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 VOYAGE  D E  DÉC OUVERTES  ,  
 armateurs  de  l’Ile-de-France,,qu’il  appartiendroit d’exploiter  cette  
 branche encore intacte de. commerce^ et sj la nature de. cet ouvrage  
 n’exeluoit pasapus  les détails  d’un'e  entreprise  dé  ce genre;  il  me  
 seroit :fcile>; de-.prouver qui! n’est-peut-être pour eux aucune espèce  
 de:spéculation plus honorable,et plus certainement lucrative; mais  
 bâtons-nous de .revenir à notre, navigation vers l’intérieiir de la baie.  
 Le 28 juin, nous mouillâmes.vis-à-VLded’Üe Bernie'i?,*-sur laquelle,  
 je 'descendis  le  lendemain.  Elle  est  d’une .forme-étroite, alongée,  
 et  n’a_guère-pjus- de  15  milles  de  longueur,  sur  5  à  6  milles:de  
 largeur.  Sa oêtede l’Ouest, .exposée : par-tout à  la  fureur des -vents  
 du large,,  est ,de.toutes  parts hérissée fie brjsans ,<et la mer y déferle  
 avec  un  bruit  affreux.  En  avant  de son  extrémité;Nord,  est  l’üot  
 de Kofesi)  rocher .sauvage^ qu’une  longue, traînée,  de-r récjfs  semble  
 rattachera  l-’île principale.  Toute la cptevde LEs-t est  anfrac tu euse,  
 escarpée;  maissles  vagues m’y brisent mas'avec  autant  dev violence 
 que  sur  celle  de  l’Ouest;  c’est  pourquoi  le  débarquement fiMst  
 ^.sse%;&ciie -dans  quelques; petÿ®5>wique§. * à 
 Le  subie  du  rivage  est* q uartze.ux, ■ mêlé  d’une, grande-proportion, 
  de  débris  calcaires  fortement  atténués.- La snb.staùgèud.é  l’M&  
 même <$?. tcompose, dans  ses couche^ inférieures,;-d’un .gréés- calcaire  
 coquiîljer;,.tantdt blanchâtre, tantdt.ro'Ug'eaÿre,^ptasépar couches  
 horizontales,  dont  l’épaisseur  varie  dp  a  à  3  décimàtr^tsfâ à  r 1  
 goi#e#L&:Ê_t'qid  toutes  étant  trèstumfç-rmes'  dans  leuriprôl^p^gd'  
 ynent, pourroicnt offrir â là nuçpnnprjp des pierres de,construction  
 naturellement  taillées. 
 'Lea^Mbpdfeà incrustées:dans  ces massifs de  roehesiont presque  
 toutes. «nhar^P elles appartiennent plus particulièrement au genre  
 Natice  de. M.  d e   L a m a r c k ,  et  ont  les .plus-grands  rapports avec  
 l’espèce, de  Nati.ee  qui  se  trouve  vivante  au  pied  de  ces  rochers.  
 Elles,  sont' sans doute  pétrifiées  .depuis  bien  des  siècles,  car,  outre  
 qu’il est très-difficile  de  les  retirer  intactes  du  milieu  de  ces: grès,  
 tant-leur  adhésion  avec  eux  est  intime,,  on  les  observe-encore  à 
 a u x   t T r r e s   a u s t r a l e s . 111 
 plus d e '5O mètres [15 o pieds] au-dessus du niveau actuel  de la mer. 
 Quelque -régularité  que <ées; bancs  puiksefit  affecter  dans  leur  
 disposition  generale,, ih^m^sont-cepëÉdant-'pasi'Jôus  homogènes'  
 danédéur.substance ;  jttfestistà’Flo^t-un'e',Variété  de Tes roches  plus  
 remarquable  par  sâtsstrücture.  Qe  soint.tdes i’gàle&s  calcaires  agré-  
 g©^|dànféune  terre  sablonne  ^ftib'leur - est  tellement 
 adhérente,  qu qiÿfne’ saur oit- detr iffie » ice t re^fè-sppb e y de  gangnetsans  
 '  les-:hrîser iéjax’-mêmés.  Toigices';g a i è i |||bM n t  ’Informe  giobu-  
 leu-se ;-et se-’cdmpoâent ,d'un?grand'inoiTïb're ddlêbn,éi’Adncentriques  
 qui  se  développent .àuèoumd’un  rfhfâm central* d’m ^ ^ ^ n t i l l a n t  ’  
 et;brunâtre.  Ges  dl^Bÿsiè^éhp’ion^^nWquelqucavmilliinètres ‘  
 d épaisseur,  ét a fiée 1 en t dés* rruan ces'agrealil e$mqui 'varient depuis le  
 rougeèfqiîçe^ <jusq,u au  jaun<Aclai r. La^dis^Ositiortigénérale- :det Cette  
 brèche  lui  donne.  dQnpPqueiqîiê|l«ÿapportslgrossiéfsâavec^ïl^^>  
 globuleu'Xi  de  .G'&kfe;  et, pa^^sfe^^hes* rubanées,  cOâcentriquqs  
 /  elle a queLqlfe  Elle ést 
 d ailleurs  s^lcl^pt i b  poli J,ffe  êïjfferi  objets 
 d|agrêmenciOu même' ‘ïitpi.êë']: !,f 
 '.ëtës^ibanês  de W0 U$fokè^ï d0 « J jel^i|!|^|t^ârl-e'r.,, lonétçti^t)*;1;  
 à  biénAdire,  laéi^ ls^ânéfeKlu4pays  qui  ^ sÜ É ln p 'è lf  mai&*  sur  
 1  rèpiof^.^me ;poufiheEdeésiahlèbp^fisfdti moins  profonde’, 
   qui  se- déAeMÿpetsuraëme  là 'su rf à c e lÀ 'IÉ ^ ir e le v a n t  
 V » i> î'b (mds^én  urne  ë ^ ^ d M ^ t ù f e   de* dtd iéb d ^ irto b i®   do |   
 z o ^ é n em e  de q é  mcnds;[j(ve? à/80 pjcdsjédt  hauteur.  (ë eL a ld l^ 
 de  1W $ e   9 B h ^ Ï | & H   ri® i é v i ^ ^ ^ ^ e t i r & ;   dun  I 
 graiL:|rè4-fin ; ‘c e   qmfisëmbieroât--dê'vbif permettre  d’en 
 biÿlf^ersermisémênDlesUm^së^téâl  ch^|ipfiq:llliL^nSi  d i l ÿ 
 l^surfàce  de d’îlm:au *#é'  cfe ;-lëii|? Qap'^§%^:de 
 Nofe -Verrons  hientôfi pàr  -quels; moyeàs-’ effîcà^sila  nature  a ?u 
 prévenir  un  tel  désoïHrélfl 
 Le  tableau .rminéralb^qüe  que.- jotjviens'ldlesÿisfeèr  pour  d’ffo  
 Bemier r est  rigoureusement  a p p l ^ l e - à   Dorre  et  de