
 
        
         
		pittoresque que  celui  dont  nous-vjouis®o,bs  alors  :  environnés Me  
 tou»  ^té^-paEdreSks-terPes,  nous  nous, trouvions  comme  au  milïeu  
 d;un  beau  lac  -revêtus  des  pins  riches ^eoiideurs,  les «poissonsÉes  
 plu%Va£tés|,  heureux--hâbitaris idëk,0ès*dldts  paisibles^  puHufetfent  
 dans JeuB,^sein ;  et»*, de  quelque  çôté  que  nous .voulussions  porter  
 *nos*. regards-,ramage - de-la Técotiditéda  pl%s  grande «sembloit se  
 reproduira aveoqdus .dé  charme  et  d’intérêt.  QueF contrais te  avec  
 les. rivages .si^uoisin^^i monotonesnet  si; stérifesvdui Nord -Ctaest  
 de  I aN  ouvelîë-fïoHande *  -s 
 ^Aussitôt  que  nous  eûmes  }eté  l’ancre ,  M. H. Freygiret  partit  
 avec lé grand, canot pour s& rendre* à Coupang .fiCüpang^kj<Sm&^u  
 desiétablissemensMo 1 landbis à Timor.  Il devrait communiquer nos  
 papffcfÉôitS  au  Gouverneur  du  pays** e t  prendre  un  piloteipour  
 noysconduire  au  mouillage, dé  la  baie  de Babâo^ur  la^côis&'Sud  
 de  laquelle  est,-située la  ville  de  Çi^pang.  Id.  H.  Freycinet  ne  
 fut  de. retour  que  le, lendemain ;  il  nous^apprit  que^ saisdénmiade-  
 avoit éprouvé;beaucoup de: difficultés de  la  part-.des Rois-dû pays.,  
 qui,  n’ayant  aucune,eonnoissance  de*  notre  nation ? et  la *non-  
 f^dant-avec-les  AngféfiSileürs  ennemis-,f^étoient  opposés*.  longtemps  
 j |  notre entrée  dans  la  baie.  Cet  officier non-s  apprit -aussi,  
 que  i’île  #qi%;»S^abondante  en  provisions,  en  ralraîc'lirssem$<ns  
 dèifte^S^..<e«p^Èes;. et  que  nous pourrions  nous  tes* pro<rawrà |p à   
 prix. 
 ,  i #   pilote  qui vepoit d’arriver «toit  un François^  originaire, des-  
 environs  do  Bordeaux,  canonnier  au-service  deuia  compagnie  
 Holiandoise,  et  qui,  depuis douze  ou- quinze  âns ,v’&ésidoitiàbC£  
 titre  dans  ceS  régions  lointaines.  Il  nous  raconta -que,  quelques  
 anhéeafuparavant,  les, Anglois ayant conquis Timor,, avoientfer&é,  
 par  leurs "violences et. leurs  rapines",  les  habitons, à . s’armer  contré  
 eux; quelle  fort  de-la Concorde,  dans  lequel  ils.^’étoient  retirés,  
 ayant  été  pris .d’assaut^»-ou 8,0 Anglois avoientété mis en pièces  
 eti.mangés  par  les -farouches  Malais;  que,-depuis  cet  instant/4a 
 hahæe* d-afpffisihnpiacable  suhsmoit  ehdore -dans  toute  la  nation  
 Malafeq+iContre des  Anglois,-  e t  contre to u f f e   qurpeut  rappeler  
 jcæs'A©®'nquéra>ias., 
 • - -Tandfc que  notre*,ancien compatrfot&nOu^donnoit ces détails,  
 ornsfoccupoèt--à  relever,  nopre-jancrefe?- et/ dés {quelle  posta,  
 BotÉs -appar®rlâmiesi(powh@ètirvd-u' tléfeoit  dê^Simâô,  et  gagnër  
 la rade voisine de Goupaiïg-., «.jRien n’-étoit pl*us-agréable », dit -avec:  
 raâsonvM.  B.o n  l la nkg®r $#«=que*m t$ tt  petite ■ navigation  entre  
 »fÜitnor  et  Simao  :  le canal  n’a  qué/deux  lièüeÿ*de Margeur;  en  
 ^some  qu’à  une  distance  -égale* tideî MsMes&îim  -distingué  paf-  
 MHKtëMj  ksodeèx* rivages.  Chaque  cap  quedîous  venions *1-  
 »  doubler** vario k d  e- paysage.;«^ nous -offroit  des'  points  de  vue  
 » idjfeisens, mais toujours délicieux et .romantiqufès.?»'A'«épx heures  
 du^oirwons'mouillâmes dansda'rade de Coupang, dis-i/vis du fort  
 de  la Concoiîdeïn 
 >.l^e ■‘lendemain « 3   a ©ut^ Polis»  allâmes  ënteorps' rendre  notre  
 prapièE^i4feàtîMvtT@iFSTETT;'-‘Céu'verneür’géÉéml  de  file -de  
 Timorkt de  1 archipel  qui en  dépend ;  ilaaoub?âcehfeiilit aveckme  
 hienveiliance*;extréme*et ®æt»v©ffrit  tous  'les iâeoows d o n t  no'üs  
 pouvions savoir. hesom.niDêsde; même  jour,  deux 'grandes fa iso n s  
 no-uSïTurenu destinées®  dans  I’une;jw lenCorfimandant  alla''s’établir  
 ayé^Mstronome, dé^Céographe,  MM.-Petit -et Lesueur ;  tous-  
 Ife^aturalétfèS'Jdurént  logés  dans1 la; seconde,  
 f  -fslioîùs': voici  parvenus  maintenante  l’une  des-époques  les  plus  
 remarqua b ldsud e $ |j f p  voyage.  Nul  pays -peut-être,? en  effet,, nest  
 plus 5 intéressant a conîiottïse ,\et moins  connu  cependant  que  la '  
 grap,dedle  dre  TimotviTlAee. par*la  nature-au  mMiéuodês' régions  
 équatoriales-,  couverte.par-tout-  df^-végétâuxfrfes^^lus  utiiesqldés  
 animaux  les'plus  précieux,  intermédiaire-entre  la Nouvelle-Fïoh-  
 lande  et'îles  autres  îles  du -granduarchipel  d’Asie,,  elle^pré&eiTte  
 dans  -sa  constitution  atmbspfeéiûqtfe^&^’g^edogiqye  ,  daps  $§§ «*  
 productions  diverses^dans ‘ sés> »révolu tions physiques érpolitiques', 
 PI. xxxlX,