du Brésil, de la "côte de .Guinée'/de la Cafrerie^ et; nous avons
nous-mêmes, déposé dans, son sein de^nombreux échantillons des
végétaux.singuliers des.fbrêts Australes. C’-est là, qu’en errant au
milieu d’allées profondes et silencieuseson peut voir confondes
tous ensemble. ,pes-' hôtes-’ précieux, étonnés--de se trouver*1 sur le
meme sol : avec quelle;douce émotionne -contemplais çet arbre
de Teck, ce géant des forets équinoxiales, e t1 dont on fait dans
l’fnde des ^vaisseaux "presque incorruptibles |j çet Arbre a pain, dont
le fruit savoureux nourrit routés les peuplades dur grand é^çéan
équatorial; le Rafia de Madagascar;æe palmier précieux, qui fournit
un. sagpu délicat et corroborant y\m: Muscadet, qui, ravi naguère
par lèYespectabie M, PoiVRE/doit nous affîancbirbiejd^t^ù.’tribut
que njpus; payons encore au monopole» Hol lan do is le dSiroflier,
dont les fruits, innombrables; et d ’une belle couleur 'rouge produisent
un si charmant effet, et qui fournit déjà dans nos ste&^tfen
au-delà de notre consommation de girofle5 le Badamier à douilles
larges, d’une verdure aussi douce qu agréable, et-qui morte:'une
petite amande alongëe, plus délicate que nos meilleures noisettes;
ïÉbénier,- à qui nous devons ce bois si recherché dans les .a rts^ i
précieux par son beau poli, par sa couleur d’un noir -éclatant-; ié
Pamplemoussier , dont le fruit est une espèce d’orange, de la .grosseur
d’un petit melon, et dont l’écorce est susceptible de former'd’excellentes
confitures - le TafnarMiz,, dont les-siliques produisent .jsecte
pulpe aigrelette qui nous est un médicament agréable et salutaire;
K Oranger nain dè la Chine, haut d’un pied .seulement, qui porte
un bruit gros-à peine comme celui du café, et qui, rouge comme
lui, se distingue par son parfum agréàbl» de èétron; XHymenoea,
arbre charmant, dont, les feuilles opposées deux à deux, symbole
d’une heureuse union, tendent toujours'à.:èerapprocfcer; YArrêpjtiyr,
dont la tige élégante sepro j e t te dans les airs, et produit ces régimes
de noix d’arreck, si recherchées pour: l’usage du bétel-, et dont
elles forment elles-mêmes la base essentielle ; fe Carambolïer, dont
le -fruit‘iéhjuatre ccff ésl'très- saillantes, contierif uh suc abondant
ét'lé^lfeihefll'acidulé ; lé Jdçpui'e-f^poisirr de l’arbré’â. pain,! e t qui
poBtê, le lobgide/sa#ffge j Ü’éporià’eS fruits de dà forfoe.-d’une
6ifrouille\'.aldh^ïei; j^ ^ fe ljx r aliment Lit&hi, dont
l’enveloppé ftïffitifGhlehséWftCpriafcfe 'récfrüwer|fsd puip'é agréablement.,
parfumée ; fe MangMstdit) o.figdMift^é" ia^Chine, àirtS'i'què
le ^précéïïekty iêt "ddnèloh |spfMme > danséeés! régsôifsy l :‘ ré'gârder le
fruit comme f^feeiflèût'-Hh^Mèndé; le’f ? s ‘iCOilnü Hïaihtenaht
de notre E 'u rd ^ ,’ frhfront d eu x ;sêmep^^^ont
recouvertes d’une beJlélèiàvêloppé^tlfd^feîî'lê Mâfigti&r, Tahalogué
dê'fï'O#© poirier, ét qui, mafrffrScpar11 a ^ î* tu l# fp ’fé iln t eî^É(Mime
ftfâj dël nOîfrbrëÔfeil'vàrîétés-;Mël,^Va«ié?', Mbrhtsetil réveille
tant d’è dofcc^pMeé'â^ tant:
^ébW^dâhs/'tohf^^iyBfrelàt f0fi^Yui|d ’u n '',s^^efr'effét -dabè/ffes '
payiâ|fës 'ïéqüàfi^ri'aux- /le PaljM'Êêjt qü|p;#pbrte quCufre/settle
sa$^ffeê chdÏÏ?|#èciêüx quille
de tant dé m a rirè fW iâ t^ p |'4 é ^ ^ l^ ? llê ^ d d â ^ ^ ir fé m S l0 s { tK ^ k î
symétifqùeflleïît 'dispfcSÉ&éït^&Lë’ frappe immëh’M f répiil^dtfecÿ^f
OTéri; un fénormê Ibiifésoiif *â’ë e rew |S |; te’ fa^âifsipâc^w ’ res d ru p e s
atjîïilêmbjabfés'â de pe tires prtffièsâidirds ', ëNfeenfj- comme elfes ;
Upef|ulpe odoranté^pt s'Ucrée ; le' Jdtii-ftoalac, ddht orrf forrkfe'de si
belfes^iharmilfes'; lê Rartioou épineux, .ÿi'’prfr|)réî !àv<fr.ire des Jiàies,
imlrenéfràbleâ:;- -le Ravèn-tsüra, dont là feuille*' lllpési fruitspé'bfenl
So^epfiMë^dfe ‘fournir üiie' é p i^ |;âgréablfefeà;%uh 'trèsÿbas prix;!
ŸAp&êdàier, dont là’ Chair épàislNIiet jaunâtre- a q u é ljp p /ra p p o rta '
avec celle de nos poires fondantes, mais qui, beaucoup plus^fade
qu^fe-, ^/bèsbm d’être relevée' par quelques^i^açlq^hnemens;' le
®'oîUi>i(r, qpi fourïiWp au mMieiï ' dfe's un - rafraîchissement
Sâlùtairé ; le Gànnellîèt de la ^p fM ^tkm è, front l’écjbl|Ée fié le cède
guèrfeCà1 Celle de *Geÿferi; le Bdobab OU Pain - d /- 'singé, ce fameux
Adansonia, la plus grande eh la plü§"g|ds|^ësp|Ge d’arbrê*reènïïuet;!:
le V a S is, dont les fojeés', âdüs une formé impudique, îfréscendent
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