
 
        
         
		nous  eûmes  mis  pied  à  terreyS^envoIèrent  fen’ poussant  de  grands  
 cris ;  ils  restèrent  long-ternes  à  planer  au/dëssüs. de  notrejpte',  
 faisant  toujours bémàcoup  de  bruit.  Le  spectacle  que  noWoffioit  
 cette  nuée  d’ogseaux,  étoit assez  singulier;  leur blancheur permet-  
 toit  de  lés  distinguer'Sur  le  fond  du  c ie l,  malgré  l’obscurité “dé  la  
 nuit.. Nous  en  tuâmes  plusieurs,  et ^recueillîmes’ dë  :leurs‘ oeufs îën  
 grand nombre  : mais ni les uns ni  les autres ne nous parurent pOms ;  
 les  càife  suit-tout,  bien  quils  fussent  frïtis,  étoientà*penî$*inari-  
 geablesr A   la  pointe  du ^our,  je  partis'de  ce  lieu,  que'j’a§fîelai  
 Ilot  Lefebvre,  de mon  patron  de  canot','excellent  thnoiinier. 
 Le  1 ËËfë  découvris  Une  nouvelle  ouverture,  vers  ïaqueli#je  
 fis  de  vains  efforts  pour me  diriger,  les 'vents* m’étant  absorehïent  
 contraires  ;  j’aperçus,  en  outre*,t’dix  'ou  dOuzéTloîl^qui  seq/ro-  
 jetoient  en  avant  d’une  pointe | de'  sablé  basse  et  très-aride  qui  
 forme la pointe Sud de la grande  oiïverttrre 'dont -je  f  iénS.de’parier,  
 et  que,  du  nom  de  l’aspirant  plein  de^zèlé :et  de  d'évôu'ëmêiit qui  
 ' m’accompagnoit ; ' j’appelai  Pointe  Giraud  En pâTCoûrantu^’ehvi-  
 rons  du  lieu  de  nôtre  débarquement  j% e rçu^ p litfêreÆ!^ M ïs  
 et  diverses "traces  des  pieds  des  naturéfs  :  qûelqufes-tmës^de l i s   
 empreintes  avaient  été  faites  par  un  pied très-grand^  jl^ ilib ra i  
 l’une  d’ellef;  et  trouvai  q ù e lîé ^ ife   f i$   millimétrés  d&.lü%fièur  
 [12  pouces]. 
 ;  Dans k  journée du  1 1 , jom e  dirigeai vers'l’ouvert-ûre aperçue  la  
 veille ;  je  la  nommai  Entrée Depuch,  de l’un de nOS'piÉfe^estiînablel  
 et  plus  malheureux  compagnons.  Je  déeôü'vris'(:en'cOfe  qùêlcjjlîes  
 petits^ldts  semblables  en  tout  à  cëux  des  jours précédons  :  je  crus  
 de  noù v^d  ieêonnotet  reoebouchurn  d’une  rivièté  -friais,  aflnsi  
 que.cela m'étoit arrivé  le  8/*je  trouvai  un  grand banc  de Sàblègui  
 me  ferma  fout  passage.  Doublant  ensuite  la  pointe  Giraud  pour  
 m’avancer  vers  le  Sud  ,  je Reconnus  plusieurs  petites  îles ; dont  
 deux,  plus étendues que lë^ u tre s ,  étôierit aussi d’un aspect m«ns  
 stérile.  Je  débarquai  vers  IdllOir  Sur  la  plus  grande  dé^eès  deux 
 dernières^ que ,je  nommai  Ue aux  Trdiy-Baiesy à  cause de  sa  forme  
 triangulaire},i>§,ur-^chacun. des. côtés  de JaquelJe'rse  dessine  une  anse  
 deisâble  bien  formée,  et  où  de  petites  embarcations  pourroient  
 trouver  en -tout temps un excellent ,abri. Cette petite île  est médiocrement  
 boisée*  on  peut^se* procurer? surfes bords  des  huîtres  et  
 du  poisson ;  sa  plus' grande, dimension-est  d’un  maille  environ. 
 , L éùq  août,;.apr^s avoir;éontourné  tout le  fond du grand enfon-»  
 cement^dans, lequeLje; naviguais-  depuis  plusieurs- jours-,  je  commençai  
 à remonter* vers  le-Njqrd;  bientôt  après  je  découvris  de  
 nouveaux- îfoîs,. et  une vpetite  île  que  j’appelai  lie, Lescheiéaulrf ào.  
 lu-ri  dés botanijSte-s?. dç*no.tre  expédition.  Elle  avpic<à-peu.-près  une  
 lienefi&fedjpriguieur-,-et  parorssTtvstérifeysur  tousses  points.  . 
 Dans la matinée du  i4 r après avoiipdépàssé une  as^ez jolie baie,  
 jêé$i^ûblai  une cpointe'remarquable, par  deux  petits  îlots  qui  ce  
 pro^ucent  dépavant  ;  je  la  nommai 'Pointe  ‘Moreau,   de  l’un  des  
 asj^rams  de'?notre.expédition.  Tout  leur este  du  jour  fut  pmployé.'  
 à4a^cojm0i^a«¥|dré|-ia  que  j’asvois^én  vue ;  je me  convahj;  
 quisiiparfait em ent  que gèe  que  jusqu’alors  noijlu ayfons  nommé  ,  !  
 d’après D  AMPtER,  Y lie du M ilieu,, devait être une  longue prësqnile», 
 Parvenu ï Hlent ot  au  cap  Lesueur,  je-vis ia,terre,-tourner  brusque* ’ pi. vi, figjk  
 m|^ à u ^NMj^feet  jfa^ereu'a. la.^corvette. k   Naturaliste  mouillée*  
 dân|Mne baiCy.  que  nous »nommâmes Baie  de  Dampier,,   du  célèbre  
 nayjga&eur  qui,Ta  çonnue^f|ig5remier.  La  rencontré  du  bâtiniehf  
 servit Mme  confirment quae* la  terre^qui  se/trôuvoit yi&àsvis de nousi  
 émitjbien  eqli&mue  jusqu’à  cérjour  ori  avoir  prise pour  une  île. 
 J’ç fâ s fp i  lè^soj&à,boi\<L  après"unjèl'àbséncefde  qliinze jours,  durant 7  
 Icsq^ls^j’avtTs^ComOurné.plus  des deux .tiersvde" .ee^vasiq,  enfon-r  
 cernent,  si.improprement.nommé Baie desi Çhkns-Marim^Leïhavre  
 que,j.ç venois4de  reconnaître, a 3 0 lieues de profondeur,-environ : je  
 le’pommai.Havre H . Freycinet, en l’honneur*de m orifrère-, lieutenant  
 eq|pied  à bord  du  Géograpbspetfe,  grande presqu’lle.qui.en-formé  Pt vi-,% e.  
 ^ ç 4 îér°rienta'ie,  reçut-le1 nom  de .-monrami M.  Péron. -•  ;   -T   pi.xxiv..