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 Bie Maria  par  le  $jp4-  Mais  avant  de, la  quitter,  pfésefttoregpn  
 tableau rapide de sacQnstitution physique^ il me paroît d’autant plus  
 indispensable.,  que  la  plupart  des  détails  qu’il  comporte  peuvent  
 »appliquer  aux  jqfres  voisines,  et  notamment  à  File  Schoujen  et  
 à  la presqu’île Freycinet. 
 ...L’ile Maria,  découverte en  16^ 'z  par A bel  TASjMAN»fs^teée  
 Sur  la  côte'orientale de la'tesççjde Diémen^  dans, le  grand ^|éalv;  
 Austral  icelle gît parole  4 2.-4 degré ^2.' de.latitude Sud,  et par  rjpy0  
 y 4/ de  longitude  à l’Est du méridien  de Paris^-p0sitio»de la pO|pte  
 l|p d   d’Qyisters Bay).-‘$aî forme.est  très-^égui^^plus^.l^rge^^Ii^  
 élevée vers  le N o rd , elle  offre les mêmes caraQt.è^èS.iVers le Sud,Mn-  
 dis que trèstesserrée vers son milieu, de l’EstàF^)uest,ell-ene foème  
 plus sur.çe point qu’un  petit-isthme^de 2 5 pas  de  logeur,  à  
 peij|e éfeyféde  ip  a  12  mètres  ^o 'à.^ o  pieds] au.-dessus du njueàu  
 de là  haute mer.  La  situation  géographique  de  cette  î|e*.sbn exposition  
 aiïx  vents  polaires  du  Sud,,  son  peu  d’étendue,  Fçiéyatjon  
 des  deux  partie» du  N»  £.  et  du  S.  E.  ,  lè.voisinage  dfesjiautes  
 monta^^s de  là  rerre  de  Diémèn,  la  configuration d e  Fîletlflje-  
 ment  rétrécie  vers  son  milieu  que  l’intérieur  en  est  presque .exclusivement  
 occupé  par  lesjeâüx,  enfin  des marécages  assèz^temiuf  
 qui  se  trouvent  fut  la <côte  Nord-de  la  baie  de» Huîtres.^sopt  
 autant de circonstances propres àdiminuer la proportion de chaleur  
 de  cette  île.  E t,  en  effet,  bien  que  nous  nous  y  trouvassionskau  
 m|l|sù de lasàison la plus  chaude dp  cps. contrées-,jle  terme es|fe|me  
 'de la température que nous y avons éprouvé^pendant notre séjour,  
 n’a  pas  excédé  R . ,  et  le  terme  mpyen  en a   été  de  4 2 ,9 ^ ,   
 Les  nuits  sur-tout  étorent  d’une  grande  fraîcheur ;  e,t  le  thermomètre  
 se  souàenoit. à  peine,  sur  les  quatre freûtes fiu  matin*  |K | ,  
 Les  mêmes  causes  que  nous'  venons  d’indiquer  successivement  
 comme  susceptibles de  diminuer  la  température de.cçfctejle,  concourent, 
   aii contraire,  à rendre Fatmosphèro plus humide ràHSsyft- 
 A U X  ’TERRES  AUSlmA LESV  |j  .  2^9  
 vapefill^’y paro issefft-èllès 'habituellement -trè’sfabohdantêsfét, soir, e t  
 •matin,'lé  sommet'des  montagne» éri -était  long-temps’enveloppé. 
 ■ ^Le  sosl participe  de  pes ctr^iCèfiès 'de Taikiosplfére  :  il  est  -généralement  
 dmmide  par-tout  oà>  le sable  e t   Fés< lèches  iîè  sont  pas  
 trop  à  nu  ;  dansâtes  -bas,  ii  e^mâtécageu'x. 
 -»'.Liés  eaux  douces  sont  toutefois très - ratés  à   l’île Maria;  et  si  
 l’on  réfléchit  avec  a t t e n t i o n t o u t   ce  que  je  viens  de  dite  
 de  là  nature  éra  pays  e t 'd é   ’Sa  çoikt^tüïï(5mY%n  concevra  bien  
 ;!^g ltiên t  la  càus0ffè'ïéett'e ’rareté.  N ^ P||i’avônS  pu  véir/Màns  la  
 baie dés’ H ait ré»,* qu’un très-aniniW-Mêt d’hm idouéê sfîltlà e lfe  'Su'cf,  
 et%uelqtires'îtrôusferé^s‘par  tes  naturels  sur’le  bord  dès marais-(Je  
 la'T-éSê? Nord  :  cefre"deMièïe-^êànt^èlôk'Vf'Oupi|s^iit^eï l e   mau-  
 »ItiSe-  qualité.  'Dans  la  baiie  Rîédié,  j’ai  découvert  deux  ' fouhiés  
 ruiÈsseîLüx,  l’un au $fec£ duSncfeîé^du Tombeau,  Fàutie^sUr  3e mêfde  
 mais  un /peuép:^&®»;é^ydft’% 1 pointe,  die  sô$ifév%’eâfd  de  
 « s .  deux  jlëtûÿdmspLWx^wrt dfe urè»idhne  qualitéteafe ^èmme'  
 fc^mouHIage  esi  sinon impaJsihle ^da moi^lels-dabgèrééx  dans  
 la baie  de- l’I fs t le u r  existence  dévient à%gn-p.rès-iMif'éreMé'pÔ.ur:  
 le^'beieSaas JHje  la  navigation; 
 L e   bMr'nfdtré,  pendant  riatæë^séjo&r,  nous b   foWht'bea&poüp  
 et  de  t'rès-fcrtfes»;varia'tÎÆ)ns  ;.  il  s’est  effectivement -a|)l|ssé  plusieurs]  
 f #  dea*8>p 'Éj-yciy^i o'Trmême 2.7^9,y .  A  Ic^arddfe Jâcérfosirftutfom  
 atmosphérique,  ehe  avait  ie s p k s   grands  rapports  avec  Celle  d’un  
 automne,  déjà  même  assez'avancé,-de  nos  climats-;.  ' 
 Les  produits minéraux  de file  Marra  ne' sont p is   trè»yarllï;  fa  
 nature géhéralementgranitique Arstil, exclut, pour ainsi d fa e ;W te   
 autre  substance.  Les  granits  que  nous  y  avfe'bs* lèfeueiÉisùsont  de  
 deux  espèces  : i ’un,  d’un  vert ©bsCUr,  à  petits  grains,  forme  lès  
 rochers  de  la  pointe  S.‘Vêf-du $Sb Ê, ;  on  .le^refeouVe  sur  la  côte  
 méridionale  de  là  baie  dès Huîtres et  vers la  poinfêlMord  de- cette  
 -irÉfrre:baié,  mais' seulement ver» son  fond ;  enfin,  il paroît ê^è  fa  
 hase  de  toutes  les  roches moins1 élevées.