
 
        
         
		Nous  avons* vu  que' tontes  oes  rivières’ ,  quelque * considérable  
 qué  fût  leur  embouchure,  n!étoient-  autre  ichose  que  des-'espeefes  
 de  golfes  alimentés  par  l’Qeéan.; 'èt  qui  se  terminoient  tous  par  
 de  foibles - ruisseau! presque  entièrement  à*s&c ^durant  une „partie  
 de  Tannée,.  et  qui  sont  sujets  à  des  crues-  extràordinaires.ilf^dus  
 .allons  revenir  maintenant  surueds  inondations;  mais?.pour  bien  
 concevoir  tout  ce  queHes^peuvent  offrir  de.surprenant  dans  leur  
 origine  et  dans  leurs  effets,  il  faut que  nous  donnioîîs  d’abordî-une  
 description plus  détaillée de-la  rivière  d’Hawkesburry,  qui présente  
 en-ce  genre  la  suite  des „phénomènes  les  plusv.éjonnans  et  lesjpjus  
 propres à nous éclairer surlfi étendue  des montagnes- que nous  avons  
 déjà décrites*;,..'; 
 Huit  ou  dix  milles,  au  Nord  du  port  Jacksomjilest  l’ouverture  
 singulière,  à  laquelle le capitaine  C oo k-/ qu|. ne.fi t  que  l’entrevoir,  
 donnaî#fiom de Broken-Bayr à caüse- des déchirures quetpyés&tent  
 de toute part à la vue lerterrés qui l’avoisinent.  Cette baieisÉidivise -  
 dès  son entrée,  en plusieurs branches,  dont  trois'sont pius^grandes  
 et plus remarquables que les autres.  Celle duvNordoest  la plus* étendue, 
  mais  la plus  inutile, attendu  quelle  n’a,  lors/de k^basse  mer,  
 que  39 décimètres [i 2 pieds] ifeauà son-entrée^cèUe du Süd/qùe le  
 commodore  Phïlipp regarda comme  Ia;«pius.belle- pjèeeîdreau' qu’il  
 eût jamais vu e / e t qu’il nomma Pitt-Warer/est JarèsH€©insidérable> et  
 pourroft  aisément /d’après’ f è  navigateur  illustre,  contenngtous^fes  
 vaissèamc  de  la  Grande-Bretagne  ;  mais  elletse  troi^nÈrifeeu-  
 re.usement  obstruée  par  un  banc  de  roches-,.sur  lequel,  àrnaîée  
 basse;;il  n’y  a  qu e . $ 8  décimètres  jÿi:8  pieds^d’eau,  cé  qui  neûjui  
 permet pas  de  recevoir  les  gros  navires.-. La  troisième  branché* de  
 Broken-Bay  prend  la  direction-du  S.  Q. ;yèHe  est plusjétroite’.que  
 le  PittAVater /mais: saprofondeur  étant par^toüt de  a  t^  bfasses,  
 Hfe  peut  admettre  les  vaisseaux  du  plus  haut  rang.-  ■ 
 Au-delà  de  des  trois  branchés  principalesy&oken-Bay dorme  
 encore  plusieurs  criqûes.étroites 
 davantage /  et  là* Commence ;•  ou  plutôt .là  se  termine  la  rivière  
 d’Hawkesbùrryy  à   Torfgine  d'e^laquelle  il  nous  faiit-  remonter,  
 d abord  avant  d’en?  continuer Ha  description. 
 T outde  eomfé de Cumberland sedroûv’éV,ainsi que nous, l’avons  
 dit  aillef^ftenvirofiné-par-laàchaîne  inabordable'des  Montagnes  
 blêuès.Dii sÔ^met  le?plus- inadGes'Sifil'a'deiceVimonts.singuliers,  et  
 -dÿgctement à T0 uest de Btfoken-Bay / se'précipite, par .une  longue  
 ëuitejdeVGatafaotes,  la rivière-GroJet;  q u in ’hst  ordinairërneilt qu’un  
 foihle. pufes^auj'Parvenfié*-,ïjSs^||.la  hauteur  .diunetecolline  très?*'  
 remarquable  ^tan t;  no/is^parlerofisîi ailleurs/  et  que.|des.,-AngI.ois  
 eonïfo’r^ lk t  sôhâ^le  nom d e   RîchMjôïnârTïiW',} 1 a itG î^ ( ^ ^ ’’ôonfond  
 avec % è#4 l|o n d e   ^pdléi^l^f^^àâTO^IietMTune  e.t d’autre 
 perdent dieur  nom  en  ^ep .emdroft.rCfette  Népean.,, dontldeifcours  
 ï nfëst.paS’dnc'ore  hfen^d^elridn^d^Srtobtèlsfin^éjehdàe/préfonge  
 -d è >utè ia^asefedes m o n tà |n 3 dé{l’Ouèsb/y; décrit  une  
 £ran%|mo«Fb€| ;sWamG,é^vers,îleàSud,  se4 ei%A à  la  hautéïM>du/  
 m o m w H u ^ ^ /tr â .v e r s d |% ^ |t  ,endxoifedes: ip r a i r sV f e r r i l é à   
 *êt-  souvent  irifindtk^’ipàr^b^hau^.q^dîskriigagGfttcnt'ic  le* mpVîg;,  
 ,tègpes] et4|# |f p î  moments ohi  nf&sifg p ï u l « m ' s à d ï ' ÿ e a t i o # ^ ’  
 ni ^-^jiï/^ôn : léêeuf^ue;  Tel kÿâ^^pjsrsdant /t’:au hdemier  de da 
 rifconriofeSanÊe des'Angl©isv le' p ^ u td ç a j^ e ^ l^ la i^ p è a p ,?  ip jp n  î  
 qùeffa soUrfceVdêtiè^tpe.rlér^ëf^t-p/Qchaine,  
 ^ lf c '-carabièrdî-des « b n d atio n àip r^d u itfsiljb â^ ^ ^h  îjopelCfîichs ; ne  
 :pirbiif^Ê^as qu’:élîfe|s>àvancJeiau loi]%l|ï|||îIinu ri;efur.!ofe|m(oï?fiignê>;  
 tbfe'i qu’eMe  doië’-ydS^ir .dds'-i ramifications  i«iim|!i^es^^blivfenn)îcn  
 rîMèr^-'sjVmeprisaÊle * en  appareil qb,j  
 coup  iè sÆ au ^ ts^ u tQ% ^ f^ è ^ an d e s|fiau tiT pÉM ife s|ê ’él^ncent  
 au-delà  de  leurs  b a r r i ^ e s t à p b o ^ b ï ^ f  » b% n |0 |i|tiofrcns  dévJÉïî  
 ta té u rsïfu rd e ^ |^ am p a p ^V à ^ ^ e s,|è t  répand&njfàu doin  Idlràvag.é'*  
 et  la  te rre firiM d iiçA o iss^ .^ ien -e e itc c ^ e   dpMqes'‘vddb&'fiémens.  
 affreux,  les  Anglois  qui  s’établirent  les  premiers  sur  lfssrivf^,de.  
 ffîawk'esburïÿ'/lèn  éprauv&ëfif dé^randsfidommagçk;  et  depuilÿ