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 C e   que  la.  naturel»a  fait  pour  tAdoériqui%; ^üstrale  ,  elle  le  
 reproduit, tpopr  ainsi  dire,  jî* la.-j^o-uvelle - Hollande,  tuais  dans  
 un  sens,  absolument  diverse.  C ’e ^ à   la  côte  orientale  d e > cette  
 dernière  terre  qu’appartiennent  les  montagnes dont n©u$,parlon$ :  
 non-seulement  on  enretrouyg-à  peine  quelques  traces  le  long des  
 rivages  jnççidentaux  du  continent,  mais^eneprç  tout * 'ce. qu’on  a  
 pu  voix  de  cette  dernière  partie.,  semble  annonce1-  qu’il; existe  sur  
 ce  point  des  plaines  analogues  à  celles  de  la  Guiane,  du  Brésil  
 et  du  Paraguay.  Malheureusement  il  existe  entre  çes  plaines lljè  
 l’Améçique  Australe  et  celles  Aç  la  Nouve-HcrHoMandfôj^une  
 différençe  extrême  :  jgs premières,  revêtues  par-tout  d’une; éOgehe  
 riche  et  profonde  de  terre'végétale-,  arrogées, dans  tous; lee>;sens  
 par  de  grands  fleuves  et  par  d’innombrables^riyièpes, reproduisent  
 'dans  t^ t e  leur  étendue  le  tableau  séduisant  d’une  fécondité,prodigieuse  
 ;  tandis  que  les tristes, plages  d e l’.Où|£îr de  la-J^ ogvelle-  
 Hniiande,  vertes_d’un sable  aride,  privées -de  tou-i^espèce  de 
 rivière, réduites à quelques fbibles ruisseaux d’equ doÿ.èe^jipj.r<^issettt  
 avoir  été  vouéçs  par  la nature  à  la  stérilité  la  plus hideuse. Mais  
 il  me  suffit  d’avoir  indiqué Mes  grands  phérmmènjé|ide - la -,cons-  
 titutiomphysique  du continent  qui mous, occupe, phénomènes sur  
 lesquels je dois  insister ailleurs plus  en détail :  c’est aux montagnes  
 du  comté  de Cumberland qu’il faut  nous  attacher  d’aboxdvï'. 
 Ces  montagnes,  quoiqu’officiellement  désignées  sons  le  nom  
 de Montâmes de  Çarmarthen et àc Lansdowp^ io iit si générajement  
 appelées Montagnes Bleues. [ Blue Mountains]  les colons Anglois 
 et par les auteurs qui en  ont traité jusqu’à ce jcwir,  qu’il me semble  
 indispensable  d’en  parler  moi-même  sons  cette  dernière  dénomination, 
 Par  un  temps clair  et  serein,  on  découvre  aisément  ces  montagnes  
 du haut  de la ville  de Sydney*  c’est-à-dire ,.à  la distance de 
 P | milles environ ;  elles présentent alors comme un rideau bleuâtre  
 peu éle^é-au-dessus de Thorizon^et dont l’uniformité laisse à peine  
 soupçonner  quelques planèéintérieurs.  Observées  des  hauteurs  de  
 Gastle-Hillcèst-à’-Mlre,  à -^5  milles*d’éloignement,  elles'‘'offrent  
 moins de régularité dâns leurÿ'çrêrès :  on distingue ça et là quelques  
 çimes  plus  hardite!‘fles;jplans  se*dessinent  sûr plusieurs’ lignés,  qui  
 paraissent psllever  dav,anÊàge"à  mesure  quelles  s’enfoncent  dans  
 l’intérieundupâ?|s $!e’t  léur couleur,  devenue*plus Nombre,  semble  
 indiquer  une [constitution aride1 et-sauvage. 
 ÜMVues  de  pfusV près[mes;' environs  d’Hawkêsburry,  à  la  distance  
 seulement de 8  ou  10 milites,  « eliés-éepréseritentj^ldit M. Bailly,  
 <ç  comme  un vaste  rideau  qui  borne  l’horizon  du  coté du  N.  O. :  
 >* âu c â ïe   échancrure,  aucun  piton ,  n’en  dessine  les  contours-  
 »  une  ligne  horizontale,  aürdessOus^dé  laquelle’  on  distingue  un  
 îjuplan régulier d’une  teinte rembruniê,  en  forme le  triste aspect.  »  
 Éri'-savançânî;jusqu’au  pied même.deces  montagnes,  M.  Bailly  
 »fecônnurpar-fou-jlla  nm'nÉ©''kiiffiYmfte:îda®  leur  prolongement,  
 la même  continuité  d-ans leur^crêtes' :  la  séulefêchancrure  qu’efles'  
 i& e n t,  en effet, sur  e è -p o in tf  est  celle  d’où  s’élance  la  rivièré  
 Ü^rose,  dont la source /'encore  inconnue,  paraît remonter au  loin  
 dans l’intérièùr de ces-montagnes,  e t qui constitue,  par sa réunion  
 avec  la  Nepeans,  fa  fameuse Yivièrê’  d’H a ^ k è sW iy ,  dont  nous  
 aurons  tant  de  fois  à  parler  dans  la  suite  de  cettê  histoire.  • 
 -'.Là hauféu-r des premiers plane.dès Montagnçs bleues  est  à peine  
 de^,k.'tetr-mètrèsîip^:à  300  toises],  et  la  substance  de  ces premiers  
 planstést exclusivement composée, de la même espèce'de erès  
 cjhartzeux'  qui’forme ' tBù^és* effèirôns  de  la  'Vilïè^de- Sydney ®ès  
 collines  sur lesquelles  elle  est  assise,  ainsi  que  tonte  l’étendue  de  
 pays qui, des bords de la mer; se développe jusqu’au pied des montagnes. 
  Par-tout où  les Anglois oiit pu pénétrer,  ifs n’ont rencontré  
 que  ces grès;let-bien qu’ils  sèfibient avancés déjà plus de 4© milles  
 en  ligne  droite  au  travers  des'’ montagnes,  ils  n’ont  pu  franchir 
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