
 
        
         
		•espèces  de  gobe-mouches'et  d’oiseaux  de  rivage.  On'nous  en  a  
 rapporté  un  serpent  gris,  de  16  décimètres'de  longùeùr envifbn  
 [5  pieds],  du  genre  des  Boà.  Les  insectesy  comptoient  de  nom-'  
 breuses  espèces'dans  les-4 genres  fourmi, -.sauterelle,  cnquèt,  et*sur-  
 tout  il  s’y   trouvoit  une  petite espèce de mouche qui,; par sa prodigieuse  
 multiplicité, fatigua beaucoup nos gens. Parmi les boquillès, il  
 faut distinguer une  charmante-espècnde Pyrulé [Pynila Eospila N .j,  
 élégamment  ornée  de  petitesjtaché^ aurore.  ' 
 Derrière  l’archipel  Forestier,  les  terres continentales-îsembloient  
 former  un  grand  enfoncement-,  que  noms 'appelâmes  aussi  Bah  
 Forestier. 
 Le  28  juillet? sur  les.  cinq  heures-du“soir,  nous  découvrîmes  
 une batture  assez  étendue,  qu&ncms eûmèklbeaufeôup'dé  ple'lhè  a  
 éviter :  la mer  y  brisoit  avec  force,  et  la sonde avoit'baiss$sr rapidement'à  
 isnn  apprpoiè,' qu’en  peu  d’instans  elle* étbit-tombée'au-  
 dessous  de  8  brasses.r NÔus  nommâmes  ce  haut-fond  Basses  du  
 Géographe. 
 —  Le  même  jour,  nous  eûmes  la  vue  des  -terres  sur  diffé-rens  
 points  :  elles paroissoient encore moins élevpè&ljue  celks^fle^jfe-s  
 précédées  ;  et y  quoique-nous  navigassierns  par  iq  -brâsSes  d’eau  
 seulement,  à  peine'*pouvoit-on  les  apercevoir, de* débits  le pont-du  
 vaisseau.  Nous  distinguâmes  cépendant  ç à e tJ à   que!qüeF^$|§fes  
 colonnes  de  fumées  qui  nous  firent  connaître  ‘ la  présence t^de  
 l’homme  sur  ces  tristes  riVàgésr-g 
 Le* 30,  par  19^33'  S.  et par  1 1 6°  }  nous  découvrîmes 
 une  île- basse  et  sablonneuse,  que  nous nOmmâmè#T/A  BedomyÊdv  
 l’honneur  du  vaillant  officier  de  ce  nom,  qui  soutint,  à  bord  du  
 Tigre,  l’un  des  combats  les plus  glorieux  dont fa marine  françc&se  
 puisse  s’honorer. 
 Le  3 1 ,  nous  eûmes,  dé  nouveau  la  vue  dés -'terres,  que' nous  
 nous trouvâmes forcés bientôt d’abandonner à câuse des hauts-fonds.  
 Elles  étoient.  parfaitement  semblables'à  celles  de  la  veille ;  etlsé 
 jdesifiMdte^feppiné  aU^desSus diest  flots  par -un  filet bleuâtre  :  on y   
 vit'égâfëment  quélquës  |  ?4  ■ '  -v  •  ‘ 
 Le  ipafaoût,  nous éprouvâmesmn otagꔑasSez  violent,  durant  
 lequel  j eus^Ôdeasitÿnid’-obsérvfeïodesmédusés  d’une  grandeur pro-  pi. xxx « xxxi,  
 digièüse-;  la  plupart d ’entrfe'blléÊ'inâ^ëientdjlàs-’moins  dê ’ 6,<  d'é'ci1-  
 mètr^#â*pieil]^dle> diamètre,*et  ÿ'éÉ/îênt  plus  de  23’ o u ^ o   kilè-  
 gramme^p^ôloi®&©■ • livrësf f Plùskîùkk'sfèces  du-même genre* tatous  
 fournirent  des- ©bservatiOn&'préteiÉtahpo'ür  ^histoire  dé  fa  phos-  
 phéirpsteêwce  de  la mer. 
 A n e tte   époque ; nous nous  trouviôifs‘pèi&'i 8 $ë-pÉdde?fatitude  
 Australe  , ’ Jer  conséquemment  dânstâfesàfégion Jt équatoriales'- ; 1 ■ et  
 cependant  la  température  que  noué' -éprouvions  dân s Mes' Ipârâge'S  I  
 etorÇ â  peine  dé  a"* 1^7“  de  Reaumur,  ce  qui  donne  un  terme  )  
 moyîéh  inférieur'à  celui que, •âfetitud^réfeSès^ôMintë^ôii'avfôris  
 obtenu  dans-l’hémisphère  N o rd   -LëbaroipêÉfei,  fen  revanche,  sé  
 soutenait  de-28p  2* àî’28 % 3 qui  fournit  un  tenfid moyen plus  
 fort  'que  eej%i  que de  ta<É$ë-* instrument' d io u l4 vM   donne’pàrUès  
 latitudes  Boréales-icorrespondanfestun 
 A   cette- i^ême-époque aussi nous  avions-f occasion de Confirmer,  
 par notre propre  expérience , -ùhelfemai^üe pr^ieûsè de D àmPier  
 sur-  les ' vâriat>io#S  atmosphériques  de'  éès. climats  :  desfv^ènte'-â&sez  
 forts slelevoient  de  minuit  àtik'hciireS' du matin,rsoüfflokÉü aVêc  
 violence une partie du jour,  commënçôlèrit â calmir dans  lâ^knréë/  
 et  durant  la  nuit  étoient  remplacés  par  un  câline  plat:  Ces' Cir^  
 çOnStan©ev singulières  de  la Météoïologie  d e' câ§ pârâge& ajoutent  
 beaucoup  aux  dangers:  de  leur •feconnoissanfe^au  moins  dans  la  
 saison  où nous  notfs y 1 trouvions.  , 
 Il  en  est  de même du  caractère  de  séréftit^lïabitüellè' 'de  laf*  
 mosphèro  de  ees  régions.  Jamais,  en  effet’,  lé fe ïd 4 né  ndüs  âvdiù  
 paru  plus  pur,  plus “dégagé  de -vapeilrs’ ét  d’humidité/-Cef phéâô-  
 mène  n’avoit  pas- échappé -no.»pluS-au-défêbre ‘navigateur  dont'  je-  
 « s  de parler-  «©epu^boitire^èpart delabaiédi^WMé^Marifï^*  -