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 CImodons, &c'. .Toute la- soiïçef du meme jour,-'nous, aperçûmes une  
 énorme quantitéuçte bateijofës^fdoilt- plusieurs1 s’approGhèïkàt/très-  
 ,près: du  navire.  Idous  vîmes îau^si  plusieurs  serpens  de mer,  <j%n  
 llsèlre  et  demi  à  2  mètres  de.dongueur  [5  ou 6 pieds]. 
 Enfin>  le  2  juillet.au  s.oir, M»u^»lamâmiesitomber  l’ancre  "dans  
 la Baieâ^il^ëtnpifr, qui  se  tro.uve  aucNord  dune  terre  que  nous  
 prîmes,  comme  jes  anciens  navigateurs-,  pour  une'êltèf] mais, que  
 M.  L.  Freycinet,  ainsi, que  nous.Je  dirons  ailleurs, æ .Medm^ùe  
 depuis^ pour une;, grande presqu'île.  A  pej-ne  nous^ étions moiuÿ®j  
 jque  lfe cielt;se chargea., dé? gros  nuages,,^tet  te tendc-main-,;^ 'juillet,  
 nous- fûiposrassaillis. d’une  bourrasque .si  violente^- <|û’il nous' fallut;  
 appareiller  précipitamment  pour  fuir- yeî^yJ^i^ord^,  d’^yldnous  
 étions"venus  la veillé/Cet-ouragan, nous’fifEêôurir tes^tesrgraîfds  
 danger.s  durant  toute  la  nuit  du -3'; au 4'; -.parce  qûê>/#f>bwrcluû||és  
 îles  de,l’Ouest,  nous nous étions  jet^feur'testât)mhreux  hanssLdft  
 la  côte-.»Orientale ,  au  milieu  desqueisipp.us  fûmes, obligé  de  
 teùyeiggrr jusqu’au  jour.  Dans, un  virement  dehfeor-d  quLrf&Ij^ussit  
 pa^,  nous  faillîmpsmous  perdre, sur  la  Pointe -des  haiCjSzfo^d^M^m  
 forme  le  cap'Nord.de!da.baie  ç!<rDampiêr.^ 
 —Heureusement .c’ette  bourrasque  fut  ausspic-otefé ;qub.;violente,  
 et; le  lendemain  4  juillet,* nous, retroiyanti'.vis-â^isr'ftté'^^^er,  
 le Commandant laissa de. nouveau tomberd’anQre^fiésoîJu d^’àttfptdire  
 à  ce,mouillage  le Naturaliste;qui  sembloit devoir arriver.'d’un/Ôiar  
 à l’autre.  D’après eette  détermination,  de^x  tentes furehtjétabjîps  
 sur, le. revers  des  dunes,  et  destinées, d’upe  aux  naturalistes-ef à  
 l’astronome ,  l’autre  au  Commandant  luiçihêmè.’ 
 - Lç  6,  à  la  pointe  du  jour,  .je  me-mis  en  route  pour  visiter  
 la côte  Orientale, de îîlé ,  qui,  plus ..abritée-.contre  ladfureur  'dps  
 vents,  sembloit. devoir  offrir  des 'collections  plus nombreuses  et  
 plus  importantes./sous. ce  rapport,  je ne  me  trpmpois pas ; mais,  
 comme Jsîhî’île. Bernier  eût  dû  toujours  m’être  fatale/ peu  sien  
 fallut que  je n’y restasse  enseyeii  souS les  flots.  Après  avoir  couru 
 C AU 'X éT ER R E # îJ^ STR A LE S .  |  125 
 fêng-temips;lesri^ë^^pa£îtte'st detfe^|^&o.;sans..pouvoir  y  trouver,  
 autrement  queïnxor't'f^.fetnsoud'^jli^l^tesCespèclMde  trocbus,  
 dej^atelfel,  dei-GÔia^| '«»‘de  j’ai  déjà1  nie 
 .rj^tflus  à  franchir ..un  iréeif .dàniéi&u^L^iî^^ ^ bfeifeSir  àvqueique  
 distance  au  H£rg©v tet  dans;"/if§ anfrao^^cs^£dpq%ê|i' jtespérois  
 pdl^oir^dénosa^if tl^ d o ^ llM ^ v iv a n t^ *  FHSpJèxjsto ient b ié iïf  
 àda Vérrté  ;  mais p tandis1'qûV'VphfSi'îps'd'l pteyae/tïpi  „du  JPn  demies  
 délaçhèrhde! la ,roche ,  vint  'dÿÉîfe^%d'jtant 
 df-forcèrsuP'Ja  du  b S n t ï ,   qife  ^'eMp^ntiaînépoitre  tes 
 Mchtfrs  tee>aaJp suaj t S ja^ré ulûrt  ^h^bifs  au 
 M i s a n t   furent  iiis| en  p||||I|f et je  ^#-Érôd^|-;éoutirë 'dé  
 b liS ire s ,  inondéddp^l^g'.,  réu* 
 n § ^ ^ ‘touroS|*hJ^^iUi^pour  j|dhappdh.îa *làfHît^diqui  ,|pàhs  
 ajxe,/,all o i t  me, f ip è p é  r  t ru ‘4çsi' re o i(^ ;^ )n ?^ ê « h k 
 fortement  àdâîpointe  d’u ^ t ro é i^ f^ t   parvins,  
 a  preyenir  derni^^malfieur,  qiÉIlpiDrfs  dotftDj.il.fiUteÔft&t&îSné  
 inapèitt  Am *1. dé ha 1.1  1  i\ h l  dfcjn  -|^iin .bramai j u s q i i W i •  
 Ptej ejp^‘ufb|fêè^tome éi^ttkûS} par ‘la- d^É è uafCet par fà|p|b t ^ifdçm o n  
 £-*l l f l l l   état,.  j/uésjtai/usq|/à la Hrfb^sfitfe;a i,or^ lamro de  
 mé’âjéïnettre, en  rauite  s^U^eg^nfer^ôsrtèâi^É  J’aAéVîdf|d|^dl  
 drodSslir-tout téltementteouteureux  elfteedÉrlffiqu’il  m!e | » i l o i t   
 g S B B  ’détipouvofe^marbhe^mals  I f l H Q M H  lahl&'ûleùr  
 © kt  plus  shj^ortabievje  rep%^x>nfiancepjùn  grand'feu  que je  
 dë^^vr^ifeommet.d^pe  dune de. sahJfe$î®Lr\ lr d^dirigcMincb p a /   
 et  5Ur,Jèl. mipuit  jeune «retrouvai-jlàftîni  înês  comwâffloEI^V 
 me  voyant  ainsi  c'Ouvert  d é^W ss^ p   et  détreonlusiojis,  
 inonde,de  sang^.plui^ürs; de;  nfes>'amis^lBEipurent. stempÔéHer  de  
 veæsendes  larmes, „et  1 ê^C^mmandant  lui-m4|neîparut  touché;de  
 ma  situation d é p .  La  fjèAê'q. rie.  tardaîga^ad-iiié  s a f^ r '  
 elle  fut  viveçd’abordr;  màssda plupart demies-  îfesulces’lèîtfouvant  
 peu  considérables.j /e! -fus  bidp^t  en  état^stepn  de  reprendre mes  
 coursps,  du  moins  do  fairê.4 une  sùité  curtepIdld’obserVatidns; et