Nouvelle-Hollande. L ’espèce humaine leur a paru très-peu nombreuse
sur ce p ô iü t :{cewc des naturdfe'quWorit pu voimsè Jsdnt
montrés soupçonneux , défians et perfides "; leur langage' paroît
n’avoir "d’autre rapport avec celui* des pèuplès «de'la terre de Dfe-
men, que i’exëëSsiVe rapidité dê la prononciation ; du reste, par
tous les traits dè leur figure, par la'conformation de leur:.tête,
par leurs cheveux* lisses"* et très-longs/'les habifans du promontoire
sè distinguent éminemment de ceux du canal Den#èèàstéaüx :
leurs dents sont belles et bien ràngées ; il ne'paroît pas qu’ils*fô:ilht
dans F usage de réh arracher aucune par-devant; la ‘nourrfttffêlde
e'es“ peuples sse compose1 particulièrement île- coquillagès^ilsuse
peignent lèxorps et la face de :ban désfde xroix /de'cërêles^bl'ahcs
et rouges, se percent la cloison du nez!>"p o u r‘yrlpYs^é'mJihe
baguette' d ë 'T y à 18 'xenthnètres ^ - à j pbuG^*tfë?d‘©ngiï'eîar ;
comme des indigènes d u port Jackson, -ils portent îeh Sautoir tine
M Ü W formé par un grand nombre* de* petë&tàMfesMe
grossëpaiiie; comme ces derniers peuples, commexeult^auss'^db
la ^ r f e dè p iém en T ils s e noircissent le corpsbe* là^fîgufeïà^ec
du charbon pilé. Dè treize individus- ‘qu’on* ^ p u ^ W * , -M^è-ul
étoit;couvert d’une peau hôirè; td^4&--atfttfesîéfofei^'âl^SlfiÉÆnt
nus. Pour se chauffer1 Ou seulement peut-être par üriYffèt^ë#ur
indifférence/ ils allument dans les bois les incendies lêfe^plusE^âs-
treuX; Telles sont lés observations rec’uéillies''su^ffslpêupl'ës^dl-la
pointe Australe de la Nouvelle-Hollande. Quelquè'dnëbmplltes
quelles "puissent être, elles s’appliquent- cependant d’uhfe manière
telfèmènGéxacté aux nations diverses-$Éont nous aurons-ailfluTS à
présenter la curiêüsè histoire, quon ne ïantolt douter que fees
peuplades n’appartiennent a la meitte:racé.-' >
A çrë€tfé époque, le xMpifàihé HAMÈL'iN se trOuvoft dans $ne
position bien "embarrassante : il v e n o i i t^ .^ ë o u r i r - to'UÉMÉ
parties du détroit de Bàss", sans avoir pu découvrir aucune-trace
du Géographe; ses vivrës étoiént épuisés /b u du moins il ne' lul èn
restoit pas assez popi®* gagner un-lien de? relâche dans Ja hier des
Indes ;<et avant de*-sy hxndre, il avoit à faire, toute la géographie
de la dote, |MO.- délia NoiuyèJlerHollande: Dan&xette,'extrémité,
le fs^MJpar'tbq.uil èfe^à-•prèhdrè::té:tpitî. deé|e^dki.ger sur le port
Jackson; ce- fut aussi-celui&^uquel arrêta. En Conséquence,
aplèès 'avoir retireMàkbord to^tes^osf..embarcations, d traversa le
détroit, ‘doubla*,rdans la journée dufZ'O avril,, ie -x a p , de Howe,
le-plus.» méridional de- -çeux ^ute*Ool0K* avoit “reconnus ^.piyt de,.ce
point sa' direction apirM§§| N .-E^b^sèk-tro.uvai/ldès lé lendemain,
pâr la latit-ude\du-mont Drémadaire^iprêeisénâeÆit le même-jour, à
la* m^m-é^ÊBêure que, vtrëhfe-deu^iaks^âfip’ara^a-nt/ l’immortel Cb©K,
en. avoit fait -là tdêfi®îuy.er1te. rEnfin, 4iî^ 4dayMÏ.jil eut- l&Jvîtedu'pork
Jabk-son-, dans JequeLil mouilla^fejlepéèmam.-' , <
, La gubrre<,- 4/ïcbisite^époqàe^püh^stkiif ^©nteGeretxntres la Franck
f t J Angleterre,fila fameui&;confédér>at.ion< du ^J@rd, en.mettantda
@randè-Brbtag'n@;à^deùx .doigté d«è saîqaerte^,av© i t exalté.,le, sâru.
timeni&'<d*èl| haines^natibiiales^èt le^xapkarnpffd-ArM BEI ppay ©à’td ieu
delelain dr e.qaoja ne 1 ü^inèerd||fâ'séjour dupOrfei^onqueffu moins.
©m-n'pdui^feâtppsrspcpM-rs .qu’il yenq-itv j®!<ÿh^rxher. ,Sîçs anquié*
tudes? ne * furent-^ pass longu^i-des Anglois l’acqu#illirent-, s dç& Je
premier-instant,, amm^cette générosité grapdefet lo^alk quede per?,
fejstionnemèfft de? la^civilisàtron Euèopéenneupeat s^ùfxxphqueç,;
et que lui-süà.1 -a.pu prodakWTes>maisdhYfèl^d$ distinguées^de
làxoloriie furent- ouvertes--aynos tcompagnçaas ieWpendant toute
la ;durée dëtleur séj ou%- il^jyçtipou Vèï e n d e t te vhospitalrtéydéJj*catè
ét*affecïtbns§ qui hànonplégalement celui qui fa pratique:db celui
qui eijîpsfefJ’objet. To,utes^-lçs,4èssou3|Ces. ,du.paysfifiirént misera
la disposition du capitaine «Français1; èt, déjà; M.. H ame l i?n^so
préparoi v ? renouveler, compfqàemqnt ^ proviMbps,*4@pp^aller
attaquer la. cote du&$|0 *ï, lorsque l’arrivée edù capitaine Flinixers,
au port Jack-son vint le plonger dans de nouvelles^jiicerutudes.-
A lor s , en effet ,wi>kappxit cpierihw(^ngrapher^ trousv.oix. depuis