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 nous; appelâmes  la  Baie  du  Çéograpfie  .’-,Ié --Gap  dont-  jd^ylensp de  
 parler  reçut' le  nom  de  Càp  du  'Naturaliste;  il'gît  par '33?  28’  de  
 latitude S>; et-par  11  de  longitude E. En,dehors, et presque 
 par  le  milieu  de  cette  baie,  existe  untrëcif très-éteridu-7-trjès-dart-  
 gereux,  qui  fut  appelé  R écif du  Naturaliste.  dSèèsoir,  sur  les  cinq  
 heures,  nous  lais^êlhes  tomber* l’ancreyers  l’entrée  de  là  feje  que  
 nous-venions de découvrir.  Le-baromètre,  durant  oes  cinq derniers  
 joursll^éroitlsoutenu de  z8p  3,5  à  28p  6\ê%le  thermomètre-variant  
 lui7même déùffdi  17% pt  l’hygromètre de  78  L ’atmosphère 
 et oit  parfaitement  pure jSgtâjjÈe  “aux  vents  sec? et  froids  d e là  partie  
 du 'Sud,  qui  prédominoient  alors.-- 
 ‘  ^Le- 3 1  au matin, le  Commandant  expédia  la Ghaloupe^^iaspfes  
 prdres^de M. PiCQ©ET,;pôur allèrrfrxerda .positiomabsolue du4:Gap  
 du Naturalisé r-« MaisfgP,  dit M.  Boüli/an.ger,*e hargé -dë-.4è^e  
 opération,  « nous trouvâmes cette pointée defendüe de rto.ujîgsiparts  
 » par  de  gr ossgs-'?r oc h es ^sur  lesquelles -la mer brispit  a ^ p ju r e u r  ;  
 jÉÉÉI brisants  se ^prolongent  le  long--d’une-. partie^de -laf (avlB   de  là  
 » Mie,;  quelques-uns  meme Me> postent- aq .-large.  Nèi&^^èMâjmes  
 »-bien  de, découvrir  un lissage  au  milieu  de ire^bRisans^  nui^i-y  
 » fut  en  vain;  la-pôte  partout-parut  inabordable :  n â r ^ |j|n e s   
 » réduits -à fpasser- lefreste du  jou%-«tp^te  la  nuit, et  une  papie -du  
 »  lendemaia^ sans-pouvoir-regagner  le  navire,  dont  Ig*ÿemt-nous  
 »  écart oit  sans-cesSé,  en  nous  entraînant au  large-, » 
 Tandis  que  n©§' malheureux  compagnon^,  de ^-fetigue, 
 inondés  d’eau  de  mer,  -errpient  ainsi  sur des  flpfûsq une  secondé  
 embarcation,  sous  le  commandement de M.  IlïT^CTGrNET,  abpy-  
 doît  enfin  sur  cetté:c<ke  : MM.  Depuch  e r  RiÉpufÊsquJs  ayoient  
 pu; sy   embarquer,  et  ;les  premiers  des  Européens,  ils  eurent  le  
 plaisir  déboucher  ces  bords  inconnus.  Ilfonei-purent  toutefois».y  
 rester  que  quelques  heures-,  durant  lesquelles-  ils  firent  diverses  
 observations  sur  l’état  physique  du-spl  et  sur , ses  productions 
 .végétales  :  nous  aurons  plus .particulièrement  occasion  de  revenir  
 ailleurs-sur  G^tpbjet;  if.suffira de dirgunaintenant que M. D epuch  
 trouva,  dans Je-fond  de  J’anspj^o^i’p n  mit^pied  à-terre,  une  très:  
 belle ;espë<3e^é4§r3,nit j  qyipformoit  des,  cpuches^'régulières  et  très-  
 qiultipHéqé;iidjsppsit%n’)déAesul,SÆad ces  granitiques soupçonnée par  
 SajUssu-RE, ^pa-is  dont  jusqu’alcfs|fie^ten,ce- ayolt^été  contestée,  
 iCèï?phénpmène  remarq.uab 1 ^^asstirant  à • perte  partie  de  la  baie  
 dujGiéographe,, ,un  eiiu  devoir  lui 
 appliqu^îteïBpm  du  naturajj&te^qui ,|gèt p^e-n^ier,  eut .occasion  de  
 l’obs%rVefegt-dejde  .décrire.,  ,dans( l’Ëst  du  cap 
 dulfûatural iste,uà  ,pey  deiadistanqe  dé^^ Mernier ^poi-nt. 
 Le  i . er  juin,  après^-avoir  embarqué  notrp  cfialpppe,  nous  appareillâmes  
 pour»cpntinuer, 1’,exploration  de  la côjejméridionale de  la  
 ^.aie^du* G éo g rad j^  ^Jpmidi;mpus  ^yisÉj^s«, parf  traygrS; une 
 .»p^spïpointe,  qu4,iu>u nommée,jfëc^te^lÿicguet,  du,»nom  de  l’un  de  
 nps?plps<êstimay^pjîçiprs. -4-ï sqpt  n<|b| laissâmes,- pommer 
 Vjersei^-fond  de  la-,bare.^.Iusqu’al©îÉ.  nous, n’aviôns  pu  dis-7  
 ting'iier,r^u-rn^|^Ær§,t^'^pjd^^^cun.e  ; J ’habitati(Jn ;  -mais  ce 
 '^iiir-là même-,ôin grand |e,% qupparüt %çffl|-g-çg|ip ^ d ^ T ^ e s  dunes,  
 noûè^ appri^|c^.'J,e§pLè-CpV humainef.-cpmptpd  ici ^quelques-unes  dp  
 ^fgdipr-d^4rsatU^a,g-es,^4] 
 A   pè;tte' époque ,  nous-  éprouyions.;l&«rifet§ÿf e |  plus-  singuliers  
 dmminage^  tant^l^|S|)i^pes?-fes  plus 'unifprààeÆt- les  plus  basses  
 nous ^paroi^içnt  portées,, au-dessus  dë^eau.x,  , et;profondément  
 déphipées  dans,toutè§,je-urs  partie a  tant-ût- le  UrÆ AdMtési, super ie ure s  
 sembJ^ient-îrp^erl^S^ jejt  aj’çisi tsur > fe r  v'aguè^;^ 'chaque 
 jnstant, ^pn  erpy^fyyojn,au  large  dl[j lpp,gÿ^ c:{ÿair||S^. de .rîéc.ifsl et  
 de-^risans,  quillén1^^0*611^ ^ J'Iecul er ^  mesi^e;q 1u|èn  ts’en, appro-  
 chôit  davantage.  Ce^phénomène ,4^1 ÿçurieuxf d’aillpp,^&,9-voit  son  
 çêté,.tri^fe, %GOfninc  Ü  se  rat.tac h e ïèqsfintiel lemenTt ù  llétat. réfractif  
 d ed ’atn^ospljèriÇ,^etque,I'e^^^ervat,ip.Uil5s!^Gn9aniqu#es^sont^subb%  
 doEnn-ées 3cpour f  e^r  exactitude,,  réTjapgjbiMéi pi us ou moins