
 
        
         
		308  VOYAGE  DE  DÉlOOOTE^^iS 
 instant  elle  fràîahisitft  davantage  :  m@s  • mi®eewws,,foyent-:tfe€66-  
 cises ; fa   nuit  sufvirit-,  et  nous  déroba  la  vue  des; t^iei^fed®®g  
 desquelles $ nous  venions -  d’abandonner' mds  malheureux  compagnons.,.''. 
  j$J 
 Éj  }n*sfe?i»ni5aiis  furent  employés.-à  lèura-echercbe  5 «nous 
 ne .pûmes  avoir  aucune  connoissance  ni du canot , tfi des hommes:  
 pour  comble  de malheur , / r   Naturaliste  iut  separe-de  nous parildÊ  
 violentes  rafales >  que  nous  éprouvâmes  dans  la nuit'/du 7  au 8.  Le  
 même  jour,  nous  voulûmes mettre  notée chaloupe-la  la mer  :  elle  
 fit  une  !i@<^asdi3iinltile  -et  lorsqu’elle  revint  -nous  rejoindre,  la  
 mer  étoit  «jf mauvaise,  que  nduss' eûmes  heau’coup. de  peine  a  
 reprendre ©é-tte embarcation : deuxde SesHbordâges  furent-éiifonccs  
 contre  les  flanos  du,vaisseau-• 
 Dans  une  circonstance  aussi  critique  , -  
 assembler hétat-major ,  d’une  p a rt, 1©& fn a îtr e s :^   , 
 d e ;;& n tB tÿ ^ u r  savoir  ce 
 comportons  fut  la  réponse | unanime.  Cette  recherche  devenoit  
 doutant  plus, difficile,  què  l’absence  du Naturaiïm |  le manquealu  
 gran d  cano t , la var ie  de  la'chaloupe  etjlétat'  del-a mer,  ne1 nous  
 laissaient  d’autre  moyen  de  l’exécuter  qu’avec’ie  vaisseau- même;  
 et certes; e’étoit  une  entreprise  bien  périlleuse  que ~celle  derxpro-  
 ionger  de  très-prèC-i  avec  un  gros  navire,  toutes  les .sinusites  
 d’une,co te in co n n ü e  et  sauvage.  Notre-Chfef étoit  malade;  if se  
 renferma  dans  sa  chambre/après  avoir  rémis  le  commandement  
 à son lieutenant en pied M. H. Freycinet, et lui avoir donné l’ordre  
 d’exécuter  la  riecherche  demandée  par  l'équipage  et  l’étatntafoir.  
 T o u te  la journée du 9 mars y  fut  consacrée ;  pendant huiffrÉÉres,  
 M. Fre'tç-inet manoeuvra  le  long de ©es«côtés  efB?ayaaites,  avec  
 une  audace,  un  sang-froid 4ét  une  précision  également  jdig®es  
 d’éloges,:  pas  une  évolution  ne mânqda..  . Éjt  , 
 Toutefois cette dernière recherche ne fut pas  plus heureuse  que  
 les  précédentes *  et  "comme  il  ne  nous  restait "plus  despoir  de 
 AU X  ITEiKRE S"ÀU S T B A LE S .  .3.09 
 rétrouver  ims ' amis  que  veTS -le  N o rd , -mous  fîmes  route  pour  le  
 décroît  doBasSift  " 
 ' Durant de  -séjour?.que  nous  avions -fait1 sur  ..cette '±ëté%  nous  
 aa^îÉits^tf  que  la  mer  yd^fc*  rarement  belle  :  le 
 moindrement  suffit  en  'effet  -pour  la   rendre  -houleuseoet'presque 
 -A.-peine  la  brisû'du  large ;tcom-  
 men'çoît  à VeÀfkirmîsentm; ;ique  déjàtdh-voyortdpss.flots  moutonner  
 à l’horizon ;  et*peu  d’instans  après;;‘nous!‘mons-ïrDUVtbhseassàrJlis-'jde  
 lames  dures, jcôurtes  et ■ rapMesspïquà  fâtàguoient  beaucoup  notre  
 vaisseau-:  irous^étionS  pourtantencore dans la   belle ^saison  de: ces  
 climats..  .  :  I  Mjl  p   ÜÜ  1 ^   -  : 
 ' Tandis  que" nous  faisions  routeimers dèvdétroit,  nou&xdéeom  
 vrîptes  tout-à-eoup, dans la  jemmée-du  1 o. mars,  un petit bâtiment  
 qui  portait  -Sur' nous.' -’Nousflfe. joignîmes; 'æt?is®ïi fcapitain&îétant  
 venu  de  suite  à»notreffiord, -nous  apprîmes jquedepuis; vingt -jours  
 ildtoit parti du .port Jacksonquoür  aller .faire-lachassesdesiphoques  
 auxTmViro’n'syde M c  Maria:;  que  la  colonie lAngfejse^er ia^:Nbu-  
 vê-ileTio Mandelètoit*»‘tKès^hor-issanite,;  qu’on-:y réun^S^Èt rdèjàtiîbus  
 l'él moyens‘3de satisfaire, non - seulement xaux  b e so in sm a is   thème  
 auk  j®ufesârnrees de  1 a e j j is q p e  :noüs"y tétions. attendus de, foramen  
 jour,  et- que dos ordres âvoient .étérdonnés par. le-tGouvernement  
 Anglois  pefcrï^ que  nousîy?fîfssions  aecueillis  'aveeîitfè^is-'des  égards  
 d®s;â 'la dktur-ede notre? mission  ët  àrla  dignités du' peuplo'auquel  
 nous  appartenions.;En.échange  de!?c^inomveM»stsagréahles;  nous  
 apprîmes. amcapitaine Anglois  lap e rïed e  notre  dtofoupëi;  nous  le  
 priâmesîêt  il nous îpr omit  de  donnera  nd^eompagnoîi%  -d^hsle  
 viendr o i t ;-!à  les  rencontfcer *-  tau s .^ ‘s>^ee©®ïm «possibles. 
 bîiSü'S ‘lè i '^ d iq uM ie s ^ À ^ p ^ t^ - â ^ l^ ^ -d â n s d a iA *  'FleAneu:,  
 cotnme  l ’un :f des' endixhtiles:pplus ofàvorahleslàs ia  pêche; qu’il  s©  
 prôpôsoit  de faire  ;  gpsl^lquoi  nousde-îquitiâmes. pour  continuer  
 notre «route  au  Nord. 
 ‘Les  mêmes -o feta cte  «dont , fa i  parlé  dans, notre Traversée;  de