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 rameaux  avoient  été  décorés  de  guirlandes  de  verdùre.  s  
 -  La  rivière  seryoit  de  borne  au  paysage,  en  ajoutant  encore  a  
 l’intérêt  de sa.positionj  ses -ondes  fraîches  et  limpides, mollement  
 épanchées sur la rive, son  cours prolongé jusqu à la mer,-les poissas  
 nombreux  qui joüoiènt à  sa surface  et  dans  son .sein,  la végétation  
 plus  active  qui-eouvroit jsesî deux  bOrdsvtout,  dansjce  lieu  simple  
 et  charmant,  sembloit  conspirer à développer  les>Ùèwces affections  
 du  coeur.  Oh  !  comme  a ye c. plaisir  je  m’abandonnai  quelques  
 instans  aux  réflexions,  qu’une'  telle  découverte^  de voit  .inspirer  !  
 «.Çedieu charmant, me disois-je* est.çonsacripeut^ti-e  à quçlqde  
 » mystère  public  ou particulier.. . .   Le  culte  des ®ieù*  ems,efpit-i|  
 .»4’objet.;.  de  la  rivière,et  dgsfmatais qui  la bordent,, qufe 
 »  les: habitans  dé  ces  rivages  tirent,  en  grande  partie jj^ajlimens  
 », nécessaires  à  leur  subsistance..  .  .  . .'N^ùyéaus  Égyptiens^  peùt-  
 ^afmieviés^anqigû^îbal^ians.du  Nil,  ils.;  auronfofgjnsapiéj  
 » par  la reconnoissanee,  lèflëuÿe; quilles, nourrft,  ■  Peut-*etrçe.dà  
 »  des  ép©ques_solennelles,  ils  viennent, sur  son bord,  lui  paÿjéi  un  
 »  tribut  d’hommages  et  de  gratitude.  »  , 
 Revenant ensuite à  ces figures singulières,  ingénieusementérCçée's  
 sur le  sable , jëTmé rappeloisï ces  fameux  ca¥?tetèÈë^Ruh-ï^|e^dlÉ^  
 jadis  par.jes.peupl.es  du  Nprd  ‘ded’Europe,,et  qui^dg^çn.emeiqüe  
 ceux-ci,  consistoient  dans  une  suite  de-ÊgÜrcs>J,gros.sfèrement‘ des^  
 sinêès,  de  cercles;de  carrés, de  triangles,  |pscep'tibles.cependant,  
 par  leurs  combinaisons-diverses, .dp  transmettre  toutes-Iës  idées  
 des,..peuples  qui  les  cmployoient; .comme  ceux-  que-  je^veriois  de  
 découvrir,  ils  étoient  tracés  sur.  la  terre,  sur  l’éporce cfes^bres,  
 sur  lest  rochers,  et  ces  derniers  seulement  roiit.  passé^jusqua  
 nous  :  je .me  rappelois  ce%hiéroglyph"  informes,  dont,des  Mexicains^, 
  se  servoient  pour écrire  les  annales-de  leur  histoire y,et  dont  
 plusieurs  noflroient  également  que  des  figures,  à peine  ébauchées,,  
 de  cercles,  de.carrés,  de. parallélogrammes,  &c.  ; je  me  rappelois 
 encore  eés dessins grotesques, découverts par le Capitaine Philipp,  
 sur le&iroéhersf e<trsur des f .troncs  d’arbrès nvers liai partie Méridionale  
 du  continent  o ù 'je   .me*vtroûvois,‘jpjà^éHfWeij).x  q.ue,fà  l’extrémité  
 Australe  de. l’Afrique,. les s Bosobtimans  ont  l’habitude ,de  grayer  
 duns-.Je  fond. djes> cavernes  iCeja-Xi/  plus> admirables  .encore ^  etusün  
 $out-,p jusV,anciens,  ^ u e r Ç eyfan -YpprOjéuk' ; en  différons-  endrôits!$  
 monum.ens  préciëux  d’un  peuple <qut parfcpt  ne,, plue exister ;  e t, je  
 co.nicluois,.de  tousi ces|-rappr© ,quet{1 es.des’ir  d e ^ ^m in u r  
 niquer ‘sesi§ensa^pns‘'.eBs^s  id é e 'l^ s f ,ùn?b>çsiùin  d.e ptous les,tempsj  
 die ;tousAHs; c lim a t h,de - fi.çus^l^peupleèlflq^é  a rt^ f, précieux 
 dejRécriture remonte bien au-dtela de  toutes'l^s' traditiûrtsy de itous  
 les monument »historiques  et» jd.ekfd ^b fèp lu ^ iv em en t.en co re de  
 ne pquv’ojrj décou'yrirf dans, jlésoeara6t'ègè%îque  j’a v ^ ^ o u S ’ fe^ryeux'}  
 £fis^s.e@timens  et, Jes»  idép^^és'bommeSfgr#t§sf^dd|ont  il^étoient  
 j||uvr|ge..  .  .  Daiis  la- planché ,n.  a, 
 d’après  Un  croquis-que-j’eri  àyo-r§jlàùw^)donn£r,^qiueJque  idée? du  
 m onumenVqpe>  dfiens.de» décrire 
 ;  Aprèsjiavoir  accordé .â  l ’examen1 .jde-î&f'bosquet  tçmtîJ’içkfrpt  
 dont  il  ét°it  digne,-je  m’éloignai  du  riiY^ge.yppour  pénétrer  dans  
 l’intérjeuR de  la.,'foret.? La  marche* par- t©uts;étpjùfiacile^ àf^Éuse  
 du, grand  écarçemerit  t<fes' -a rb r e s 's u r fa c e   du î.s'ôl^éf'oit'Sgéhéif^  
 ÿjnÊmflrjéjvétüe  d’une'jhe^he.-'eourte,  fine- dfjdÿgefé.  Du  je 
 n’jhpus découvrir .auoun% trace  .d’eau  doùfeér En; quplq^l& endroit^  
 ofi  lapeitiq pardi'^ôit-.plus. humide^j^-j|yftniusfelfei^j|%lMsâ| jl.en   
 •^ÉStta  de  l’eaif* ^aümâfcptlimult^ qualité"  saline  du« terrain ,§émb je  
 repousser'  tblindes <  anima-Uxj-  du  râô^fffjefne- pu® ' en, /àperdè^oir  
 âùc|â-,tiet  les  tracés.* deùJCangur^b* quctj^%di^ingîrâCttir  le^sable,,  
 étqjënt  rares  et,'peù  nombreuses;- |Les  ’in^^^naênip^semblbiént*  
 exilés de|<<8jes,bordSy  à  i’exGeption  tiOujiero^^es..fourmis,  dont  les-  
 noires  légions,  cantonnées particulièrement ,3uMe\£ey'ers’ des duriez,  
 SP,présentoient par,-tQ\it  innombrables- autant qu’iÈeommpj®^|’en  
 recueillis  plusieurs  çspècé&i&ouveMes édoùt. uneylremarquable  par