
 
        
         
		PI. XVH, XV!  
 XIX, xXi. 
 PI. xx.; 
 PI. XXIV. 
 PI. xxii»  
 PI. XXIII, 
 S E C T ION  II. 
 Expériences sur les Peuples sauvages de la Nouvelle-Hollande, 
 T oute là Nouvelle-Hollande,  depuis le promontoire  de Wilson  
 atuSud  jusqu’au  cap  d’Y orck au hïord,  paroît être habitée-par  une  
 seconde  race  d’hommes  essentiellement  différente  de  défies  qu’on  
 a  connues  jusqu’à  ce  jour.  La  stature  de  ces  hommef je'st' a-peu--  
 près  la mêmerjue  celle  des habitant de  là  terre  de Dién^èn,;; mais,  
 indépendamment  de* plusieurs  autres  caractères  qu’il  n’est  pas  de  
 mon  objet  de  retracer  maintenant,  ils  diffèrent" sûr-tout  de  ttes  
 derniers  par  la  couleur  moins'  foncée' de  leür  peàu,  par  la nature  
 de'leurs'cheveux lissesist longs, et"par Ja  configuration remarquable  
 de  leur  tête",  q u i,  moins  volumineuse,  s*q$trç>uve  déprimée  en  
 quelque  sorte  vers  son  sommet,  tandis  que  celle  'dès  DMifiériois  
 est,  au  contraire,  alongée  dans  le  même-scias.  Le  tofs'è’}aesfirîdi|  
 vidus .de  ce  nouveau  peuple  est  aussi".généralement  moines  
 loppé^du^Testé,  même:  disproportion  entre  les^membrës^t  le  
 tronc,'même  foiblesse,. même  gracilité  de^htembres1;  e t  souvent  
 âussi  même  tuméfaction  du  ventre.  P o u f'ce   qui  coircéOTé^di&eàt  
 social,; les habitaÀ de la Nouvelle-Hollandë^ont,  à  la véritè^^it^  
 aTait  étrangers'encore  à  la-culture des  terres,  à  l’usagê  dè&rfréfàiix;  
 ils  sont,"comme  les peuples de  la terre  de Diémen, .sans vBtfeloe®s,  
 sans arts proprement dits,  sans  lois,  sans  culte-apparent|fmis"âucun  
 mOyéir aàsuré  d’existence;  eontrainis}  comme  eux,  d a^ r 'C h e rcher  
 leur  nourriture au sein des forêts  ou sur les rivages* déff Océan.  
 Mais  déjà  les  premiers  élémens  de  l’organisation.-socialë'fè  manifestent  
 parmi  eux  :  les  hordes  particulières  sont  xomp'oséêf  d’un  
 plus grand nombre  d’individus;  elles  Ont deSschèfs ;  les  habitations,  
 quoique bien  grossières encore,; sont plus multipliées, ' mieux’ cdhs-  
 truites;  les  armes  sont  plus  variées  et  plus  redoutables';  la  navigation  
 est  plus  hardie,  les  canots sont  mieux  travaillés,  les  chasses 
 plus régulières,  les  guerres pMs génépalêsf  le  droit  des gens n y   est  
 déjà plus étrangerlcnfmfpes peùpl;es'oiltfâss.njetti le/jçhien;  il est le  
 compagnon  de  leu|S; .cha^esjj. d e ^ u r s   qq^ses-ét  de  leurs  guerres.  
 Du reste, aussf far o u c pe s'quwiçs D iém én o ifejl^ e montrent encore  
 p|us/intrakabl|p<pv£|s lès- éitranger^DAMPïfim,ïGqok„la Pérouse  
 et.FLivDERS,;pnt été  forcés'||^dîfférenà. baux,  à  diverses  époques,  
 de  fairepus^ge tdes  armes iip feu  pour trep©isÉSq^Lmsvi;jisuItes,  e t  
 no^s^ême/cnou)m’avons évité; cette, cruelksjhifllsrtê,  q-u’en nous  
 condamnant à  lapjqtràite. 
 Dj|x-s.ept , s a g £ o  ntkrçenè Âuàtfalâj|sont  sp,umis/à l’ex-  
 pérfenpe^ .du  dÿnamp;i|ilgtijcHaii i f j l f e à i r f e a t à » » p a r t i -   
 .fidûff s-, dam de  tableau, njjU J ^ r f^ ^ ^ d iv id u s | p ^ C O m p r e n d   
 ce  t^ b jq a^ ça tp^ pisop t  de  l’qge  de;îRlà|4s^s,|eW^ps;équem-  
 ment  appartiennent  aux  >ep^|jies| de  la ,,vié,où'#ffp4lA,^^sî4dans  
 tomte'^|v,iguéÿf. ^Né^nmoin§|ïc|^aié^AMpr:ésentent  ici,avec lé   
 même  car^ptèfe^e.dpi^^s^jque  ;npi^ky|è|î(>ns f<^jb|£r^%'-.dans  
 ceuxW l l a de DiénepWUn ;senf a'apu^irp rkar^hérd’arfguHle  
 de pression  jusqu’au .^2l& d è 'g f^ ^ l^ wtèrme m o ^  deHasfoÿjçe  de  
 c%s .J^Çn^lw'du’s  excède  à pëikJpljl^  qnèl^eÆ|M!^Èi|É|font par<$  
 |ellpm#np  foibfq^^qu’ils  n ont,pu  outre^passer 
 Pour  la  force >des j reins ,^émes^xés#%4 ^ ^ t f 1°n  excepte  1#  
 jeune  'O urOu^M aré ,  qui W a k . marcher;dlâ^udlte'  jôïSquià-  i^|à{  
 aucun  djgpx n a pu  at-t^|udre5 jusqu’à  i;2f|lie   plus^râhd  nombre 
 ^.fe*fHlement  re,ste~au7^gssta,us  de  ce^d^rnier.  p©>nvÿ^que - Ife; terme*  
 mp^en|de  la  f o r c e ,q u a t o r z e   individus; dont  je s'\|fq^s>]^j[|î|jjlarlerj  
 ■ f§$^pçme  de  pouv'éns donc  déduire d^ijst|îç|M(|pnffé 
 ^rie  d |b^^rya-t|.pp;S ,.*une «conséquence | analogue  à. oéllêfque  noùs  
 a  feu^pie  la  prenpfqF| j^ ^ ^   acquiert 
 ch e fle^ ij^ a g e s  démette partie deda.N;©t|veile-Hollan'dé un développement  
 peu  considérable.»  ^|qus  aurons  bkiièî(||e tcrcca^on  de  
 présenter  quelques  apeÉqkSLsérlltes^eàuses  qui, pardi-ssèptf plus  par»  
 tiçplièrement  déterminer  cette .'fèublqsseî  ' 
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