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 seulement  la  position  de  ce groupe d’îies  redoutables.  A   i p  ou  12  
 lieues  de  la  grande  terré,  les  Abrolhos  paraissent  se  confondre  
 avec  elle  :  ces  îles  ont  un  aspect  stérile'Y elleé’s.d'nt  peu  étevees,  
 et  bordées  de  falaises  rouges  contre  lesquelles  la  mer  brise  avec  
 force  ;  mais  pés  brisans  ne  s'étendent  pas  autant  au  large  que  
 l’indiquent  les  cartes  Hollandoisçsv > Cependant,  comme  la  tner  
 étoit  belle  lorsque  nous  nous  trouvâmes  en  vue  des;Abrolhos,I  
 il  est possible  que  lesbrisans  qui  sont  dans  i-Ouest  de  ces.- îles  nej  
 bous  aient  pas  paru  aussi  prolongés  qu’ils  de  sont  en  effet. 
 Le  16  juillet,-nous  étions-par  le  travers  du  Passage  épineux|qui  
 est  au  Sud  de  l’île  Dirck-Hartighs  :  nous  'prolongeâmes  là  «ôte  
 de  cette  île  à  la  distance.dè-îa-milles^enviran  ;  elle  estuermiféeI  
 par une  suite  de. falaises  rôuge§  coupées à- prps  et bordée- par $ne|  
 chaîne  de  brisans  qui  ne  s’étendent  pas  beaucoup  au  large.  A  huit  
 heures  du  matin,  nous nous  trouvions  dans  Ip  passage  formé&par  
 i’Ile-de Dirck-Hartighs  et celle  dé Dçr fe   :■  ia-sonde nous  indiquoit  
 un  joli  fond  de  sable ;  nous  y  laissâmes  tomber. J’ancre.1 
 CH A P IT R E 
 C H A P I T R E   X. 
 Opérations  du  Naturaliste  a  la  Terre  d ’Endracht. 
 [Du' i-6'Itulieélnf£ l’SeptémBre  1.801, ] * 
 A.peine' nous  eûmps jéteTancre  dans  fa-'feajè de^Chiens-MaririS’;  
 que  notre premier  sein'fut  d’exa.mmer^Si'MiWé'o^ràp'k^s y-trouvOÎt  
 mouillé’,  ou [s’il ; âv'ôit  laiSSéd.s'u#f|^sf|Hés-  quelqùes  indices 
 de  son" passage.  -Le- rapport  des  Ganots^expédfé’s ’pour  faire  cette  
 rech0rche->iné  n (fus} apprit  rien  isur.Itefdômpte aafé.ce-  bâtiment  et  
 noüS"’restâmés persuad,és  qu’il n’atOrt  pas encefe paru suï/ces'rivagés.-  
 Dans* une  crfçdns tarMp;â-jksSb  délhsatejplè^sapitaine Hameein  crut  
 derair prendre  l’avis detJês «@ffi,ci'ers ;  emjcoEfSéquence,  il nWsréunk  
 tomé&h&z, bii.  Là ,  nous  frtnfei^na ré capitulatif. .éëdBte  de  toutes  
 i î§ circonstânces de notre navigation  depuis-la baie du.Géographe 1  
 et  Mous  'enf-, ëo-î^Dlurnés  qtÿîl l’îxf.éÉpftfipà's 'prabahj’ebqufii  fut^afrivç  
 aü'çuii*a(ê^idènt’ à A À rêlco bfseréequ ’ik p o i f  mom¥*Vr»aiSeiphlabiè  
 êfe^rfe  que A   ^Qfagrâphe  eû^ râfourï^é^’rs je  <Sud Vdfoù  noùsjLpën-  
 SaineS 'qu’il  failok1T a > t^ d ^ c i pendant  huit'ou dix  joUrS’,  aU bout  
 desquels noiaUGoptinueriops  lqivvovage,  dans 4é£ Gast*où\éebâtiment  
 naurait  nas  paru.  Le  capitainç Hamelin  pdus^donna^ppimuni-  
 r.ation  - al br.^des|Jfîstructions * particulières-  qu’il  avokrpçues  du  
 Commandant^ Hle^Roptcpën.td’ordre ’le  piüs  formel  de l ’attendre  
 àfda  bàiè •'dés'1 Chïëâfs - Marins Ÿ^fusqu’à  ce -qu’il  ftft  Venuméùk y  
 rejoindre.  D ’apres^pès, fordrë^J  il  n’y  avd|f  plùs^à  délibérer  :  mais  
 i l  ne  fut  pas  sans  pèine  que  nous  ndùs>'yîmes^Oondamnés  à perdre  
 tcfiét je  temps d e'la  campagne  sur  fce'sltrfstfes'bords,  dans  le   cas *où  
 k^Géographe  ne  viendrait pas  nous y   chercher ||æ «que  le; caractère  
 dfe  potre 'C h e f noùs faisoiècraindre. 
 Cette'détermination';  étaét  prisé f  le  capitaine  Hamelin,  popr  
 se mettre  davantage à l’abri,  résoljRéde’sé'pOrter véïS-le ibnd.de  là  
 . TOJWE  1.  .  B b