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 »  dérable,  lorsque  les  passes' on  seront  mieux-  connues ^eiat-rée  
 »  de  cette  rivière,ne  saurait offrir aü-pun danger véritable ; $uk fqne  
 »  et  l’autre  rive  on  observe  un  grand*nombre  de  pçtifst  enfon-  
 3?  eêitiens  qui  pourraient  servir  à  mettre  les  bâtimens  en  sûreté  
 »  contre  les. vents  et JesÆOuraüs-. 
 » Le plan  de M.  Flinders donne  assez  bien les  traits^principaux  
 33  de  la  forme  de  la  rivière-;  mais  il  sy: trouve  beaucoup  d’incor-  
 33  rections  qu’il nous  a é t é i f  lus. Étoile  de  reconnaître  que derapr-  
 33  riger,  le  terme  fixé pour  notre  retour à  bord  du navire ne  nous  
 »  permettant  pas  de  nous  livrer  aux  détails  deriagéographfcjde  
 33  cette -rivière  intéressant^ 
 33  Le   terrain  qui  borde  ses  rivages  m’a  paru  en  générai dn d*ès-  
 S3  bonne  qualité! :  la  végétation  est  par-tout  extrêmement  vtgou-  
 33  reuse,  et  le  pays  est  bien  boisé ;  mats  ie.s'ib'oîs  qui»y-  croissent  
 33  semblent  peu  propres  aux  constructions  ïïavaîesyo 
 33 Dans  toute  l’étendue  que  nous  avons  pu  -reconnoitre,  1 eau  
 »  de  là  rivière  est  sifortement  saumâtre, qüelle  n e saù^ it p«ùais  
 33Tse»vir aux besoins  des navigateurs.  Iiemest.de même de  la plupart  
 » des  ruisseaux  qui  viennent  s’y  rendre.;  Cependant  quelques  s  
 33  d’entre  eux  présentent,  à- v it  >égard, une  heureuse  exception. 
 V  33  Pour  ce qui Concernelaparrie de  côtededaÆeire de Diémen  
 »^comprise  entre  Waterhouse  et  la  rivière-Dalrymple/mdte^st  
 >3  basse  et  bien boisée :  on  aperçoit  dans  l’intérieur, Ut  sur-tout du  
 33  côté  de  la  rive gauche  de  la  rivière,  de  très-hautés monèagfles,  
 »dont  quelques-unes, ndus  ont  sembin  très-aride®.,  et  -cfeaiiae  
 33  formées  de  roches  nues. 
 Toujours  plus  incertain  sur lé  sort du  Gé&grUfiûê, mai&tôujours  
 fidèle observateur des ordres qu’il ayoit reçus, M. Hàmêlin ne  tarda  
 pas à venir  reconnoître  le promontoire  de WMs^n.,  et à sfy  !établir  
 enGraisière,tandis. que  plusieurs  canots  expédiés  sur divers points  
 de  la  côte  dévoient  en  compléter  tous  les  détails  géographiques. 
 Dans  l’une  de; c.es embarcations, l’ingénieur M. Boullangér avoit  
 reçu  l’ordre  d’alIer#fconnoître  le  p^&moirtââEè^-fi^^ojîfeer^' qui  
 l’avoisinent,  et'la partie de 
 dans lOuest jusqu’à l’entrée  du port* Western.  A ve c   les deux autres  
 embarcations-'commandées  par MM.  Milius ’et  Brévedent,  l’ingénieur. 
 géographe  M.  Faure  :se  dirigea  vers  le  port  Wèstem  
 meme,  afin  de1  vérifier  le'plan  des  Angid&j,  de de  corriger,  ou  
 meme  de le- refaire,' dans^le -cas  oùril  le  jugerait  trop  inexact. 
 Huit jours furent employés A^ife  dernier  travail*; duquel* il  fésulta  
 que  le  plan  des  Anglëis* -étoit'feftlstfvement' très-incomplet  sous  
 tous  l’ës  rapports ;  que  lespêe#  de  grande  presqu’île marquée dans  
 la-tarte  de  M.  Flinders  comme Occupant  tour  le  fond’  du  port';  
 eSt une véritable Më dont M: Brévedent a faitdétour Je premier, et  
 <pïe  nous^avbns  nommée  'llfàÿes ’FtiznpbîM? que  le  porif Western  a  
 deuxéntréES-pl’une à(4^tf'impTaticable pourdesgrbs navire^/Tautre  
 élSns TQu est, éga-p forme  e llè^éme   deux passes- distihotè^fl^eaîùsé  
 dun  banc"cbîisidiérabiè-:qui  se.qrbuvè îàu  irfilieu du  canal;-que*ce  
 port offre pamtouùun frôîi  mouillage^ ‘et  qu’il; esGàss'éz vàste pour  
 èontenir  un  nombre  prodigieux  de  navires  de  tantes  grandéursl;  
 que  le  débarquement  ÿèèsrdaoife ;  que  le  sof  esté©ssêmielleînent  
 compôsélÎ!d’u-n  granit Yougeatre  à  grains mpye-hs,  et  de  bancs d e   
 grès  i ’dd^ë^fcdritre  les^màissfcs  granitiques;  qu’il  exîist|;fur  divers  
 pbints  des  courans  d’eau"dduce, fsusbepiibles de  fournir àb^ndam-  
 ffient aux* bësbrns des baviga^èurs ; quie le terrain^Mfafmile,  la végé*  
 ration trèsdetive';  que  le pays 'êst’bmir fraisé ;  que  le port Western,  
 jW-ifie* plus-beaux qu’il'soit  possible  de  trouver;  
 et qu’iLréunit' tous  les  avantages  qpi  peuvdht  en  faire'iimqbüf un  
 élàblifsënîenï  prédeux :  la bauteuiudes marées y  est  ordinatrêfn'ent  
 de i  6 A i  9 décimètres^ à’ 6 pieds ]|%ais  il paraît qu’e lfâpëu v en t,  
 dans  certains cas ^ é le v è f  jusqu’à  49' décimètres ![ bp pieds }.* 
 Pendant  leür  séjour: d a é i^ ;p brt  Western,  nos^compagnons  
 eurent  une  entre vue  avééo  les Sauvages  de  : cette  partie •  de  la 
 w m   l 
 PI.