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 milles  de  longueur ;  que  le  débarquement. pour  unt  canot ty.j,e^t  
 Étoile ;  que,  d’après  plusieurs  ligneSideu marées,... tracées  sur  îles  
 rochçsÿ le  maximum de  leurs variations paroîtroit être  dx.8. mètres  
 e n v i r o n 5  pieds];,  &.c.  , 
 ,  Au,seul aspect  dexhtte  île,  on  pouvait  déjàf pressentir*,quelle  
 était  d’une,nature  différente  de toutes  cell^s  que  nous  avions vues  
 jusqu’à  ce  jour.  En  effet,  Içsterres  en  étaient,  plus  hautes,des  
 foimes  plus  prononcé^  :  à  mesure  qu’on  put ggin  rapprocher.,  
 la  -devint  plus  sensible  er|eore.  Au  Ijeu  de,  css- ç&tes 
 uniformément  proiongçes^qui  noffroient  aucune po in te ,  aucun  
 piton,  aucune ^éminence,  on  voyoît^se  dessiner^suf  cette - ffe  des  
 roches  aiguës, militaires,' qui >. comme autafit d’aiguMles^senahlaient  
 s^lrnicçr  de  la  surface  du  scd.  Toute  ftle-étoit  volcanique£vdes  
 prismes  de basalte, ,|e^plus  ordinairement pentaèdres,, entassés  les  
 uns  sur  les  autres,  reposant  le  plus  souvent, .sur  leurs  angles^ en  
 cqnstituoient la masse  entière.  Là^Splevoient  capaprç  des. mups^de  
 pierre  de  taille ;  ailleurs,  se  présentaient  des, .espèces  de  pavés  
 basaltiques v analogues .à  ceux.de  la  fameuse  chaussée- dès* fiéans.  
 Dans quelques endroits  on  observait des^cavations püus/ou moins  
 profondes,;  les  eauxides.  parties..voisines^s’y  étôiptt.. réunies., ;,iet  
 formaient  des-ispèces- de, fontaine^ dans  chacune  desquedesmos  
 gens  trouvèrent  une.  très-petite,  quantité  d’excellente eau  ferrugi-  
 neuse. Dans ées lieux plus  humides,  la v cotation .qtQté plu§,„açtive ;  
 on  y*  remarquait  de  beaux  arbustes  et  quelques  arbres  plus  gros,  
 qui  consfftuoient^de: petits  bosquets,  trè&f agréa© es#  le  reste'  de  
 fîlè> avec«ne„.disposition  différente ,,©ffroit  un  .coupI d’oeil  bien  
 différent^pssi :  parmi.ce® mopccaux de  laves  entassées.sans  ordre,  
 règne une  stérilité générale;  et la coideur  noire  de  qes- roehes^vol-  
 caniques:-ajoutoit^encore  à  l’aspect  txister,éf,monotone  de  pette  
 petite  île.  La marche y  est  difficile,  à  cause  des prismes- de  basalte  
 qui, - couchés  horizontalement  sur  le  s o l,. présentent  leurs  arèles 
 aigpës  e t  saillantes«.en  dehors,  «  La-couleur  de  ce  basalte »,  dit  
 mon  intéressant;ami  D e&îJiCH,1  qpi  en  avoit  eu  plusieurs  échan-  
 • tillons  à  sa  disposition,  ««.'est  d’un  gris tirant  sur  le  bleu;  sa  con-  
 «rtexture est€f ès-àfcrrée, son grain fin et d’apparence pétro^siliceuse;  
 31;de -petite5; lames .brillâmes ;,ec irrégulièrement  situées,  sont  disse-  
 » minées  dans 'toute  la masse ;dl ne  fait auctfee  effervescence  avec  
 y Tes  iacides,  et  nAff|Cte|pas>;senSiblemffitt le .-barreau  aimanté ;  sa  
 J3  partie<r£xt;érMùre  a^éÿi%uvé  uoey§gpèe$.d ’aljé ration  produite par  
 »  les  molécules, ïfer-rugineüséSii  ptftfÿl ^éeojïaposition  n’atteint  pas  
 3>  oïdinairenaent  au-delà  de  |;r'#,u.4  millimètres de  profondeur.  »• 
 ’  M.  Ro  x ro it  devoir  pepSe-jé,  d’après ’ laiâponforniatiôn 
 g é n é r é   et - la fx<milmmde],1a  partie  du ..continent  voisine,. quelle  
 est  d’une  nature  semblable x t   volcanique, ^ e û t x t é ,  sans  doute,  
 un objet d’autant  plü^important  à  vérifier ,jque|';j;usqu’alqrs, nous  
 n’avipns jâen^pu  voir  de^yolcaniqun  sur  ia  Nouvelle-Holland-e,  
 flaque,  depuif lorsffenGorë.^  npus n’ÿ., ayons  jamais  trouvé aucun  
 produit  de y AL* genre  ri o  mandant)  s S S n q u ié t c r 
 d’un  phénomène  qui  se, rattache  cependant  d’une  manière  fsfeff-'  
 treize à  la géographie  de  cette  portio^de  la Npuyplle-Hollande,  
 donna l’ârdre  de  poursuivre  aotpe mule.  . i  
 L ’île  Depudfexst,  la  plns^Qcckfentale,-  descelles  qui  constituent  
 l’archipel  Forestier,  elle; eni^t$|gx^des.plus  pe,tâtes,;  mais saxons-  
 tkution  volcanique  lui  garantit  une  importance'toute  particulière,  
 ©le !n’est  pas  constamment  habitée ;  il  paroît  seulement  que  les  
 sauvages  de  la grande  terre y passent quelquefois*, car M. Ro c a r d   
 a  trouvé  des  traces? de -feuxdanciennement  allumés  sur  leVfed,  et  
 des éclat s;de basalte  d’une ^assuré  très-fraîche, .qui paroisse it devoir  
 être exclusivement ie  résultat  d’un  efifort  humain.  On n’y a vu qu’un  
 quadrupède qui,  de  loin, parut  être un  chien;-Conjecture^d’autant  
 plus  probable ^  que  Cette  .espèce  est  répandue  Sur  tous  les  points  
 du  continent  voisin.  Un  defnos  matelots  croit  également y  avoir  
 aperçu  un  petit  kanguroo.  Les  oiseaux  sevréduispienjt;  à  quelques’ M il  , 8