
 
        
         
		celles  dont  nous  avons  parlé  jusqu’à: 
 roule  tout  le  long  de  son prolongement,  et  fait  phte.ndre,  blême  
 durant  le  Calme,  un'bruit  sojajd  et menaçant^m plusieurs points  
 où  nous  nous  rapprochâmes  davantage  de  la  c ô te ,  nops  la ^jjnes  
 toute écumante sous  le  choc,  des vagues.. La-stérilité la plus.hideuse  
 est  par - tout  empreinte,  et  nulle  part  on  ne  découvre  aucune  
 trace  du  plus  foibleirnisséau.  Qu’on  juge  de  toute  l’horreurj,de  
 la  position  des  navigateurs  qui  viendraient  à  se perdre , contre  secs  
 rivages..  .  ,  .  T el  faillit  être  cependant  notre  propre  sort  dans  la  
 journée TTu;6  avril.; A   trois  heureis  dp^oir,  au moment  où^nfes  
 étions  le  plus  occupés  de  nos  travaux  géographiqu^^nous  : tombâmes  
 sur  un  banc  de  roches „.tellement,à  fleur  d’eau,,,-que^nô,us  
 ne  pûmes  le  décoüvrfr  qu’au  moment  où nous  allions  no^sJ||gisér  
 contre. 
 Durant  cette  dernière partie de. nos recherches,,  qjest-à-djïP >. du  
 3  au  p   avril,  nous  observâmes  à.  la  surface-;d.fs-, flots,.,quelques  
 Phoques,  une  nouvelle,espèce  de Bérqë- fBpraë.da^ei^f^^N^J  
 de  Salpa  [ Salpa  octaedra,  N . J;-JtX.  dans  laiSQçée  du.4 %vril |jla  
 mer  parut  couverte  d’une  charmante^ espèce  de  Portune,  remarquable  
 .sur-tout  par  la  co'uleur't^ûse.-de  soHitestpet  par  libelle,  
 couleur bleue de Ses  deux  yeux.  Je  la  décrivis^,©us  Ie  nom  d&Por-  
 tunus cyanophtalmus, N . La température  de la mer  à  sa.surfa^çétoit  
 alors  de^i^  de Réaumur.  Indépendamment de-çe'%animaux^Ips  
 eûmes,  dans la matinée du 5  avril,  la vue  d’une  trappe .nomJpjguse  
 de  dauphins^  ef  le  meme, jour  nousv, rencontrâmes  une nofjpîpie  
 de  Scomhrfes-  de  la  grandeur  de  .pos  Thons  :^i^cp^pé4^~fh^nîis,  
 L âcépÈde J ,  mais  dont  il me  fut  impossible:  de  distlng-uertéxac-  
 tement l’espèce. La mer, durant toute la nuit, fut exce^s^emgnt phosphorescente  
 : 1e  ciel  étoit  sombre,  nébuleux.;  le  baromètre,néjye  
 soutenpit  plus  qu’à  z8p  31.  Ces  variations  atmosphériques  parois-  
 soiènt correspondra à celles des vents;,  qui  tenotemt alors du N. O.,  
 et  qui  conséquemment  nous  arriYoiént  chargés  des  vapeurs  de 
 l’occan Indien.  Dans  le   fond  de  la  baie  de  Rivoli  seulement  nous  
 aperçûmes  quelque^ fumées.-  S: 
 Avrilr|vCette  baie H»e'présenté  sous  la  forme  d’un  grand  
 Ovale  dè  S  à^Ko  mrfles'ùe  .profondéur,fet '.se1  termine  au  Sud  par  
 le  cap  Ldnnesy-sa-ùïMold  par^Éurde' Jaffh.~ Ver siM  dernier  point,  
 une  'grosse5- chaîne  déMréEtfsî en  -rétrédtl.;fentrée.  A   râ/  milles  
 environ  du  cap ejafïàl,':« sfeffie  une^noUveM'P haie  de  6  à  -y  lieues  
 d ouverture,  et qui s’enfonce biqù davantageiencore dans l’inforieur  
 des- terres  ;  on  la  nomma  B u iê^ ^ § èM 'fh e   cap  Bernqliïli,  qui  
 forme  la pointera  pjns-tôfiehrale , vp (M |^ ln   avant delpld'es  récifs  
 très-danger eux, aux approches dpsqùèilno'us^tombaiiies par 6 b r a æ ï ;  '  
 fond  de rocheyét  que  nôüs  eûméSfbeaucô'Up  de pèiùé'-l doublé^  ’  
 Pour parler  de  'lærconstitution de?ptte'®@uVéllëTartiëdè--fa-|:©td  
 du S.  O-,  il  faudroit  rembrunir  encore,fetf |sraittphsâble^é%îs'te  
 tableau  de  stérilité, xle m6nM0niè,Tqüe  laMOuvèl^Hollande'n’a  
 cèi?sé  de  néùs  offrir  jUsqifà  pYeJéntf. lÈ ’é^plicedUimûind^sèîtifeo'it  
 •^^tefots#irpJàssëz' ‘nombreÙ'lë ’sur  celtei'GOt^^^lrau  mojmpW1  
 g 5 d’après 4a  grande’'quantité  de  feux  
 que  n*ous  vîrhes dans  iè<^fondde là'fraïeTfoypède: D ’innombraffîllfi  
 troupes  de  Cormoransétabfre&rs uf  quel qùesfi|l>é; ï-dè^sins  du  cap  
 Bernouilir, nousparurent êtÈe;fes.poS§esseùi;S^exclusifs c£e ces affreux  
 ro j| b é § llil§ 
 L e  8  avril,  à midi,  nous  nou's}estimibns par  TpS?|^elatitude  
 Australe,-et  par  40  de  1 Ottgitude. D n© fji,fo v io n s 
 reconnu  une  bande  ^‘e-terre  de  q ^ u ù f l^ r   en  mesurant  toutes  
 lasHcourbures  quelle nous  a v ô i t r è ^ É ^ d é p ù is   le^prdm'ôntdire  
 defrWilson  jusqu’au  point  où  nous  n o u s^ ù ù ^ b ^ ^ l^ ^ Ém n fô l  
 ap^EÙ,  et  a  peu  de  distance  du' cap  ‘fëïÏMfês, knoùv®^if'ç^û^és'vVers  
 les; bornes'' de  l’horizon  une bande  Il'dâuphirislli1  considérable',  
 que  nous  la  prîmes  d’a b o i  pour  urië  im iù^ l# e ’haîne  de  récifs;  
 mais  leur  marche  rapide  né  tarda  pas  à  d^pérà'fibtr^i^^Mr;  èi  
 nous ne   songeâmes  plus qu’àTeUr  foire  une '|ùè1të',m êùrtfèrè.f:Ô ^ ' 
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