
 
        
         
		»  et un petit  bras,  que MM.  H eirisson  et  Moreau  rem o n tre n t  
 »  à  pied  environ  une  demi-lieue,  et  qui'se  terminoit-a- ce point.  
 » Ünè  trace  de  pied  humain  les  étonna  par  sa  grandeur:’/ 
 '  »  Le  19"'juin,  après  avoir  rempli  nos 'b arils^   fine"féspèce 'de  
 »  petit  puits  qüe  favois  découvert  la  veille,  et  qui-ne  me^parut  
 » p a k ê tr e   l’ouvrage  de  la  nature,  non?,èoratinüâittC$ttt''f©monter 
 *  le  cours  de  la  rivière  :  du  point  'où  nous  1 observions  ajôrs'; -die  
 »  nous  sembloit se diriger vers une  chaîne de montagnes ,■ qui nfeus  
 » parurent  peu’  éloignées  de  l’endroit ,ôù  nouir  fioüs  troûvicws ;  
 »  cette  circonstance  nous  fit  ëspérer  de  pôWpîT «riiver jusqu â^ sa  
 »  source  :  malheureusement  nous  nous  étrpps -mépris  sûr da'dis-  
 »  tante dé "’Ses montagnes ;  car,  après  aïvdîr  navigué  durant  toûile   
 »  jour, nous reconnûmes quelleY-étoient-encbfe très-lo‘iri-.  T'ôi|e-  
 jî  féis i 'iè  lit  de  la  rivièjo' se'Tesseiroif  très-rapidefnént,;arrcette  
 h  époque; mais  sa  profondeur-Se  soutenôit  de  23 lu  26'-décime i|?e s  
 »  [7  à  8 pièds];sans  différence;Sensible.;. 
 -  »  Cependant,  il ,ÿ  avoit  trois‘ jours  que  nous“-nous  avancions  
 ?a?nsr  d a n s !  intérieur  de  la  Nouvelle-Hôllancle^ no^ppo&ipns  
 »  tiroient à lèur fin;  il nous'en restofrà péinê'pôür. lMétour : ef&te  
 » ‘dernière "Considération  nous  força  de  renoncer! au  proj6tt“Sue 
 *   nous  avicMs  eu  d’abord;  de -proIonge>'cette  havigaftm’ju’sqif au  
 »  pied  des  montagnes ;  et  le  lendemain  ^-(/jurn,  iî'ous,  èpmmen-  
 »  çâmes  à'redescendre  la  rivière;' 
 ?■   » L e 121  au matin,  nous' nofis  trouvions  au - dessus-’ules : hauts-  
 »  fonds qui nous avoient arrêtés èn montant-  nous crûmes pôuvpir  
 »  l&'-évîtdF., "'è& t^ y ? t a t  1a"Tivè  droite  de  la  rivièrey/niaislnibus  
 »nous trompions, car nous n’aVions pas fait un demi-quart de  liplue  
 »  que  nous  nous  trouvâmes* échoués. Vainement nattVcssafâfnes  
 »  de  tramer  notre  èano't à  la  cordellé":  ce  moyen  fut  impulélint; 
 if nousîfailtit Côfistrüire’une  espèce  de  radeau,  déohargertnôtre  
 »  embarcation  de  tout  ce  qu’elle 'côntenoit  de  plùs  pesant ,t|du  
 »  grappin,  dés  pfècés  à  eau,  &c. ;  puis  nous  mettant  tous  dans  la 
 »rivière, et  pousslkflde  toutes- nos ^p||^imhsi%arvînmes  enfin,  
 »-surfils  deux  'Ij^æfës  ’dé^laprès-midi,  à  nous  remettre 1 à  flot.  
 «  »llÉfiptre  joie  fut  a i l ^ s kee$* qüieiMe  av^rf <|të  vive  :  échoués  de  
 nouveau ,sûr  un  banc  de  sabîe  qui|hj®pùas-  à|p|ùs  d’un  demi-  
 feaii, jj nous Tallut-il^àHfen'pendanfr.pfoâêurs  heures  
 »lÿSur  franchir spC; d erni ép) .oh s ta cl e;;; » cri '  nçi£s uuy Userions 
 ^parvenu^/aps: une 'bri^;^iodèii^lh%ui^rvdnt fort  à proho^bour  
 p|no:fisuirer de  l^ p ^ |d o ^ R p fe | |^ j ‘(j^|KEné|î^^^qti;ëjë|foque  
 » |^ ^ stp®mhioxis .de*fat'^e:Md’é|iû^^^pt%depnj|rsjpiust'de  treize. 
 dans, l’eau jusqu'adâ  fthùur'cv  
 »^èl^melant  sahshè'é^ènp’s  efforts  impuis^âjpijlfipf saufer  notre  
 • flcanot^^i||ii|e^«iM-  repas Mi; 
 vlepmme  il  nëùs/dffiit 'Imppkrihlpside l||ga^n^r.;le  riavûÉjel  avant  
 » in g t-q u a tre   lûmes  bt  j^ i^ n s » y p a r è B t^ S® ^ &   par 
 ^ p a l im e n s .. . . .   Au  ™liep^^^us^è'^^^|æa^.Ct dé^çesrdan-  
 llèr'-é^ri.qnaifsar^;  la  nuit &üwint':nldi|ll^fpp 
 ,  lprsifiLiC'  tQut-àplu|)  ,un  hüriement|fÉllihli^»»hluiÉiis'  
 v  ghi,^|^.forrepi  |riïçtoui seèbl|.bjè^au m u g i s m i l ] u é î i f ,  
 %^ys'.l^^éoupliïlu'sfjÇo‘j | t { s o r t i r   d'Lpho^cldx vMlnsC  
 »-A ?oê , or||i|hpptahlen||j|Vper<frmes'' îoupe| envléj^ijd&cefidre  
 Vfà^çre  eh%jfil^|jp jt|^h ||le   droi^nl©d^p^^r4rqie&:passeTr ;la  
 »  nuit; sur  fea,V‘f|s^t|^s"puper  et  sans. pPuypir  fermei||jlⅈ a,:-càé!M<  
 »idp ja  pluie  qt|;du Jçp-id. 
 ■  »■  Le -22.^p;la,ppf^ç|duqouri Apürijeimohile jf&Fumt à l’eau pour  
 ”  tçâîper.l’enahar.pairi011 -qui-,sp^trôu%p‘it  ehêwîd^hi^ée|;ria marée  
 » montante favorisâ-nô^flbris,  t n o ,p a r v înm e s  zmi^^^ÆBup  
 ”  déveines et de fatiguesjnoujvplfes; Peu de  teififisiapr^sL  nousnàùs  
 pour  allume^  un-  grand  feu-, qéùf'jg'jifjtï, no5 membres  
 » places,  et  prendre-^quelques  alimens3.  C  ontirtliànt lèpsuâte  à id ^ v   
 »  cendre hùivi.ère,  nous n a r vm in e s j!!^ 
 M;en  sortîmes ,en  rangeanmle  pies d a  riye  gauche,; et  dâns  laikafréè'