
 
        
         
		Nous  appliquons  généralement  en  Europe , la dénomination pie  
 ruisseau,  à  la  qui  constitueni?ensemble 
 un  courant  d’eau  donQ^^mtifiu ,  peu  considérable/ et  qui ,  après  
 un  ,cours  très-borné, (ya ,se  perdre  quelepiefois* dans ide^réçgryo'irs  
 particuliers/ou  même-dans  la  mer,» mais  qui,  presque  touj&rps,  
 se-mêle e t ^©«confond • avec-, .d’autres» ?co urans  semblables- à- lui. 
 D e   cett.e-confusion  de  plusieurs-ruisseaux, résulte pour nous/a  
 mmfre,,  quiréunira*tous'les  caractères»,que  noqs» venons  d’exposer,  
 ceux  d’avoir  un  cours  plus  rapide ,  plus  prolongé  au-travers; »des  
 continens  ou. des  grandes  îles,  et  de  sq  réunir  ordinairement à  des  
 fçmrap§/’4e  la même  nature  quelle,  pour  constituer  un  t-rotsième  
 ordre  de  courans ,.auxquels  nous  réservons  len om   àe^fleùves. Le  
 caractère  de  ces, derniers,  outre  .celui  de  se/j,eter immédiatement  
 dans  la mer,  doit  être  d’avoir  un  cours  très-étendu,  et-de  rouler  
 une? masse  d’«au  très-volumineuse. 
 hes.rarrenS;  quelque ^considérables  qu’ils puissennêt^endiffèrent  
 essentiellement  d§&  ruisseaux,  d e s. r^ ^ e s ^ t , dqgk fleu v e^  en^ce  
 que  leur  cours,  subordonnéfàd’ordre  des  saisons^ ou a »  m#ssi-  
 tudes  de  l’atmosphère » n ’est pas  continu , mais .seulement pjrwdiqtte. 
 Çqs; notions  générales? étant  bien-établie^ npns allons, e jt faire  
 l’application  à l’hydrographie particuiièrede  la Nouvelleddoilande;  
 et  ici  vont  s’offrir  à  nos  méditations? de. nouveaux fphénômènes,  
 npn  moins  singuliers  p e u t -^ e   que  ceux  qui  nousè ont  été^spe-r  
 cessivement  présentés- par  lés Montagnes  bleues  m.  les  ve%U'du  
 N.  O. 
 En effet,  sur  toute  l’étendue de  ce vaste  continent,  qui  embrasse  
 plus  de  cent mille  lieues  carrées de  surface  solide,  on-neconnoît  
 pas  encore  une  seule .rivière  de  la  grandeur  de  la  Marne  ou^de  
 l’Ailier,  en admettant toutefois  la définition que je viens de  donner  
 du mot  rivière*  - 
 Vainement  le  navigateur  qui  prolonge  les  côtes  de  cette  terre  
 immense,  croit  découvrir  à  chaque  instant  l’embouchure  d’un 
 nouveau,fleuve.;  vainement  il peutfremonter au loin dans  l’intérieur  
 du«contin.en;ta'vee'IésïptesjfoEtes^ep#arcatidnsc,..oü-.même  avec de  
 gros naviïies>*;'da »sajîuir& de, ce  prétendu  fleuvefl^b diminue  pas  :  on  
 rêcon-TOBt? bientôt  qn’jkma  d’autres ,&nûuv6inems  que - ceux1 qui  lui  
 sont-  imprimés-par  le  |ùxMet  le  reflux  do-fa  .,  Cependant, 
 la,|pr.^©ndeû©;ff,Q IiSès-àe3fU5s?<tesîi^ii>?,eôâ|sidérable É|  sa  largéunstqst  si  
 grande;  il ^nfonxes-tellèm^fdapsîîle/pajfejique/Kiiitfêi^iî  doit.se  
 soutenir »encore.,  .  .  La  na^i^lt’i^iklt-ponrspivWfpiiis  avant  ;  des  
 criques? mukipl:i4epse4^is^enrAapef^evdfe^el$ê&»pa'rO*sfép^fqômm^  
 autant  deigmnds-iruisÿfkux- | n n M e / p a r t   on-ne  
 trouve1 dleafOidoüce.-H -. > >L%Sp4ranoèka&ibliet^îî|pein-rt-ânÉ:sèùtënüe  
 par  l’aspect  imposant| duLras  .principal ,îtqtu>c6nt'in'te,d^#jr4t-oûs  
 les-, caractères;-  appareifs -d’um»gt?and  fleuVe.  D4jâfx>n  -fa?--remonté  
 fe^üaee de^feî&ou' -ï8j|^ milles*-; #>mLOïcoit  p.ouvoü^s’avanGn^àidne  
 distancëfe|^aW©up  pl  ^ n s i ’déiéMi&flt Jtf&IPfain ^espoir  !  ce ïflè&Vé  
 majestueux ^ktemi-ine ^©utfà-G^up\en| um#nisérable  ruisseau d’eau  
 douce-,' incapable1 de^porMiiiles^plùs;  .faibles*-embarcations^ et ;©à*  
 /©pufent  àfepêMè ,■  à.îdiéersês^époqdesd’année?,  quelques»  pouces;  
 jdfeaitp, f-‘ >f;'l,e':voyà^enr,  é^Éïné, fSartête^fèn loisqtiftl VYént7è4’apeiî# ?  
 -eeyoir q u e^ f lu x ^ t   le .reflux* $01$  presque auslLsen^bil^'aû »terme  
 de■ sa/GOurse  qu e^wsdes.Keôt-eS  qu’d  vientlfde^quitter,  il  ne  peut  
 ^eoneevMrié}omment  dans »un  si*grarid  espaefei da  perMepSu: terrain  
 peut rester» sû-foible.  : 
 Telnest  le  tableau-^général  que?!,présentent  toutes  les/rivières;  
 â f   la  *NouvellkJHollande-;  il  n’en, est-  pas  une*  à - laquelle  iLnfe  
 soit  rigoureusement, applicable,- «sans aucun© «aètrérns|éeei?de modification  
 que  Celfe'l  qui  résultent --de  l’étendue - pfosno’u  moins  
 grande  de  ces..diverses:  rivières. ; A  iùsi ,,da riyièfç;George ,„pelle  de  
 C o o k   à  Botany-Bay,1.celle  de  Pârramatta  aurport  Lt&ksôn,i;célle  
 d’Hawkesburry ,à  Broken-Baÿ g la  rAviêré Hunter,scdffe‘ de  l’Endea?  
 vour,  toutes  l%s -rj|jà%esâ,d;l gèî-lrfede ?Carpentarie récem'mennrécon-  
 nues  par le  capitaine.ELiNDpRS,,fes rivières  ou-ies  havres de  là baie 
 ■H. 1 ï«vu.