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 .  V O Y A G E   D E   D É C O U V E R T E S   
 ».d’une  prodigieuse'  quantité  *de  phoques.  Les'  plus  gros,  qui  
 »  étojent  d’une  couleur - jaunâtre,  en  occupoient  la  partie îlsupé-  
 »  rieure;  tandis que  les petits Fqui paroisseient note* rendpiisÿoi’ènt  
 » le s   cavités  qui-se  trouvent  dans,1a  partie, inférieure  du  rocher.  
 »  Les  côtes de  cetrilot etoient assfez-roides;  de1 sorte  que,-lorsque  
 »Quelqu’un  dès,phoques*de  la  partie  supérieure voüloit' gagheï le  
 b  b a s,  il  glissoit  ordinairement,  et  ëntraînoit  avec  lui  ceux  qui  
 ». se* trouvoïent  au-dessous.  Une  mer  profonde  environne |oee  
 ,  »• rocher : la -sondé  rapportoit  14  brasses  à  une.distance  d^^eux,  
 »  longueurs  de  canot4;Jst- le  fond  étoit  rempli  de  gbem'onscetlde  
 » fucus y qui  s’élfevoient  jüsqu^àr- la-surface  .de  l’eau,  » \- 
 A  quatre  heures  du-soir,  M.  FauÀe  aborda'  dans- üne.!pefj.te  
 anse Voisine  du  cap'S.  O.  de  lîle^Schoutèn,  que,  du  n,om-d.e'ce  
 géographe,'nous  avons  nommé  Gap  F a u r e ,Ç<2ttè’- '|^ù«'i|:tfepnti-.  
 nue M. Bailly, '«-est entièrement formé‘eydansrsa parüw^éritentale,  
 « ide  hautes montagnès-granitiques Yrèsrescarpéeëy’''.êt'^otl  laBp ^é-  
 »  tatîoiî^êst ■ assez. rare,  le  roc  s’offrant  ^#nu prèsqùe/par^p^n  La  
 -»-côte  5cTccidentaIe-,  plus  uniforme,  plus,  ad o u c iè f^ ^ eqm ffè se   
 »  d’un  terrain,  disposé  par -couches  horizontal es.' ;  elle  -ësêïiîi'en  
 »  boisée,'  présente  un  Cbup-d’oeil  agréablè^et  la, plage^du  sable  
 »  qui  se  développe  en  avant d’elléJy, rend lfe^débarquefîi^f’îfac^e ;  
 >?  tandis,  au  contraire*,'que  la  cotei^srientale^est  h o rfib lA èn t  
 »  escarpée. .»? Dans  l’E.  S.  E.  du  cap  Faure,  se, yoient  sepTfâius.  
 ilôts-  très-déchirés,  qui  se  projettent  en  avant  de  la  pointte^ME.  
 •del’îie Schouten : nous les avons nommés Ifots^Tàillèfer, du médecin  
 . estimable  dont  nous  aurons b ie n tô t  àrparler  d’une  manière  plus  
 *  particulière.  ' 
 Après  avoir  reconnu,  dans  la  matinée ■'du  21 ^ février,  toute  la  
 .eôtè  occidentale  de  l’île • Schouten,  M. E âure  sA trouva  par.  le  
 travers  du  petit d é tro it  qui  sépare  cette  île  d’une  sçconde^tërre,  
 in. tv, %. 4 (*).  :qu’il prenoit alors pour l’une des autres Mes Schouten.  v. Ce canal »,  
 poursuit | é  compagnon  de  M.  Faure,  -trèsAprofond ip i r e 
 A U X   T E R R E S   A U S T R A L E S / f P 
 » p a r to u t  up, hondouvoyage,  entre-des  côtés  très-escarpées,  au  
 »’pied  des quelles o n   n e 'tr ,è ^ e vpas^moÉfts,de  18  brasses  d’eau.  »  
 îsfë'us l’avons-  désigné,  dans  n©%;Carf es1 MjMfs' Itenom  de  Détroit  du  
 ■ QêpgVapliU  pQur Tappelerv-^airifi  lîb^pédijîi'gnfàvlaqüejle ; est due* la  
 reconnoissancè .de Ƨtt.g;partiede'd^ftÿr^e-de.,Diémen.  .. 
 En’traversant, lerfétroit, dmG(éogfap,he, 4ê^prQjètï’de.M. Faurë  
 étoit  de|lï|j porter‘ yprSidejNÔÈd, pd&f*'Eéc@nnoître Ja côte .orien-  
 taréldes.îles^chouten, rentrer  ensuite'par  le* détroit',supposé entre  
 la 'terre tjdjjb  Diéinem V-mais '.yainejnenF^tOutd  la  journée'  ,  
 dq-èét  et'^elie-du f .2fÆ^ferent  empl&iycîls'* à '^^t'&iVècImscheA'^^^d  
 nefput  déèo^jÿrir-aucun "'^âs^^eV^tTuCidJ^Mé^de^ènttielglle  23•  
 dans IjKcanal du Géographe, pour attaquer, par;l’,Qudst:,' les.mêmes-  
 tpples  dont  il  vepoit  d§prô|'0,ngeritb.'^tedta^dÔt&orientaleij,Â-.midi  
 environ,  il ^débarqua  dansmiiêf petite  a n s e ÿ s i t u I V y t ^ énaitA^  ’ 
 Sud  dg»c,e iqu’ilyjyfenbjî.  |É|3^jjpour-  la  seéèndè  et  . 
 c ç k n e  -dvfàiSjpjt,  dëpjîçs  la 3$éiMeun  temps  affife|h£,  .il |r|^<|lpt ,>  
 avec*d’autant plus; d é r a i s o n ,  de  up‘e p i ^ q u  ail.  lendemain;  
 m'ktmfrfêuet.'ddp^^ d êux  jours,  om’n ’avoit  débalqpé'.nulré'part,  
 dlfque  l’équipage^ipit, épuisé’^.e  fatigue..  - 
 -M.  BÀ«tis#g|profttal:de '-cèàè^çir£onstan.Ge^ p^uF* faire.  dfutiîes  EJ. iv, fig.  
 observatiom^Uÿ^^ poinw^«« D e   hautes^,montagnes'’. grâhiitiquesÇ  î-  
 »M it - il,  d o n t  lê!«rsommité^(ttd ieh T p re sq u e   en’tjeréiptent'nues^  
 »îlflrment  tpute*"la  ,çôte  orientalejfde-  cAlf e ? ||à rrijl dérla^mMSde  
 »  Diémen  ; ' e llelf sl^|ÿpnt  brusquemen L?*dJ&j|lcuw ha se  • 
 »'^ui dp^éu^KSé^É'&bnt  extrêmement-  Jbtsse?;ve t  i*néy -pepvénfè  v  
 ^l y dijfce-yoir  qu’à  iipgÿpoCitev  distàôcë^en~*'mer.  , tU^'c^tt-è  
 » singulière*. cohstitutip^y^sàhs4doute ,  qu’il  faut  attribueETei^êur  
 »-des,  navigateurs  qui  nops-?avoiéht; pré裩é%{4^nM k ^ P aTagl8^/  
 »-et^qui - avoient, pris ' ce’^; 'haute&^môritâgrÊfS',  pour..-du tant;, d’î%%ÿ  
 » ^ o u s, avons  dit  que  la(ieôt^orientale  'de^éétprétèEwIüêspîles  
 »'èst'Aescarp'ée  saunage  sté rilé^  celletde  l’G,iü^s#|^E^baè?e  
 »  agréable  et-' biemb©fcfôéé.': Ceicontraste ; que  mon  ami JVL.JPéron