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 alongée  d e ’la  plupart  d’entre «fies ,1a  hauteur-énorme  des mon*  
 tagnes-^i léi couvrent sur tous les points, iaprofondeur des vallées,  
 leur  rsçide vers’la mer, et sur-tout  leur  peu  de  lougueur, 
 tout concourt  à  s’ôpposér à:  la formation de rivières  ou même  de  
 ruisseaux  tant  soiripett  omisidirafeiesv  En même  temps  la  nature  
 du  sol,  presque par-tout  Baltique,  s'opposant  ài-da filtration des  
 eaux  dans  sordsélfi,  èfelles ?qui  tombent  à-sa  surface 'S'évaporent  
 bientôt par l’aGtiond’ünehânte  température. 
 -fC^$J#Ô^aeMl5<pfiystqüëî;;à la  fertilité générale  des Çanarï^; sont  
 tè ll^ n en t  êvideïfê^ét-^uf  pourrait 
 se passer depfeûves plus  directes, pour repousser  toUtesikseXag’êï  
 rations de l'esprit  de■s-ystèmetètfd'enthousiasme à  ce sujet; mais ;cels  
 preuves directes, nous' les  avons-*ici, pour justifier les Conséquences  
 du raisonnement ét  de l'analogie. H résulte, en{effet,  d'un mémoire  
 'sür-le^produfctiOn&er le 'commerce  deS Canaries, mémoire  qutevje  
 possède encore e n  Original, et qui 'me fut remis par  l’un  
 ciansdëS  plus  éclairés  ded?et Afehrpfel, il  en?  résulte,  dis-jsàb ;* 
 ‘i-  r;^ :Q tk'3®énéri&,  la  plus  considérable d e ‘-§tf|#l©£$^&Me  et  
 F e rra ,  ne  produisent7 pas,  à^beaiieoup * près, ï-âsâ^r dê  subsistance  
 pour  leur fôible ë t mfeérabfe popujatiOn; 
 Q ue  Canârie  ê t  GomèrO peuvent - toUt'ijUSÉfe  suffire  às.feu.rs  
 proprè^befeoins fl Ip I 
 QUe  Lancerote  et  'Fdîtaventure  'so n t  les^-greniern.« des  
 Ganarfës; maris  vpm-lâitrysol ingrapxt ^é/OT«r«V ^cef^ntél#slpro<pfes.  
 expressions, du manuscritpa besoin, pour  produire  le ^w io fté sj  de  
 ptûfesabo^dante^’^qunYoUtiesd^'fois qn-êlfos viennent à manquer,  
 ou  qu’elles  sont moins soutenues)  la  disette  et  la  famine  régnent  
 dafts to u t  l’Archipel ; 
 4-° Que,  dans  le^éasmême dé S  plus- belles récoltes,  les Canaries  
 ne peuvent  jamais  fournir  dè  gràins  à  l’exportation ;  que  presque  
 tous les  ans, au  contraire,  elles ^sont  forcées  d’en  tirer  de' grandes. 
 cargaisons  d’Espagne.} fd’Amériqüp,, ou  même  du Nord de  l’AIle-  
 m’agne, pour lâchât desquelles une forte /partie des vins de l’Archipel  
 se-trouvé  employée*  • 
 SïFks ..Canaries y .danssfde-ur t état '.actuel,  bien  loin  de  rapporter  
 ïqkgIqu!éf;ebQse'à leur Métropdle, lui  coûtent beaucoup  pour  l’entretien  
 4-e  leurs  fortificati.éms,ét 'de «leurs  garnisons.; mais  entre les  
 mains-«de  lAngleterre,  -ces eebhaaaiçs  deviendroient  bientôt  d’un  
 grand  intérêt  :• indépendamment de l’avantage  de  leur‘.position«, la  
 Grande-Bretagne  en-retirer©«  cqîui  de s’affranchir,  en  partie,; du  
 mfibut-mniérofît-q'ufellfe paie  annuellement à  la France.;/à.lEspagnçy  
 aAPor«ugaby*pour  tes  vins et/ypoun-fes', eaux-de-vie quelle  tire  de  
 Bpsatrois.-Pu-issamèêë«tGe ‘futpsans. doute,  la principale aafspp  pour  
 laquelle Te G  OuvernemenrAnglois tenta, durant la dernière .guerre,  
 la \4<mquête..d|es3 GanariesU filne fioxte-.nombreuse y sous  les«« ordres  
 d&dAhnpal I^ÈEsoeGparut  jifou^àj^np.^ enm  devant  Téné-  
 latprinfiipàlfe de leesr des';'iffai^cette  attaquaient  u n  Résultat  
 bienAipr.pptfiHe  celui« qu’fcn  1 Amiral BLA^CKE avoit^obtenu  
 isard e  même «point  : NiEL&umtiy «perdit; umbisaS/ une -partie  denses  
 trqûp^Sfet de? ses! emba/xaftrons Fut prise par les, E'spàgnols^o.u coulée  
 à fond p&iffartillerie .desFom;  vainement',  à la faveur des ténèbres,  
 Mîlpairvinti-àudébarquer/«sur  le  rivage,*$ét imème.à'igagner  la -piap’e  
 d’arm esy?a-ssailli  de toutes «parts par les troupes-tet  les mdiVé^Esp^-  
 gyi^t ^ p d/fiifociantrarnt ■ àxéapitufen-^gt  à ,SQiïsoEÎr,e-d’engagement  de  
 i.s^Oiigrfes1  de;  i’Archipel. jaj&Ha « Canariens  montreïM  .qne^are  avec  
 orguferi Suspendu^ 1 à  la 'voûté-  de  leur  principale  égliâfe/ lés  ’drapeaux  
 qu’ifeîîcottquirent  en.«cette^©tcksioh  sur .les  Angloisï/'aj-nsi  
 quéjk chaloupe!-duuvaisséau  de'.M/EisoN^à bord de laquelle  illeùt  
 le «bras  emporté.  A  cetcojdéfense -honorable,  ©n  yit  se - distinguer  
 les  équipages, de  plusieurs  bôtimeris -Fr^nçoi^,  qui  -s?empressèrent,  
 lois d e   l’apparition- des1 Anglois /d e   prenidTedeS'y'armeaÿiet^qui  ne  
 ■ OOntribuèrentpas  peu',  par;leun:axétepleV?Y développer -le  courage  
 dés Ailitÿfoét des  troujîéiÆu.play^i|>(^^f^4^'ie>lieu de,.se  rappeler 
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