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 de  Fabmgiijs;  mais  I’hisf o ire * de  ees  animaux" seratraitiée> ;pius  en  
 détail  dans âme  autre  partie  de mes  travaux.  ;m 
 Unfc  sieconde  remarque  que  je  pus  faire  sur  le  soi* singulier  que  
 jg’qiâSdoUfSfc-  que * malgré  la  îvâfÉÉtë prodigieuse  des 
 arbres'et  des  arbrisseaux*qui:  c^nstitiioient  la  végétation y  on  ne  
 voyoit’ tÆpèndant  aucun  fruitùqui  parût  sùsc'èptible  d e^ r v ir   à  la  
 nourriture  de  i’hômme  du  des  animaux  frugivores.  Ndus'ïVerrons  
 sé*ïêproduire la ménii'observation sur tout de ¥èste du Vâstê -conti-  
 nènt  de  la Noüve1le-WjoHatïde-,  sans  quelle parofeSdisouffrir  aucune  
 exception bien *Seïisiblë’  Se#ôit-eé  donc  à' cette  singulière  absence >  
 OU  du  mOnSs' à  cette  excessiVe  rareté  dfcs  fruits: mângeablesyrqu’il  
 faudrait  attribuer  la  môn-éM^  exclusivement 
 frugiYÉrfsâur  le  Continent  dont'il  s’agit!  Toiïjburs  certain  
 quë,-jusqu àncW^jotir,.  on  ny'dl^cb®nb&! aucuB^è^ècCjËpt  que  
 nulle  part  on  fêgèi^vesfigeinMé  S inge,  par 
 exemple,  qui,  de  ses  innombrables  légiensyk'  couvert’'-toutes<les  
 autres  parties  du mondé?  qùS  se  présente  silr  un  sUgrandmCmbre-  
 d’îlés,  qui  se  retrouve,  ainsi que no'ffs  le  dirons  bieritôt^dn  troupes  
 nombreuses  dans  toutes'-' les  Moluquès,  et-• conséquemment  aux  
 pOtt^  de  la  Kouvëll«--Hollande;  l'd's "Singé',  dis'-je?,  pàïoît: pas 
 éfistéf  sur:Cette  grande  ferre; éif véritablement  il&sèroit  difficile dé  
 concevoir  la manière  dont  des  animaux  de"  ce^dfire’pourraient  y  
 subsister. Nous  reviendrons  ailleurs s u f l p   rapports intéÿ!ssa®è  de  
 la  nature  du  sol  avec Ses  productions  diverses.  • 
 Cependant,  le  but  essentiel  de  mon  incursion  ïernbloit  me  fuir  
 à mesure  que  j’avançois  davantage.  Les  petits  sentiers du  bord  de  
 la  rivière  avoient  fini  par  disparoître ;  j’e  ne  trouvoïS^plus  que  
 quelques traces d’hommes  imprimées  çà et là : nulle câse fie  s’offroit  
 à ma  vue';  le  silence  le  plus  profond  régît©it  dans  l’intérieur  de  
 cette  immense  forêt,  et  rien  n’annonçoit  quelle  dût  servir  de  
 Séjour  habituel  à  l’homme.  En  revanche,  je  trouvois  par-tout 
 une  grande  qua^tfté^îarbresWbisûl^fî,  d.e  îjfeux ©tejnts.  Auprès  de  
 %uelq$îg&-unsi»s jse;remarquai  d e s ^ ‘sféa^&udd  ma^éJas^fprmés  de  
 Cettg j singulière Ycorcoj^de^Mélaleupa-dernî  j’ai  parlé,  précédemment^ 
  yet  qui  p a r o ^m e n t- ^ y ^ ^ '^ ^ d ^ c o ù e h ^ r 'à d e s '  hommes  
 réunis ©i^îçolitpj^s.: E n fu n ^ o t-,  a o u ^m ^ ^ n frrm a   dahad’opinion  
 que. lesjjfsjwagês mayoient  p a i s ^ b l i   Jeur&fiabjiations-' fpces. dans  
 ce.tie^^fcpdeisir,idas!îî:b o |^  quds$&éf iffoient, jpréféj^nce« sur  le  
 bord  de. la  rivièr®  salée j. des  dâtaiss; quip Ig b o rd en t uf§à  dans-le  
 ypiâinage' de J a  men^QÙ  p ijà S ^ ^ a ^ f t  ik t^ p v e n t  se procurer  une  
 nourriture Aulfijanjfis.  Ç ’^st.»en,|el|<i$■ la  .quqcsfe>js©fit§fexol,usivemenf  
 tro u v a s  cçllcsY^e'lt up;?çabane^fque;no)iprav©n&iptfepirj,  etpéont  
 ppu;s  jie  tarderons  pas. ^p arler. ,11 en;est-«de! même d@lèifisipuits  
 o u ^ d p t|in e s  d’eau -saumâtre., è^lueage -de, -laquelle,op^noUs, yerra  
 bientôt  rédujfSj‘poustmêmes.^! 
 . .l'jPégidé par espéflexiorisÿ  commandé(surtout par l’état du jour,  
 q u i, pen cfienvers„■son  déclin,  je ir e pm & s ^ em in 'd e jd a   rivière,  
 q u é . j’aitïeignis. aprèsjhne. fiente- et îdâmie  tfei ip a re fie ^ y irO n  ;  je  
 me^déshabiljai demouveau^dt-la  repassai^^sjdfatil^mept que  la  
 préinière/fesi^îjm^is!< il  n’en  fut J>asv4 t ü |R ^ m ^ ‘^ a j4 f e {{Ie  la.riye-  
 droite ;  1 un  deux  se ÆroUya^ ip^rQfond,  ’que ' jetjcraigni^Mn Restant  
 pour  mon  ©xislepce.. En  descendant  au^iyage^de.Ja' mer,  jet.n’y  
 tr o u a i plus_,notr9schaio ^ p ^  Cçiitejderni^lêtçonstangfe m’alarma  
 d autant  plus,  quil étoit  d,éj,àjç inqdïeufesf:,;jjuMe-,feeiftps.}  se calme  
 le ..matin,  venoitrde  changer ,  e ^ q u ’und  fifiilenyiofiente- du  large  
 soufflait alors,^tjbaftQit e n   cèpe.r'Jç/nîignorois. pas, d ’ailleurs,,; que  
 l’explçràpon^de  -la  prétendue.  rivjèlèAn’aypit' pas dûÿiong-.temps  
 occuper ^ o s  .marins  et nos  g éo g ra p fi^ ç a fij^   vencws  d’acquérir la  
 certitude  que  çette rivièpe  n’étoit auti^ehose; _qu’une espace  d’en-  
 fonqement  très-étroit,  qui  remont^ ^que%ueslieues-dans  l’intérieur  
 ides  tep ès,  dont  le  fond  e^t^ vaseux  commevceluji des  marais  
 voisins, dont les eaux n’offrent d’autre mouvement sensible que celui  
 •du fiux  et  reflux  de  1 Oceanj,  ayÇc  lequel’  elle  est. immédiatement