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 parlé ;  ses  eaux,  d’ailleurs1,  étoient  tout  aussi-'salées : que  
 Galles :des ! marais  voisins.* D ’après  toutes  ces -considérations^ j’av-ois  
 lieu  de  penser  que  la  r,econnoissance  avoit  du-  en .être  terminée  
 de-bonne  heure,  euje  craftgnofs ,déüre  arrivé  trop  tard  pourrie  
 rembarquement général..  J.  .  Combien  donctne  iiis-je  pas  agréablement  
 surpris de rencontrer mon  ami  Lesueur e t M. Ronsard \  
 qui  cherchoient,  ainsi  que  moi ,  à  rejoindre  la  chaloupe*'':  çètté  
 embarcati@ffl|;durant aopre ! absenceÿ.s etojt -malheureusement  trop  
 rapprochée  de  l’embouchure  de  la  rivière,  et?,-  p a r  cette  fausse  
 manoeuvre,* <se  trouvoit  affalée'sous  le  vent. 
 -  MM.  LESUEURet Ronsard  venoientidavoir une entrevue assez  
 s ingu lièreîaveo .une femme  sauvage,  et* M.  LEsnEUKs^empréssa -de  
 m’çn  communiquer  les  détails  sp.ivansrdndépendamment'dü Jpetit  
 canot  Au .Naturalistej  commandé  par-  M.  H a-medin*,  ilqétbit  venu  
 durant le  jour  une secondes embarcation  des tse, n a v i^ ^C ;ëVcaitt3|j,  
 sous’  les ' ordres* de  M.-  S.t-C r ECQ.-,  -alépi^e-ffectuer^sqn  
 bord >  lorsque MM;  L esüeeer eti R-o.n>sard  descendirent dur  la  
 jffage.  Tandis  qu’ils-s entretenoient  avejcfles  personnes  du  Natu:  
 ralisu-y  ils découvrirent, d an sie lointain,  individus*qufc^avanr  
 çoient  e n  prolongeant  la-ffève.  D ’abord-il^l||s^p>irent  pour  q u |Ir  
 ques-iüns  de  nos matelots?; mai»  enfin ils^con'nur&nt-qüé^^^ien-t  
 deux  naturels  de  ces  bords.  Les  Sauvages,  de  iOnoy-ant 
 sans doute avoir affaire à leurs  compatriotes^ continuoientiàj^yan-  
 eer sans défiance.  Lorsqu’ils  furent assez -près-pour qit’en  pût;-avoir  
 iigsp'érance  de  les  joindre,  MM.  Lesue-ür-,  Ronsard ,  Si&Crecq.  
 e t  quelques  autres,  s’élancèrent  précipitamment  au-devant  d’eux;  
 mais.quelque  diligence  que-'ces-Messieurs  fissent/  ils  ne  purent  
 empocher  l’un  des  deux  individus,  qu’ils t récpnirurênt  être-  un  
 homme, de gravir le revers-des dunes,  de s enfoncer, dans I es.br ou s-  
 sailles^et. de :disparoîti^;au?milieu^des(marais.  L’autre naturel étoit  
 une femme  enceinte.p.t  dans  un  état  de .grossesse  déjà, fort  avancé. 
 Désespérant 
 Désespérant ^sans  do u te,  ,àrcgùsei,dei.§|i  situation,  d’échapper  à  la  
 po.ur-s,uite dgs étrangersjju’elie ye^oit -accourir,,pé,tté femme s’arrêta  
 «fes&le  premrer'4nstant^ et:inulsi|.&àacrO'UDissant  sujj  ses  talons,  se  
 cachant d|iife§.uK@  dan%ies  mains ^ Ifcr.j^sta,  comme  frappée  de  
 stupeur J® m n ie   anéantie  par.,1a  crainte  et  par  la  surprise,  gardant  
 1 jpimofadjté^la p iu s ^ so ftie  -, et^aroissant«.jnsen§r|)leia, tout  ce-qui  
 Se* passait  ajtfbiir  d’elle.  Cette  misérable  femme,^toit'entièrçment  
 ny%dans{tjpiutpâj 1 es partfes^de■ s’ï^ ^ to .rp s c up  p.eti&.sàcy f é p eau d e  
 I|âffiguro^';?a^aGhié  .patvkune-  >fiGj|fe  de  jonc ^autour  de 
 Sj^lcdrcaat»,  pendoit ^derrière  s4s  .. ^ p ^ aM il^ n p  .tro.uyikpxviù 
 dans  JBjfesasft figue ^.qiuelquej^b.ulfes^dl^géiM&s: ,.1» dont ifj,^pauvres  
 hafilihs-  Mtis  -qui  malheur 
 É||i§&Men>t-0*r&®Èà|-’rare.é !et .tEès^petites| : fes.,p_ius8feosges4que  nous  
 ajÉBsppu  ypir égalaMiâ-ipeine-  l^&dume  d*pn e,*poisptèpyôrdinaire. 
 ^ IP lm r Æ^qu^Wp^p^è^le.uLMe-’ia.peia'^^tel3' Ra.tureade|yçheyetix  
 /id*ès JpfOporfi'êpsî''àbsoliîfs l^Utrplativesji4imprpsj,vgptte femme  
 i^ ^ îï^ io ^ ^ îri^ iitém e n t  ana-gr atli§||s^|au’v^,g,es'ide la .NpûyAHè-Hol-  
 l a n d ë f ^ ^ m o j j ^ ^ f e ^ s ; dfc,,d^®ks$plus  en  
 détail.  D ’aill'ejSrèielle^étonî^et ,de- l-’ave.u  des^ipoms  difficiles.jén  ce  
 gen¥e,  horriblea^-On-t la ^ t|e t^ d ë g o â ta n te .^ o .|^ s;# |p ^ ojme^:étOient  
 maigimmt Mécha¥néespsà^gorgc  »‘Ék-jt^ut  étpit  fléürfe&et  pendoit  
 jusque, sp|pife|  c^jsse^La mal-propreté-; la »pl|py|Kessiéçe  ajoutait  
 l'èifepicw à* tp;ute  naturelle ,.iejt* auroitr-suffi -seule,nour 
 îjçjmÉseMp  p |u s|^R tài  dem^Sj- m a te lo ts ,^ 
 avoir  êiâm^4è®^m3-lheureux  enfant  ^||J<a .natTirç,. àyèe  
 -tout  ljinfërêt'-qu’il' dey,oit  inspirer-,  'nife. amis léicomblefcenodkipré-  
 sénsi  on  lui4 donna*  du  bis,eu|t,  des Arniroi«, „ d^É .couteaux,  de?  
 labatfereg-,. dés* ^èMle|s ,  et;gjfpefi|ui val pit, mieux  encoyemrpe - hache  
 et  deux  ipouchoifs.  Mais/jpu jfiurS$ac-croup'p/sinj  .s.es^talons j .ye.tte  
 pauvre femme  cOntinuaJde  paroître^dans  un *état  de j&tupeur^prp-  
 fpnda,  et  il  fut  impossim#Ad%J(Ui  ,^4égBÇcep.t«e,r' aucun  de  ces  
 ^^isèns  :  on  ils,  jaEga  prtès,a|,effe -e,n  la  quittant. 
 i. L