
 
        
         
		PI. VIII,  
 XI, XII. 
 P t  XV. 
 Pt  im. 
 44.8  V O Y A G E   DE  D É CO U V E R T E S / 
 T s e c t 'j o '^  '  î.reJ?‘ 
 ExpéYiettses”sltr  les  P e u p l é  séuvageP'êfé i td  , t e r kW  BfêU'en. 
 Sur  la  terre  d'e Diénien,  sur  Iile  Maria  qui  'lavoisine,  il*  existe  
 une  racéThommec/out-à-fart. différente  de  ctelle  <pii  peuplade  
 continent  de' la^Noüvdie-Holhmde. Tour  la;tailleJ^srâldividias  
 se  rapprochent  assez des Européens ;  mais-ils îen. diffèrent paffte&r  
 %,x,  COilformatibn-singulière.  Avec une  tete »volumineuse,  remarquable  
 sur-tout par la  longueur de  celui de Us diamètres npiitpdu menton,  
 te   dirige: vers  le  sinciput,  avec *dps-'épaules'larges  et  bien"développées  
 pdes  reifis  bien  destinés pdeVftsses généralement: Votani-  
 neuêês',  presque  tous  les ’individus présentent■ 'enJ même  téinps  des  
 ' extrémités* foiblês ,  alongéès  ,/peui muscüldtfs^/ - àv®!' mh ventre  
 gros,  saillant et  comme ballonné.  Du teste,  sansd’Mefe pabprëfiient  
 dits, tans'Ibis,  sans aucune  forme detgOuvernettiêèt rlguliète;,  -sans  
 arts  d’aucune  espèce,  sans  aucune  idée  deTagriicuffjïfp,  de  1 usage  
 des métaux,  de  l'asservissement  des  animaux ;  sapa vetement;;isans  
 -habitation fixe ^ans -autre retraite qu’un misérabfefabat-véntudié&rce  
 pour se défendre de  la froideur des Fefet? du Sud.,  sails tutres armes  
 que  le  casse-tête  et  la  sagaië;  toujours errant  au  miiiep -désTorêts  
 ou  sur  le  rivage  des  mers,  l’habitant  de  tk&Jièÿ®ns  réànitldafos  
 doute  tous  les  caractères  de  l’homme  non  soéralî;  ibest  par  éxcéî-  
 ienCe' ¥ enfant  de  làn^tïïre.  Combien  il  ffiffere‘èp|>endanty soit  du,  
 moral,  soit au physique, de ces tableaux séduisans qùe.fimagination  
 pt  l'enthousiasmé  créèrent  pour  lu i ,  -et  que  l’esprit  de ^ystème  
 Voulut ensuite opposer à  notre  état  social  !-  •  »  . 
 A v i d e s   hommes  aussi  farouches,  nés'rapports  ont^té,  sinon  
 rares,  àu moins  difficiles  et  pérffiëüx,  et  la  plupart dé  UôsteYïtre-  
 vu es*  ainsi quori a pu lé voir, ’se sont  terminées  par  deïfa^tessidjns  
 hostiles  de  leur part, 
 Si frbs  relations  générales  ëtoiênt  si- délicates,  les  dbtefvatiqns 
 dynaiüométriques 
 A U X   TERRER AU STR A LE S .  449 
 d)mamom^|^iSsi$péÉ'A|it}bien .davantage - encOEpéi  Aussi1,  malgré  
 mon^ ^ S ff'ài^f'^^teniiiTsur ce^w ^pJ[quë',desiiMonnées peu nom-  
 b j^M ^ ç t  mtM ià d p M d m p i è q u ’il  ne -m’ai,  été,  possible  d’en-  
 ^ l^ l ià ü ^ n   naturel  à  sà^Sî'Véïiid^T^ïéanmoms  toutes 
 . ÿ n e - / d e ^ f f i d j y i d u s . c f ^ j i m i e u x   cons-  
 -titf®^&  -1-a/pL.ation ,t^fetM ttésultat^ien  ayant  été^bidU1 décidés „.et  
 Bienic^>nB%aja,s>ur-to|4  onjpèMt^lé&’l  oraimëtffier$eiir;  les appliquer  
 à la-ig^î|^,l^||[ëj^p<I[^çJ.us  r em p r^ r â fe^ lo r r é su lta t s 
 i®d;iqutn%>t’oX3  un ‘„dit faut 'd.c!fVgU<- um c^Labjjemçnt  extraordinaire.  
 ;En  e hii^lificnï-‘éf-é f|p^îes^suiî,«ja  classe 
 la ,plp§  t  pOpniati©©/«eÉtë  de^^Â^^'ans-,  aucun 
 ^^eiPiénpp  n’a-^pu  fa/ije jùarcb.^î2f l’aigiidie  de .p'çessipla'iaju^delà  du  
 M^^d^f^^^è&i^jp^^ioyépsfd^^^ze^b.servations.que  /ai pu  
 ^ iŸ G lb i^ ïq u d ff^ ^ ^ il^ ^ îm 'e^ lla r sT e r^Q k^ l^ S frê î combien  
 4©ppi^^^^M|^d3ffér^®j^^|s';>épr©^M^a)i!üélJîsuAiiÊ-s'':Européens.  
 L <^pp^^it*i.©n  desrfèiff^ës^îdffi©.mHie  à  hoinaa®p! vient Yco-nfîrmer \pt$  
 p.r^&gsjfe’do ln^ ^  de  1’msmu.nent  -JSfos -çma^cfei§>.lieu:ten)|i’ cons-  
 îtàmmçn t-1 -avantage’ >1 o r s qu-ffs diyjaèj^ t||fc o^tret|îgs^||,.u^ag^Sf/# et -obs  
 ■ sffi’éfî&^'ïie  furent  pg%pl|sib;^ÿêik\,à^^i|in 1de  nosVoffierersj,  
 M.  MrA;pi^@^ARD  iquf.nops/aibit  parti ie^plus 
 Cob'us-t'è,  après  aV@ir  j oné1 quel que-s jnstans ,avbç |É|g, voulut  Ij^sà*  
 ^(pfer^à- là  lutfé ;  l-’offioier ^ F r a n ç o i s - p l u s i e u r s   foi»  de  
 grande facHitétî^bnfraint-m^m^me^f ur file Maria,  
 dé^Slbir,  pbur  la-fbrcft/du„poignet,,  .un,&i'jép'$çufe'ja*nalogfâei;  yen   
 sortis avec  un S’^i'ésîèg^l,  ajnsiiqu’on a pu  le>voià* c(nbs Jipdxrr-r. e‘chapitre  
 de, ëei^îffiii^bfrd-T 
 DeTpnsembie  de-;pe;s  faits »Tèt^de^tsxpiriçnces^pn peut  induire  
 que  le  terme  rrièye®  de  la  force des ^peup^àl-sauyag^  de;da  terre  
 de Diémenlet-dps'îfes  qui  1 avoiginenî^.estj'îd-d beaucoup  inférieur  a  
 celui, que,-  par  le^rjfrêmes  so^yens  et,  dans  les 'mêmes;, lieux,  nous  
 i$von.s  o bse^l  à  l’égard  des  EuEbpeens. | 
 TOME  I. l u