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 s’étonne,  et  détourne  ses  regards  fatigués«de  eesBbords  >mal-  
 heureux;  et  lorsqu’il  vient  à  penser  que  ice&iîles.  inhospitalières  
 confinent,  pour  ainsi  dire ,;rè   . celles ;du  grand  archipel  dîAsie,  
 sur  lesquelles: Ja  nature  se  piuU&déVjÇiâÊr  >ses'  bienfaits, 
   il, a  peine  à  concevoir  comment  une  stérilité  si  profonde  
 peut  se  reproduire  à  côté  d’une  fécondité  si  grande.  Vainement  
 il  yeut  chercher  dans  les  lois  ordinaires  de  la  nature 4e  principe  
 réel  de  cette  opposition ;  il  ne  peut  l’entrçvoir  ou même  le.soupçonner. 
  .  .  .  .  Mais  ce  n’est pas  le  seul  phénomènersingulieipàpie  
 présente  la  constitution  physique  de  la  Nouvelle-Hollande,  et  
 nous  trouverons  les  mêmes  sujets,  drétonnement  .et  dé  méditation  
 dans  chacune  des  diverse», parties  de  l’histoire  de  ce  grand  
 continent. 
 Le  13  août y  nous  continuâmes  à  prolongerr  l’archlpfi  du  
 N.  O.  ,  dépassant  successivement  quinze  ou  vingt Mes  p t e   liu   
 moins  grandes,  absolument  semblables  à  icelles  des  joufëtprecé-  
 dens,  et  quo nous nommâmes  F erlin ,  Ile  duJ&üillaiÉnfcFeMFIk 
 Suffirai, Ile Berthier, Ile  Fournefort, Ile  Cotvisart,- IlevMlssièu, & e.  c.  
 On  peut  voir dans la carte générale de  la Nouvelle-Hollande,- tout  
 ce qui  concerne  la  position  absolue  ou  relative  de toe-5  îles  4fôm-  
 hreuses ;  et M.  L.  F r e y c i n e t ,   dans  sa  reiation  nautique/eïl pré-  
 sentera  tous  les  détails. 
 Le  14 ,  nous  continuâmes  à  ranger  d’assez  près*'dfs'-iÉeH'éâ  qui  
 paroissoient  faire/partie  de  l’archipel ;  toutes  étoient  bordees de  
 récifs. et  de  brisans,  contre  lesquels la mer heurte  avec  violence  et  
 s’élève  en  longues  gerbes  écumantes. 
 Objectæ  salsâ  spumant  aspergine  cautés. 
 Vï RG. Æntid. 
 Jamais  un  spectacle  pareil ne  s’étoit  offert  à notre  observation.  
 « Ces brisaris », ait M. Boüllanger, dans son journal, « sémbloient  
 »  former  plusieurs  lignes  parallèles  à  la  côte  et  peu  distantes  les 
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 »  unes  des  autres,  au-dessus desquelles ton voyoit les vagues s’élever  
 » .successivement,  se  t j f f p f  avec  fureur,  et  former  une  horrible  
 »  cascade  de  15  lieu'ës  de  longueur  environ.  »  Nous  naviguions  
 dans-ce momeïft au-milieu des  hauts-fonds;  la  sonde  ne descendoit  
 souvent  qua  6  brasses,  alors même  que, plus éloignés  des  terres,  
 nous en  étions hors  de  vue. A  midi,  le calme étant  devenu  plat,  et  
 le-sucourans-  nous  entraînant  contre  des  récifs;  On  laissa  tomber  
 une  ancre,  sür  laquelle  nous  restâmes'  jûsqu&hix*heures  du  soir. 
 Ce  ne  fut  qù apr-eS  -»Voir  mouillé  que  nôoS" pûmes  -reconnoître  
 touteFétendue’du danger que nous-venions de prévenir :  les courans  
 filaient-deux  noeuds-,to.t  nous  portoreïït  sa#%btte  horrible  chaîné"  
 de  ÉMsans  que  je  v ie n n e   déduire.  Cette  partie  de  la  Nouvelle-  
 Hollande  est véritablement affreüse :  îoutes 'lêsdfes que nduspûmes  
 en  reconnoître,  -seprésentdient  avee^le  caractère  de  la-stérilité-la  
 plus  hideUse j  lés-pdus  cQnsidérables=‘d’entre-eiles  furent  nommée!; 
 Ile M-ollien, Ue-DnpkŸx ,  lie Monge,  Ile L ap la cejle  Cassini, frc.  S c :  pi.vi, fig;7. 
 fondant  toute  la  journée  d u t  'ƒ ^toôüs’toont muâmes % naviguer  
 au milieu  des  hauts-fonds  et&des  bânès  de  sable ^éontramès  à  des  
 vifemens  de  bord  'répété#, >et  n’échappant  à  un  danger  que pour  
 rettimber-aussitôt  dans  un  autre. 
 Quelque  périlleuse  que  fut  cétte  navigation,  elle ne put cepen-  
 daht  pas  nous  Arracher,  M.  L esü eu r   èt  moi;  à  nos  travaux  
 ordinaires,  et  t e   dernier  jour  fut  marqué  par  une  découverte  
 importantet%elfe  d’un  nouveau  genre  de  poisson  [ Balistnpodus  
 -de  celui  des- Balism, mais qui en  différé  par  
 1 absence absolue de  toute espèce de  nageoire  ventrale  :  ce  dernier  
 caractère en fait le premier type d’un nouvel ordre dans la M éthode  
 ichtyologique  de  mon  illustre  maître  M.  de  L acépède.  C e   
 célèbre  naturaliste,  en  effet,  ne  s est  pas  borné,  dans  sa  classification 
  générale  des  pointons,  à  présenter  toutes  les  espèces  
 connues  jusqu’à  te   jour;  mais,-S’élevant  à  des'Fonsidérations  plus*  
 générales  et  plus  philosophiques/  il  a  comparé  tous  les  grands' 
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