®nt®Bôuk'a vi ons  été  les  
 T.pJbo,ins,  nous4avoient ||^|emeqtrému^|qe^4®'S^aviejy.fun! plaisir  
 imxprimable^i^îisfe^^e^^scrçticpsjMîllantescsdu  bonheur  et  
 de l^ÿmiplidpétdpd’ëtat d én a tu re ,  dont  j’aVf©is»t&Eà) de-Eoi^,  dans  
 ipgs, l^QturesI  savouré  lemeharmé^éducteur.. >.  u s  J’étoisjjbiën  loin  
 d#|^iipï^dnrtei: - alors ~tèufeiifeténdue^des.* priiva$ioçte$et} ïde^misèress  
 qi|un /tel *étapiqémporte.-.. .. 
 yEhRnb^is^élibignant  de.jnQsèhohs  Diéméno^iinous-;dirigeâmes,  
 nofofé^Éèmt-ei y ^ p  le.,fond?-du qkdbilftet ivmmesipasser.ria  nuit  dans.  
 ijj]fèfpe-tk.esaftsf y, où  nous« pensicta'se'deVoir'  trouver  quelque}  eau-  
 d^uçe  :  mais  rréitæèifespoSr  fut  encore  lendemain, -à» la 
 pJpffie; .du^joiurArhousLnous  remîmfi^^nfrotpte^poàr  aller! visiter les'  
 d ^ ^ ^ S ’itcrâqptesi  du  port.  Efentôtenons «apÆrçûmtte  de. grandes-  
 tro^eAde*fpygB,esv  noirs,  nageant- .-ave,^»autant  dei.grâcç. que  de;  
 rflÿi^ké; - surtî-hes^Hots  paisibles^  Comme  le  .mouvement-  de-  nos.  
 ehajÿûpestparoiisffb h> .les effrayer,  on mit quelques; chasseurs à terre;  
 et;jÿs „débarquai  moi-même  pour  m’enfoncer  dans  l’intérieur  du 
 V'Mste* 
 C/esr un ‘spectacle bien siûguiier.que celui de.ces forêt?! profondes,-  
 fillésiantiquês de  la nature  et «du  temps,,  où le-bruit de  la hache ne  
 retentit  jamais,  :ou  la  végétation,  plus  riche,tousfesjjbürs- de  ses-  
 p.#pres  produits,-  peut  s’exercer ,sân$  c o n tr a in te 1 surdévelopper  
 partout  sans .obstacle ;  et  lorsqu’aux .extrémités  'du  globe de  telles  
 fefêts  se, /présentent  exçlüsiMement-formées!  d’arbres  inconnus  à  
 1 Europe  ,  de  végétaux  singuliers  dans  leur  organisation\>  dans