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 fonde  qui sofit  les signes les moins équivoques d’un-intérêt e t d u n e  
 admiration  réfléchis.  Dans  ce  moment.,*  un  des- GànotierSiVoulant  
 'Sans  doute  ajouter;-à^sa  surprise.,  vint  lu i présenter  une  bomtetèe  
 de  verre  remplie  de Taracfc qui  formoit  une "partie  de  la ration (de  
 l’équipage. D éclat du verre*fit poüsser «Pabord un crkA^étonnêment  
 au‘-sauvage,  qui prit là" .bouteille-et  q u il’exaïnina  quelquestinstans ;  
 mais  bientôt  sa  curiosfté^sëitrouvant  ramenée  sur  la ehtfloupe/il  
 -jëtâ  eette-bouteille  dans  la  mer^sans paroître  avo'ir aulun.'ellàuÿre  
 intention  que  ciedl-e  de *se* débarrasser-d’un  objet  indifférent;;?« p e   
 suite  il  revint.à  son  premier-examen.  Ni-les  n fjs/du  matelot’qui  
 s’affligeoit  de  la  perte  dë la ;boutei 11 e-  aracfc,  ni;rl’em^rëisemfùt  
 d’un  de  ses  camarades  àJæë  jeter  dans  l’eau  pour  , |f t 
 parurent  l’émouvoir-:  il  essaya  à   diverses» reprises -de''q3'®lifser “ia  
 cfi$feupe~aù large; mais-lî&oâbïea«: qui la retenoit afttacbéëvreTïdant  
 impuissans tous 'Sesvi^fer®s-','Tl  lut  contraint' d ë  l’abandonner ,4et|pe  
 revenir  noakqoindre,  après  nous  avoir  donifÉtfeXenapl|8d^^lus  
 frappant  que  nous a ÿ o ^  eu jamais de  rattênti|®Jg.t;‘liê  la$ifléxion  
 dans  les peuples  sauvages. 
 Arrivékau haut  du morne1 dont  j’ai parié  (Mjàynous 'ïPb'uvames,  
 M.  Freycinet  et m o i1,  fë^sêbo'jM'naturel  :  c’étoit  un  Vi'êîj^SdR  
 cinquante  ans  environ;  sa  barbe,:étoit  e n 1 partie  grise-;uain# ' que  
 sêS éheveuxj sa physionomie,  coirÉme  celle  du-fennë-hïmmep^étoit  
 ouverte ; e® franche0 h -  travers- quelques  signes -."non -équivoques  de  
 trouble  et  de frayeur,  on  distinguoit aisément *de -la caftdéurgfpllfe  
 la  bonhomie.  C e 'v ie illa rd , -après  nous-avoir.  examinés  tous  les  
 deuir  avec  autant  de- surpris® - eti de  satisfaction  que- Æh. premier,  
 après  avoir-vérifié,  comme  lu i, -la- couleur- d e  notre  poitrine, f en  
 écartant  nos  giiçts  et  nos  chemises ,  fit  signe à  deux  femmes  qui  
 se  tenoiemt  à  l’écàK-de s’approcher; 
 tans,  apres  q ù o i la  plus  âgée  vint  à.nous ;  la  plus  jeune  la- Suivit,  
 plus  timide te l l^lus  troublée  que  la  première  :  célle«ci  paroisièit 
 avoir  une  quarantaine rdlanmées ; -ee devferges  riefes  sur  la  peau  du  
 ventre  annonçolents,| g  ne. pas  s’y-  méprendr%hquelle  avoit* été  
 mprf *ÏÉte plusieurs enlà^s^5pjlfe|éto.it/abscd^ment nue;iet:paroissoit ;  
 comme-le  yfeiilard, tbonnei-ot^biew^îllan-tei -La  jeune  femmë,  de  
 vingt^n«è  dmnef constLtunion  assez  robuste ; 
 comme  la  p^éfe^ente-^ell^ sit©it  entièremënit nue ,sfà^ l’exception  
 d’une peau  de  k a n g u ^ p ^ a in s d a q ^   petite fille,, 
 quelle  aHaiçoit  e n ^ (^ .^ ^ r i4 f e in ^ Jtmlq)eUw‘ffèlr-è:déj'à;,  pardissot^  
 d’aiflbuts-assez -bien  ccip foFm^^n fe-^rfren tffô nmd d ed âitrÆette  
 jljm§*femin|rbcQnxme feyyleiilardeL la femme ^%^;rqiâemëüs  pré*  
 sumâm'esîdté® sfe>n}f?.ëreti,ti^ mère® avoit une physioàomielèicérësi  
 l  sænife^|e^eu»av^ên%de?fexpre^o.n efcvqueJque Ofea^dlde spirituel  
 qui  pous; surpEm^éf  qu e idepnis;; ;lors;,no3ÜÈSi navons-.!jama|rsîîtrouv4  
 danq-aücune autre femme ;de, élimination1-:  eJle^pfiî^i’ssOit' cfoifleürs  
 G y î^ sbeaucoupsOnv;qBfajnXi;r j^^es^s^)inspour lui avo^lâ&’ice  calaos  
 I  i^ ^ ^ fte tu e u x   et" d'oux’?qui :,s#>réprodufiAt^f^^<db's.iles' peuples  
 comme -l’attribut par ti©uliéiÿde* 1 a  tendb&feii maternelle. 
 -Njaqs njpns/ohqfressjlpès^-M.,Freycinet- et moi,  de  combler  de  
 pEés®nsr-cetteJ)cmne«Êt  imeressan teffamiflë ; maisÂtout^eque -nous  
 feit're’çu  avec  urîe  indÊffeferiebqui^laJôus^s^ïprit,  | | |   
 qj^ ù^ussavon« i Ouï Tqécafioiu  .depuis«  d ’observer^- sduiêiit ■> chez  
 d’ajüpes  individus  dé  la imÉk^rafe; ' 
 ■  ^ p e n d a n t M.  FREY@iNET^sirant|vérifièlvde  plutôtjqsfelMe; 
 eonjeciures; ,sur  l’Oxisfenoel duns ruisseau  dlfeâu  douce* dans1 lè$'  
 fqldCde  la  vallée  q-up/noRs  avions-en .vueg ..partit  aVec'lquelqu^s*■  
 hômmçs.  MMùESüeur  seknit lui-h^ème e’n rejxtép'oür aller donner  
 la-'©basse  aux  animaux kdek(db®âts;;-pour  parmi des 
 sa^qges'^qe^ps.é%leè^>hj^rver,  à  débriréideur.oonstitntjon qih^t  
 sifüë, -à recueillir quelque! mots de  leur  idionîe.  Lejeune homme  
 I  s éta&t-aperçu  que  n^sdmâi^ots  voùiôient  allumer  du  feu^ 's’em-  
 K  Pt|ssa\d,e ramasser des-btanc-nls. dlarbE^s autour déifrojas^ puis,  avec1  
 I  utiecespèee de torche  qu’il  avioit  déposée* tout près de  l’endroit’ où