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 des  Montagnes  bleues  que  partent  tous  fléaux  dont  il  &’agit.  
 Considérées sÔus-tfe dernier rapport,  la plupart des idées reMgfefises  
 des peuples  ne  méritent  pas moins  d?exciter  l'intérêt du  physicien  
 que  celui  du  ptttesophei j  et  fi^uf  fournirons  ailleurs  des  preuves  
 nouvelles  autant  ^inintéressantes  de  cette  utile  vétïté,  -   
 %  Je  vieris desquÈssef rapidement Fbistoire-générale  des montagnes  
 du  comté  de  Cumberland  ;  cêtte  digression  étoit  indispensable  
 pour  l’inteilgenee  exacte  de  tout  ce  que  les-vents^ du W trO .g a   
 1-occasion  desquels  j’ai  diû  la faire,  présentent  déxtraqrdinaire -ou  
 même  d’inconcevable  dans  la  comparaison  de  leur  origine' àyée  
 ies phéuomèues  qui  les  accompagnent. $‘ 
 voir  que  toute  la  partie  dé  l’Ouesttet  du  
 N .^Q .d e c e tte   portion de la~Nouvelle-Ho 1 lande, dst'occupéevpar  
 une  chaîne  de  montagnes  très - étendue  a ,  et  dont  l'élévation  
 patoît  devoir  être  égale  à  celle  des  hautes  chaînes déjà»  connues.  
 Qui  ne  séfott  tenté  de MoiMÿ d’après  une  telle  constitution -,  que  
 îès  vents  qui  traversent  ces  montagnes  Australes^ doivent 'être1  
 généraiemen^caraerérrsés pàr  une  température  p l^ fe o id è ’î .Cette  
 Ocwsé^MMWSest  s i naturelle  et  s? conforme* àJÿtsué*principes  
 de  la  phÿSique^énérale  ou  particulière,' é lle^ ttp o u r   la  'sciefibe  
 météorologique  le  résultat  d’une  expérience &i -loifgue  et- si ^constante  
 ,  qu’eife  semblèrent  ne  pouvoir ^admettre  aucunteJ^p%feea.de  
 modificaftom;  et  cependant  d ie   reçoit,  dans  le   tas  dont  iljsagit,  
 lexCêptiott  la  plus  incontestable  gt  la  plus  -absolue  :  comme  si  
 l’atmosphère' de  la  Nouvelle-H-ollantfe^  ainsi  pue  fes-  animaux  
 e t  les  végétaux  d e»de  singuiier  continent,  devoit  avotr.'’ses,  
 p rop re   ,  et w   soustrMre à   tous  les  principes  de  nos'i-sèi^ées,  à  
 toutes  les  règles  de  nos -systèmes./  à  toute  l’analogie  de nos'Ÿdébs ! 
 =  Ce  que  nous  dirons  b ien tô t des  crues  ;plus  en  plus  à prouver  cortibien.  l’étendue des  
 prodigieuses  auxquelles  sont  sujettes  lès  plus  '  Montagnes bleues doit  être  considérable,  
 petites  rivières  de  cette  contrée,  servira  de 
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 Bien£éI’Oi|§5aés,  en-feffety  de'-la  froideur  plus  ou  moins  grande  
 qu’ilsÿ^mMeroienthde-toir  emprunter  des  montagnes«  immenses  
 qu’ils ^ti5averseïatt5^èsï*went'»i|du "Nord *tet  du  N.  O  .s Sont,  pour  le  
 èômté1 de Cumberland^  dé^tenls- enflammés >? Comparables  à  tout  
 èè<yque-  l’Afrique  «peut  offetr^fb^plnS';  redo-utablepen  ce  genre.  
 Leur"soufi|èK$êv<orcint ‘.détruit' tout-jeewqui^é- trouve  exposé  à  son  
 actions  rien  j^ÿés-istefà l ’ardeur  dis  ce -Campsin  Austral ;  en  peu  
 d’i-nstan^dl|flétritl4a-F^é-tÿJpjn  la  plus ,àct%vsi#û.dë^|£nt  lui,  l#$tfbm  
 éaine's '’étalés «»ruisseaux-fseides^^b^nt ;  les  animaux même »périssent  
 par milliers sous sa'funeste influence'. (Mais /colnme les  effets  cessent  
 iéiÆêtte^ên- rapportJâVecJtes-.ioans'es,, l<ÿës|g;à. d’expérie-nee:seule  qu’il  
 faut en;appeler';  et mous,  pouvons,  iAèbt. égard-après  je   témoA-  
 .gnagèamanime des  habit-ans  les,.plus éc^air^de là Nouvelle-Galles,  
 nous  appuyer Jcfe  l’autorité'du  plus  précieux  historien  que tce pays  
 a it  encore eu/y 
 - ^ ’('Février; 1 y^j-sj  A  -cette,  époque, ;dit C l a ,  plupart  des  
 it'crfreiis^é-e ■ des^^IsÇauxH^riièu'ri-àvi sebfîj  on  fut  obligé; sde  creuser7  
 le  lit  de  las ‘riviè-rfesde ^Sydney,»  quk pouvait.-»  peine  fourni^ aux  
 besôipsi'de Ja-vilfes.  - Le^i (f^gtîje.^ 1  de  ne moi-s',  la»  chafeip; 
 devinst-  sA  forte,- qu’à^Sydney-Town  le  tbefmanrètre  à  l'ombre  
 s’é le v a -jusqu/à--<i<o?y$50°t  de  T-An.enh E€«cJ | ^ -de  Réaumu.r ].  
 A   'Rose-Hjll,  la  chaleur  fut  tellement, 'e^çg§g;i,vef,  que-jd-es  milliers  
 de^grandes  .ohau^^spurispn  fferij^iptç?-Dans  quelques1.parties  du  
 port-,  la .terre  étpit  couverte  de  d i f f é r e n t e s . d ’o^e^ux,  les  
 uns «déjà isuffo q u é^ e t - les  autres  réduits,aux  abo-js par  la chaleur;  
 plusieurs  tonaboient mfrts. en  volant. Les sources  qui pjéfcoient  pas  
 encore  taries,  furent  tellement» infectées  p a r le   grand-nombre  de  
 îles 'oiseaux»e.t;des^lhauves-souris" q-uii/  ven-ps,pour  »désaltérer, 
 avoient  expiré  sur leurs bords.,  quedje&Ui pendant  plusieurs jours  en  
 -fut corrompue.- Le vent  sôuffloit alors du N.-»©:,  et  il  fit beaucoup  
 de mai  aux  jardins ,^nsumant^t©ut'  ce  qufr-se  trou-voit devant  lui.  
 Les  personnes que  des  affaires  indispensables appelaient au-dehors,